Édition 12 août 2024.
Ce billet rend compte de ce que je "pensais" du RN il y a quatre ans. Il me fait honte à présent. Néanmoins, je le supprime pas. Mes erreurs font partie de ma vérité.
En 2014, Le FN, c’était un peu moins de 10 %. Conflans, c’est la ville de Rocard, quand-même. À Conflans, il y a eu une urbanisation mixte. Pas de centre bourgeois et de périphérie grise. Bien un quartier HLM enclavé en dépit du bon sens de l’autre côté de la N 184, mais à part cette exception qui je crois ne date pas de Rocard, c’est des quartiers avec leurs comités, mêlant les gens modestes et plus huppés. Exemple type : Paul Brard. Tout autour des HLM, des pavillons.
Laurent Brosse a la ferme volonté de détruire l’Arche, ainsi que le centre commercial existant. Il s’agit d’une part de faire semblant, auprès de certains types d’électeurs ( Monsieur Grobeauff ), de remédier à la pseudo insécurité en « déplaçant la racaille » (où ? certainement un double langage : « chacun restera à Conflans », discours pour les uns, « la vermine va s’en aller », discours pour les autres), la « concertation » était soigneusement duale et séparée ; et il s’agit d’autre part de réaliser une juteuse opération foncière, juteuse aussi pour les petits camarades, avec des contrats passés sans appels d’offre.
Des pauvres à cinq minutes de la gare ! Fallait arrêter.
Alors que le FN est en plein boum, avec une Marine qui parle au soir du scrutin comme si elle était déjà présidente, curieusement, le FN ne présente pas de liste ! Je me demande quelle est la part de magouille là-dedans. Parce que c’est peut-être ça qui vaut à Laurent Brosse d’être réélu au premier tour, près de 52 %. 11 points de plus qu’en 2014. À votre avis, les électeurs bruns, ils ont voté pour la liste de la gauche unie ? (Eh oui ! Gaël Callonec a réussi à unir des gens venant de LFI, PC, PS1 et PS2, autour de sa candidature EELV de 2014. Il double son score. Mais ça ne fait que dans les 34 %.) Laurent Brosse, c’est quelqu’un. Alors que les Les Républicains s’éparpillent entre Macron et Pétain, lui, il fait encore mieux que Gaël Callonnec (qui unifie LFI, PS1, etc.) Un œil sur Macron, un œil sur Marine. Notez qu’au fond, c’est peut-être pas si strabique que ça. Rappelez-vous, l’itinérance mémorielle de 2018.
Comme c’est loin, déjà, 14-18.
Je reviens juste pour 15 jours. Juste un tiot pétard. Mais alors, ce sera quinze billets, je vous en fiche déjà un.
Python, ça avance bien. Je fais des tas de découvertes avec l’interface graphique. Je m’attelle d’abord à ce qui est difficile : j’en suis qu’au lancer de dés.(Les élèves lancent 3 dés tour à tour, ce qui détermine le type et la difficulté de l’exercice.) Je savais pas que ce serait aussi utile un jour, qu’on puisse lancer des dés virtuels. C’est idiot, je pourrais me contenter de trois lignes avec randrange(6), mais ce serait pas trop rigolo. Les loulous glisseront les dés avec la souris dans la piste de dés, et la direction et la vitesse de leur mouvement déterminera la trajectoire des dés, qui rouleront : tout en se déplaçant, les numéros changeront pour donner l’illusion du roulement. Ça a un côté dérisoire qui me botte : se faire chier autant, alors que le petit cube aux coins rognés est inventé depuis des siècles, qu’il roule impec, qu’il est authentique, concret ! Merci au connard de virus pour me donner des raisons supplémentaires de le rendre virtuel.
Comme j’en ai profité pour trouver le moyen de dessiner avec la souris, vla ma première œuvre virtuelle.
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