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Billet de blog 5 septembre 2016

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Le socialisme des narcos : Venezuela et Bolivie

Il est de notoriété publique que divers régimes politiques d’Amérique latine sont directement impliqués dans le trafic de cocaïne. Voici quelques données qui montrent la pénétration des réseaux mafieux au sein du personnel politique et de la haute administration du Venezuela et de la Bolivie.

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Venezuela

En l’espace d’une vingtaine d’années le Venezuela est devenu un couloir central d’exportation de la cocaïne qui part de la Colombie vers les États-Unis, mais aussi vers les pays d’Afrique et d’Europe. Des officiers supérieurs de la Garde nationale bolivarienne (GNB) ont été impliqués dans le trafic de stupéfiants dès 1993. Pour les désigner, le journaliste Mauro Marcano a forgé le terme médiatique  Cartel del Sol (cartel du soleil), en référence aux « soleils » qui symbolisent le grade de général des forces armées vénézuéliennes[1]. Au fil des ans un nombre croissant de militaires s’est associé au trafic, au point qu’aujourd’hui le terme de Cartel de los Soles est devenu une appellation générique qui désigne non pas une organisation, mais plusieurs filières de militaires et de policiers, parfois en concurrence, qui mettent à disposition, ou imposent, leurs services logistiques aux trafiquants les plus offrants et profitent de leur position pour s’assurer l’impunité[2].

Si bien que les cartels mexicains de Sinaloa, des Zetas et du Golfe qui commercialisent la cocaïne et jouissent du monopole de sa distribution sur les marchés d’Amérique du Nord, et les mafias italiennes (Cosa Nostra et ‘Ndrangheta) qui arrosent l’Europe sont maintenant installés au Venezuela[3].

En mai 2015, des procureurs de New York et de Miami menaient une enquête impliquant le président de l’Assemblée nationale, « le capitaine de réserve Diosdado Cabello, son frère José David Cabello, ministre de l’industrie ayant la haute main sur les douanes, le général Hugo Carvajal, ancien directeur du renseignement militaire, Tareck El-Aissami, gouverneur de l’État d’Aragua et ancien ministre de l’intérieur, Nestor Reverol, commandant de la garde nationale bolivarienne, et le général Luis Motta Dominguez, appartenant au même corps d’armée…Le général Carvajal avait été détenu à Aruba en 2014, à la demande des États-Unis, mais Caracas avait obtenu des autorités néerlandaises sa libération, invoquant l’immunité diplomatique »[4].

Quelques mois plus tard, mardi 10 novembre 2015, deux neveux de l’épouse du président vénézuélien Nicolás Maduro, Cilia Flores, dont un fut élevé par le couple présidentiel, étaient arrêtés à Port-au-Prince, en Haïti, par la police locale, puis remis aux agents de la Drug Enforcement Administration (DEA). Ils sont actuellement emprisonnés à New York  pour avoir tenté d’introduire 800 kilos de cocaïne aux États Unis. La drogue leur avait été livrée par les guérilleros colombiens des Forces armées révolutionnaires de Colombie(FARC). Au moment de leur détention, ils étaient en possession de passeports diplomatiques.Le nouveau parlement du Venezuela a décidé d’ouvrir une enquête à ce sujet[5].

Le 3 août 2016, le chef d’État du Venezuela, Nicolás Maduro, a nommé Néstor Reverol Torres[6], commandant général de la police, à la tête du ministère de l’Intérieur de la justice et de la paix (sic !)[7], alors-même qu’il était sous le coup d’une condamnation pour trafic de cocaïne prononcée la veille par un tribunal de Brooklyn (Ėtats-Unis) : entre 2008 et 2010, il aurait reçu de l'argent pour aider les membres d’un réseau de trafiquants de drogue.

Ajoutons à cela qu’une partie de la cocaïne est acheminée vers l’Iran (à la suite d’accords entre Chávez et Ahmadinejad) et va au Hezbollah qui la commercialise pour financer ses opérations militaires au Moyen Orient, notamment contre Israël[8].

