Vers un report de l'élection présidentielle ?

Ce matin (à Bogota), petite réflexion lointaine sur la décomposition politique française qui arrive enfin à son terme... (ici, je vous jure, tout n'est pas parfait, mais ça sent meilleur). Que Valls-même-pas musette rejoigne l'homme de Cro-Macron, l'un des derniers dinosaures du hollandisme vermoulu, c'est dans la logique du pourrissement à l'œuvre, et il ne faut pas compter sur Jean-Christophe Carambar-même pas-Délice pour tenir sa parole de merlan frit et exclure du PS les traîtres au parti. Le PS est déjà mort et enterré : liquéfaction démocratique. Faudrait voir à passer dare-dare chez le notaire pour répartir l'héritage.

Et je viens de lire "l'appel solennel" de Hamon : c'est peine perdue. J'ai déjà raconté (sur mon blog Mediapart) pourquoi ni Hamon ni Mélenchon (ça rime avec ronron) n'allait se désister l'un en faveur de l'autre. Au fond toutes ces carabistouilles m'intéressent assez peu. Si "la gauche" veut encoregagner, il n'y a qu'un seul moyen, et c'est encore possible : que Hamon démissionne avec pertes det fracas du PS ; que Hamon et Mélenchon appellent à la formation d'un nouveau grand mouvement citoyen (pas un parti) qui puisse fédérer non seulement les forces politiques déjà instituées citées par Hamon (ça reste de la politique à papa), mais aussi les mouvements citoyens exclus de l'élection présidentielle (à commencer par Charlotte Marchandise) ; et qu'enfin l'élection présidentielle soit reportée d'un mois : c'est parfaitement possible : il suffit que 500 élus adressent avant le 7 avril une requête en ce sens au Conseil Constitutionnel. Toute la campagne présidentielle (parrainages et tutti quanti) repartirait alors de zéro ; le temps nécessaire pour que don Hamn y don Mélenchon se retirent communément au profit d'une tierce personne, une femme de préfére,ce, comme je le suggérais déjà dans mon billet de blog Mediapart le 29 mars dernier, voici un mois jour pour jour.

A bons entendeurs, salut, je rejoins ici, à Bogota, l'atelier "Art et Politique", avec le Mapa Teatro et des artistes latino-américains; nettement plus vivifiant que ce qui me parvient de la campagne française.