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Billet de blog 29 octobre 2018

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Montez Python

Montez Python sur votre ordinateur. Ce n'est pas un serpent. Ce n'est pas un piton rocheux. Pour l'escalader, il y a du travail, mais pas de torture. Juste du plaisir.

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En cherchant de l’aide sur le site de la communauté francophone Python, j’en ai trouvée, avec un tchat où on a tâché de cerner mes demandes et d’y répondre. Où on m'a branché sur ce cours d’un professeur belge, Gérard Swinnen : 

https://inforef.be/swi/download/apprendre_python3_5.pdf

En entrant dans le monde Python, on entre dans un des hauts-lieux de ce que l’on appelle l’Open Source : tout autour de la planète, des informaticiens contribuent à l’élaboration, à la maintenance et à l’amélioration de logiciels gratuits.

Paradoxalement, ces produits gratuits sont très souvent d’excellente qualité : car il y a beaucoup de monde, donc de contrôle, et il y a de l’enthousiasme, de la passion, donc de la motivation. C’est exactement le contraire de ce qui se passe quand on produit des Ford T (Taylor) : travail à rendre fou, car déshumanisé, profits maximum souhaités pour les patrons, salaire à ras le bonbon pour les rouages.

Dans l’Open Source, il n’y a pas de salaire, car il n’y a pas de « travail » au sens étymologique (torture ; le « tripalium » est un trépied qui remonte à la préhistoire, sur lequel on attache et torture.) Et le produit, enfanté dans le plaisir et la liberté, est gratuit. Par contre, savoir programmer en Python vous donne tout de suite un travail bien payé.

Deux grands exemples de réussites de l’Open Source : le système d’exploitation Linux, et le langage de programmation Python. Ces deux logiciels sont de plus en plus populaires, de plus en plus utilisés.

Et, moi, quand j’ai commencé à lire ce cours sur fichier pdf (téléchargé gratuitement, bien sûr, à l’endroit sur lequel je vous ai branché plus haut, et enregistré sur mon disque dur), j’ai tout de suite songé à le partager. Il donne le moyen d’une formation de qualité, entièrement gratuite, non seulement à Python, mais à la programmation en général (on passe le permis sur un type de voiture, et on sait toutes les conduire).

Et c’est un peu une façon de mettre en pratique mon idée de « Faculté d’Expression de Conflans Sainte Honorine, Bénévole et Gratuite ». (voir ce billet : 

https://blogs.mediapart.fr/jean-max-sabatier/blog/160918/la-faculte-dexpression-de-conflans-sainte-honorine-benevole-et-gratuite

En introduction, Gérard Swinnen replace la programmation dans un contexte plus vaste, celui de la modernité technologique. Il n’est pas qu'informaticien, il est aussi un peu sociologue, psychologue, philosophe… C’est un humaniste, manifestement. Son premier chapitre a pour titre À l’école des sorciers, sous-titre Boites noires et pensée magique. Moi qui suis fou de Harry Potter !

J’ai trouvé cette citation dans le tutoriel de Python Software Foundation :

Au fait, le nom du langage provient de l’émission de la BBC « Monty Python’s Flying Circus » et n’a rien à voir avec les reptiles. Faire référence aux sketchs des Monty Python dans la documentation n’est pas seulement permis, c’est encouragé !

Et moi, pourquoi j’ai besoin de Python ? Eh bien, ce langage conviendra mieux pour mon projet de cours sous forme de jeux en réseau (le réseau, pour l’instant, est local : mes 12 imacs ; mais il sera un jour en ligne). Si vous téléchargez le cours en question, vous verrez, vers la fin, des chapitres concernant justement un jeu en réseau.

Je sais que les maths, l’orthographe, la grammaire, toutes disciplines (étymologie : punition, ravage, douleur) torturantes pour le plus grand nombre, deviennent attrayantes et motivantes quand elles sont enseignées sous forme de jeu. Je sais aussi qu’il faut à chacun la possibilité d’avancer à son rythme : c’est le principe des jeux vidéos : on franchit un niveau quand on a réussi les épreuves.

Voilà pourquoi tous mes loupiots se  retrouvent devant une console !

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