Illustration 1

Bolivie

La situation de la Bolivie est différente en ce que la matière première qui sert à la fabrication du chlorhydrate de cocaïne est produite sur place. Elle provient pour sa très grande majorité de la région du Chaparé dans le département de Cochabamba.  Les syndicats de producteurs de coca y sont regroupés dans une coordination dont Evo Morales est le secrétaire exécutif depuis sa fondation, en 1991. Il s’y produit une variété transgénique de coca[9]dont la feuille, plus grande, plus productive (quatre récoltes par an au lieu de trois) contient plus d’alcaloïdes (jusqu’à quatre fois plus de cocaïne). Alimentée en engrais, bourrée de pesticides et d’herbicides, de saveur amère elle est impropre à la consommation par mastication ou tisane. Pour 95% de sa production elle alimente le circuit de la drogue. À cette production locale vient s’ajouter une partie du stock péruvien qui est raffiné sur place – avec la complicité d’opérateurs colombiens. Et la drogue est acheminée vers les pays voisins (le Brésil principalement) et l’Europe.

Depuis 2005, plusieurs affaires impliquant des proches du pouvoir ont défrayé la chronique. La première concerne Valentín Mejillones Acarapi, considéré  comme un savant et un leader spirituel des indiens aymaras (amauta), qui avait remis le bâton de commandement au président Morales au commencement de ses deux mandats (2006 et 2010), lors des pompeuses cérémonies d’intronisation mises en scènes dans les ruines de Tiwanaku  En février 2011, la police perquisitionne son domicile d’El Alto. Elle confisque 350 kilos de cocaïne et diverses substances chimiques nécessaires pour l’élaboration de la drogue (soude caustique, permanganate de sodium…), pour une valeur de 300.000 dollars. Il est placé en détention en compagnie de son fils et de deux colombiens, puis il est condamné à 12 ans de prison en 2014.

Ce même mois de février 2011, l’ancien directeur de la Fuerza Especial de Lucha Contra el Narcotráfico (FELCN), le général à la retraite René Sanabria Oropeza, alors assesseur des services de renseignement du ministère de l’Intérieur, est détenu à Panamá, et extradé immédiatement aux Etats Unis[10]. Jugé en 2013 par la Cour fédérale de Miami, il confesse qu’il se livrait au trafic de cocaïne et il est condamné à une peine de prison de quatorze ans. L’instruction qui est menée parallèlement en Bolivie implique 22 personnes dont plusieurs officiers de police[11].

Puis en mars 2015, c’est au tour d’un autre chef de la police, Óscar Nina qui avait été director nacional de la Fuerza Especial de Lucha Contra el Narcotráfico (FLCN) en 2009 puis comandant de la Police bolivienne en 2010 et 2011, d’être détenu pour trafic de drogue[12]. Très ami de René Sanabria, il aurait aussi entretenu des liens avec le fils du célèbre trafiquant mexicain, « El Chapo » Guzmán. En décembre de cette même année le colonel Juan Carlos Tapia, chef de la police de la ville de El Alto est arrêté en possession de 42 kilos de cocaïne[13].

Toujours en 2015, on apprend que la DEA s’intéresse à l’entourage immédiat d’Evo Morales. Ses soupçons se portent surWalter Álvarez Agramonte, pilote de l’avion du président; sur Faustino Giménez, un citoyen argentin spécialiste des questions minières proche du vice-président Álvaro García Linera; sur Raúl García, père du vice-président ; sur Yidua Katty Orosco Torres, appelée aussi ‘Katy Alcoreza’, agent des services de renseignements chargés de la protection d’Evo Morales; et sur un juge d’instruction dont le nom n’a pas été communiqué[14].

Enfin, on vient d’apprendre (début août) que le vice-ministre de Defensa Social, Felipe Cáceres – chargé des relations avec les cultivateurs de coca depuis les débuts de la présidence d’Evo Morales, et un de ses plus anciens alliés dans le Chaparé –  aurait proposé à un officier de police de substituer une prise de 300 kilos de chlorhydrate de cocaïne (de haute valeur) par 300 kilos de pâte base (de valeur bien moindre)  [15] ; une pratique connue sous le nom de "volteo de droga”.

