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Ainsi que je l'avais transmis lors d'un récent article, d'après les informations transmises en exclusivité par André Viard, le président du sympathique lobby intitulé Observatoire National des Cultures Taurines, des sénateurs vont enfin demander l'ouverture d'une enquête parlementaire sur les mouvements animalistes.
L'AFP, ainsi que le relaient Public Sénat ou Libération, a confirmé cette information, qui devrait enfin mettre un terme au mortifère terrorisme animaliste.
Dans cet article de l'hebdomadaire Paysan Breton en date du 6 octobre, la parole est donnée à Éric Denécé, directeur du centre français de recherche sur le renseignement.
On peut notamment y lire :
« Dans le cas d’associations anti-viande ou de défense des animaux on retrouve beaucoup d’urbains et de "Bobo parisiens". Ils n’ont aucune proximité avec la campagne et ont une perception de l’élevage complètement déconnectée de la réalité. Ils s’en font une idée à travers ce que leur montrent les médias qui relaient des vidéos à charge tournées par les associations en entrant illégalement dans les élevages. »
ou :
« Ils sont financés par certaines banques et touchent des subventions des collectivités locales »
jusqu'à la conclusion :
« rien ne garantit que des activistes de l’étranger ne les aident pas à préparer des actions violentes. »
Ces informations sont assurément dignes de foi :
1) L'hebdomadaire Paysan Breton n'a quant à lui jamais incité à la violence, comme l'illustre ce dessin qu'il a publié voici deux ans, en novembre 2014 :

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2) Cette intervention a eu lieu lors de l'AG de l'AMEB (Association pour le maintien de l’élevage en Bretagne), le 29 septembre à Plérin, dans le Finistère.
Le président de l'AMEB est François Palut, qui selon des informations en date d'il y a 3 ans :
- est membre de la Fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles (FDSEA) du Finistère, dont on connaît l'amour des animaux et le soutien aux petits élevages familiaux ;
- a été en pointe dans le combat des Bonnets rouges, dont on se rappelle le respect de la loi républicaine et la condamnation de toute violence ;
- est à la tête d'une exploitation de 20 000 porcs que font tourner une demi-douzaine de salariés, dont on imagine le rapport privilégié de chaque brave travailleur avec chaque brave animal.
3) Le « centre français de recherche sur le renseignement », qui aime à s'appeler du mystérieux acronyme CF2R, est une association loi 1901 dont l'intitulé vise à faire croire qu'il s'agit d'une agence gouvernementale.
4) Éric Denécé, son directeur, est un homme de talent. Pour ce qui est de s'insérer dans la sphère médiatique.
Il a publié un ouvrage mémorable intitulé Écoterrorisme: Altermondialisme, écologie, animalisme. On peut y lire des vérités premières, comme :
« Dès lors que l'on évoque les phénomènes de radicalisation violente pouvant aller jusqu'au terrorisme, la majorité de nos contemporains pense immédiatement aux formes les plus extrêmes de l'islamisme radical. Mais si Al-Qaïda et l'organisation État islamique (Daech) relèvent bien de cette logique, ils sont loin d'être les seuls à poser un problème de sécurité majeur aux pays occidentaux. À côté des djihadistes se manifeste désormais la violence croissante de mouvements de contestation sociétaux ou environnementalistes radicaux. »
Il s'agit d'un homme intègre, qui précise dans sa biographie avoir « notamment opéré en Birmanie, pour la protection des intérêts de Total ».
Éric Denécé partage son inaltérable probité avec des hommes comme Thierry Coste et sa société Lobbying et Stratégies, le lobbyste bien connu des chasseurs, inscrit comme tel à l'Assemblée et au Sénat : il se met du côté de ceux qui payent le mieux (Thierry Coste a au moins le mérite de le reconnaître).
5) Enfin, je tiens à apporter personnellement la preuve de la fiabilité de l'analyse d'Éric Dénécé.
En effet, j'ai pu m'infiltrer dans deux organisations animalistes terroristes, en me faisant passer pour un sympathisant : une organisation de soi-disant psychiatres et psychologues, le PROTEC, et une association de soi-disant vétérinaires, le COVAC.
Ces organisations croulent sous l'argent des banques et des subventions publiques. Rien qu'en leur promettant de publier un article promotionnel, elles m'ont transféré à partir de leurs comptes (respectivement à la Barbade et aux Seychelles) de quoi m'acheter une résidence secondaire à Miami.
Et j'ai pu prendre clandestinement ces photos lors de leurs réunions :
- une réunion du PROTEC :

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- une réunion du COVAC :

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Moi qui suis Breton et fier de l'être, je dis bravo à la revue Paysan Breton pour avoir su nous rappeler que le vrai problème, ce ne sont pas les quelques pitres inoffensifs regroupés sous la bannière de Daech, mais ce sont les redoutables écoterroristes.