Guy Sitbon écrit un article dans le Marianne de cette semaine, « Obama-Sarkozy, Pourquoi ils se détestent ? ».
Article enrichissant mais qui laisse stupéfait sur sa conclusion. « Il se serait temps que les deux hommes se rencontrent…. et fassent ce qu’ils ont à faire ».
Malheureusement ils ont une vision et un fond intérieur diamétralement opposés, même s’ils sont, tous les deux, des serviteurs de forces financières dominatrices. Pour se dire quoi ? Notre omniprésident qui tuerait père politique (Chirac) et mère spirituelle ( ???, voir ci-dessous) pour arriver à ses fins, pourrait, un jour, jouer « au con » en faisant une bêtise - eh ! oui. Il n’y a que le Pape qui est infaillible - et déclencher cette fameuse 3ème guerre mondiale salvatrice pour les maîtres du monde ; 5 milliards d’être humains en moins donnent des idées de sortie de crise. Chez certains, le cynisme n’a pas de limite.
Plus qu’une guerre des boutons, c’est une guerre froide interne aux USA entre les démocrates et les néo-cons représentés par Sarkozy. Celui-ci ne se laisse pas marcher sur les pieds. Les gens qui ne le respectent pas, il sait comment les traiter. « Il faut les écraser ; leur marcher dessus, leur cracher à la gueule. » Mais comment écraser Obama ?Alors comme dans l’industrie, avec les psychorigides, la vengeance est décuplée sur tous les moins-que-riens subordonnés. C’est le carnage effectué par ses phalanges aux ordres.
Mais revenons au début des embrouilles.
Cela a commencé par la visite au tout nouveau sénateur Obama : « Il ira très loin, ce petit» (merci Siné, il ne s’est pourtant pas converti). Puis vint, après la visite à Bush chez lui avec la fameuse photo du tabouret, le soutien appuyé de Sarkozy à McCain pendant la campagne électorale américaine d’où le grand succès d’Obama à Berlin et la courte visite à Paris.
Rappelez-vous du sommet mondial de la crise animé par le maître du monde (JDD) Nicolas Sarkozy en personne : absence volontaire d’Obama !
Souvenez-vous du forcing grotesque pendant des semaines de notre président pour être le premier à avoir un RDV. C’est carrément du « rentre dedans », de l’amour fou, une envie surprenante de reconnaissance.
Pourquoi tant de mépris ? Notre omniprésident fut le premier à féliciter Obama pour sa victoire avec la fameuse faute « Mon cher barak» et le dernier remercié. Barry pour les intimes marmonna : « Pourquoi m’appelle-t-il Barack ? On n’a pas élevé les cochons ensemble. » (Même faute pour Monsieur Merckel qui ne s’appelle pas Merckel).
Alors arriva le G20 à Londres ; la fameuse non poignée de main d’Obama, puis le diner à l’Elysée avec les parlementaires : Obama ? « Faible, inexpérimenté, mal conseillé…. »
Le dernier événement fut le refus de l’invitation à l’Elysée au 6 juin avec uniquement une visite privée dans un restaurant choisi et Carla qui sauve les meubles avec Michelle et les enfants.
N’oublions pas cette fameuse base militaire à quelques encablures de l’Iran aux E.A.U.
J’ai trop de respect pour nos soldats pour croire en l’impossible qui pourrait être possible ( http://www.mediapart.frhttp://blogs.mediapart.fr/blog/jean-mezieres/260509/que-diable-allait-il-faire-dans-cet-eau ).
Mais le clou fut le mensonge sur la Géorgie. Nicolas Sarkozy raconte en public que Bush l’avait pressé de renoncer à s’interposer entre Russes et Géorgiens. « Je me souviens de son appel téléphonique, la veille de notre départ à Moscou. Il m’a dit : « N’y va pas, Poutine veut rentrer à Tbilissi, il est à 40 km, tu ne pourras pas l’empêcher. »Et vous l’avez vu, j’y suis allé. Les russes ont fait marche arrière. »Furieux les américains étalent sous les yeux de qui veut le compte-rendu écrit de l’échange. « Vas-y, je te soutiens. »
Quel crédit peut-on donner à une personne qui ment de cette façon ?
Avec l'impeachment, Nicolas Saroky ne serait déjà plus président aux USA.
D'ailleurs la lettre d'Obama à Chirac en dit long. "Je suis présuadé que nous pourrons dans les quatres prochaines années collaborer dans un esprit d'amitié pour construire un monde plus sûr."
Tuer politiquement son père passe encore, mais mentir à Bush (père spirituel), donc à l’Amérique, c’est un crime inouï. Là-bas, cette haute trahison est impardonnable.
Chez nous, étant blassé, conditionné et fatigué, on s’en (est) FOU.