Mais le scandale qui touche au plus près Evo Morales est sans doute celui de la famille Terán Gonzales[16]. Fin septembre 2008, deux sœurs Juana et Elba ainsi que l’époux de cette  dernière, Tomás Veizaga, sont appréhendés par la police en possession de 147 kilos de cocaïne. La troisième sœur, Margarita, avait été élue en 2006 en tant que représentante du MAS à l’assemblée Constituante, et il avait été question qu’elle en devienne la présidente.

Engagée très jeune dans l’action syndicale, on lui prête une relation amoureuse avec Evo Morales.  Trésorière (Secretaria de Hacienda) de la Coordinadora de las Seis Federaciones de cocaleros du Trópico de Cochabamba dont Evo Morales est toujours le secrétaire exécutif, elle a organisé avec lui des grèves, des marches, des barrages routiers, pour protester contre l’arrachage des plants de coca du Chaparé. En 2000, elle est emprisonnée avec lui et jugée pour l’enlèvement, la torture et l’assassinat de deux officiers de police, les époux Andrade. Ils furent relâchés faute de preuves. Mais l’accusation ressurgit périodiquement et récemment l’un des plus proches conseillers d’Evo Morales pendant toute cette période, le prestigieux dirigeant syndicaliste des mines Filemón Escobar, a confessé à une journaliste avoir assisté à l’assemblée de 200 cocaleros qui avait décidé d’exécuter les policiers.  Et à la question « Evo était-il présent ? », il a répondu : « Oui oui…Il présidait la réunion avec la Margarita Terán, c’était les plus radicaux… »[17].

Le jugement de Juana Terán Gonzáles a eu lieu en mai 2012. Sa sœur Elba Terán et son beau-frère n’étaient pas présents au procès car ils avaient pris la fuite en décembre 2010 après avoir été remis en liberté sous caution (21 500 dollars) ; une mesure de clémence tout à fait exceptionnelle pour une prise de drogue de plus de 100 kilos.

Juana a été condamnée à 6 ans et 8 mois de prison pour complicité de trafic de drogue. Le parquet avait décidé de faire appel car il estimait que l’accusée était directement impliquée dans le trafic.  Dans ce cas l’accusation d’association délictueuse serait venue s’ajouter à celle de trafic de stupéfiant et la peine encourue allait jusqu’à 25 ans de prison. Mais au bout du compte, après un procès un procès entaché de multiples irrégularités, Juana Terán a été libérée en avril 2016.

Et tandis que sa sœur Elba et son beau-frère ont probablement quitté le pays, Margarita revient sur la scène publique. En 2015, en tant que secrétaire générale de la Federación Única Centrales Unidas del Trópico de Cochabamba elle se fait la porte-parole d’un projet de révision de la loi 1008 (qui régule la culture de la coca)  porté par les cocaleros du Chaparé. Alors que les dispositions actuelles limitent les cultures de coca autorisées à 12 000 hectares, les cultivateurs de coca réclament la possibilité d’en cultiver légalement 40 000[18]. Et le 26 février 2016, on la voit aux côtés d’Evo Morales lors d’un meeting organisé par les fédérations de cocaleros des Yungas du Chaparé pour réitérer leur soutien au président après sa défaite au referendum du 21 février dernier[19].

Les socialismes voyous

Le vocabulaire qu’utilisent les spécialistes de sciences politiques pour caractériser ces régimes d’Amérique latine qui, à l’instar de celui d’Hugo Chávez au Venezuela entendent promouvoir le « socialisme du XXIème siècle »[20]  est  relativement pauvre et convenu : autoritaires ou semi autoritaires, dictatoriaux  ou semi dictatoriaux (dictablanda), populistes surtout … Ces termes embrassent une telle quantité de régimes – du rouge au brun –  qu’ils cachent plus de réalité qu’ils n’en révèlent. Ils sont si usités qu’ils s’édulcorent et la perception que nous en avons se banalise et nous avons tendance à oublier la manière dont, réellement, ils gouvernent.

