Mon analyse pragmatique et cynique (30 janvier 7h15)
Sachant que Trump ne fait pas dans la dentelle diplomatique, mais utilise la provocation et le cynisme en guise de pré-négociation, il est permis de penser que c'est un coup de poker et que Trump lui-même ne croit pas au déplacement des gazaouis.
Force est de constater qu'il a réussi à forcer les pays arabes à se mobiliser pour manifester leur solidarité par rapport aux Palestiniens, tant il est vrai que l'on observait un silence assourdissant de la majorité des pays arabes (sauf l'Algérie) face au génocide de Gaza. A l'unisson, ils ont répondu : "Seulement dans vos rêves !"
Trump aura beau jeu de rétorquer: "Ok ! Si vous avez un meilleure plan et des tonnes d'argent pour reconstruire Gaza, allez-y ! C'est pas mon problème !" Une telle réponse sera implicite, même si Trump ne dit rien. En affichant une solution extrême, Trump pourrait bien forcer les pays arabes à s'organiser pour trouver et assumer une autre solution que le déplacement des gazaouis.
Par la même occasion, Trump donne l'impression de faire plaisir à Israël, l’État terroriste chéri par son gendre juif et par ses amis juifs ou anti-arabes. A Netanyahou, il pourrait répondre: "Bibi, tu as entendu : j'ai aimablement proposé ton idée extrémiste pour se débarrasser des gazaouis, mais manifestement les pays arabes n'en veulent pas. Désolé fils de pute ! Tu n'as pas le vent en poupe!"