C’est pourquoi je proposerais la catégorie « socialismes voyous » qui accole à leur propre terminologie (scintillante) une qualification de la réalité de leurs comportements (nauséabonds) – tout en précisant que cette dénomination ne pointe qu’une partie de leurs manières de gouverner[21]. Pour être plus exact, il conviendrait d’établir entre eux une distinction entre ceux qui sont directement impliqués dans le trafic de drogue (Bolivie, Venezuela, auxquels il faudrait rajouter la guérilla des FARC qui, jusqu’à maintenant, régente une partie de la Colombie) et les autres, dont la voyoucratie est alimentée par une corruption massive, mais plus ordinaire ou commune (l’Argentine des Kirchner, le Brésil de Lula, le Nicaragua d’Ortega…). L’enrichissement considérable de la famille Kirchner[22], de celle de Lula[23], ou de l’entourage de Chávez[24] et de celui d’Ortega [25] n’est un secret pour personne. En regard des fortunes amassées par ces familles et réseaux, les gains d’Evo Morales ou ceux, plus conséquents, du clan Linera (le vice-président bolivien) sont très modestes, mais la voyoucratie du MAS fait florès.

Cette terminologie est proche  de celle de Douglas Farah qui, plus généralement – puisqu’il ne ne s’en tient pas aux socialismes auto-proclamés d’Amérique latine –, parle d’Ėtats criminels[26]. Un Ėtat criminel lie ses dirigeants à ceux de l’entreprise criminelle auxquels il concède divers avantages : licences de vol pour leurs avions, passeports diplomatiques pour couvrir leurs agents, permis de port d’armes... À moins qu’il  ne cède une partie de son territoire en franchise à des groupes privés qui s’y livrent à des activités criminelles dont il partage les profits.

Mais ce qui me paraît le plus important et que désigne la dénomination « socialisme voyou » c’est qu’elle met l’accent sur l’imposture de ces gouvernants et de leurs épigones qui affirment représenter les pauvres et leur fait miroiter le paradis sur terre mais s’enrichissent effrontément à leurs dépens par des moyens illicites, et qu’elle pointe du doigt les plus obscènes d’entre ces dirigeants qui, pour constituer leur fortune – et se maintenir en place –, répandent sans vergogne le poison de la drogue.


[1] En France, on parlerait de « cartel des étoiles ».

[2] Pour une vue générale de la question consulter : David Weinberger,  Le Venezuela : un nouvel épicentre du trafic régional et mondial de cocaïne. Drogues, enjeux internationaux n° 6, Décembre 2013,OFDT, 6 p. Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice (INHESJ.
 http://www.ofdt.fr/BDD/publications/docs/efdxdwtc.pdf

[3] .http://www.ofdt.fr/BDD/publications/docs/efdxdwtc.pdf

[4] Paulo Paranagua,  http://america-latina.blog.lemonde.fr/2015/05/21/le-venezuela-plaque-tournante-du-narcotrafic/

[5] http://www.infobae.com/america/america-latina/2016/07/26/el-parlamento-de-venezuela-investigara-el-caso-de-los-narcosobrinos-de-nicolas-maduro/

[6] Il a été  ministre de l’Interior y Justicia d’Hugo Chávez, d’octobre 2012 à avril 2013. Auparavant, en 2009, il avait dirigé la Oficina Nacional Antidrogas (ONA).   http://runrun.es/nacional/273251/perfil-quien-es-nestor-reverol.html

Voir aussi : ¿Quién es Néstor Reverol? http://runrun.es/nacional/273226/nestor-reverol-es-el-nuevo-ministro-de-relaciones-interiores.html

[7] Ce ministre commande toutes les polices, les juges d’instruction et toutes les instances chargées de lutter contre les trafics de drogues.

[8]http://www.infobae.com/2015/10/11/1760376-douglas-farah-en-venezuela-los-vinculos-terroristas-y-el-narcotrafico-son-politica-estado/

[9] Sur la culture de la coca voir : http://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/ed-06-08/010044525.pdf

[10] Los Tiempos, 26 février 2011.  Il a dirigé la Felcnde 2007 à 2008. En 2009 il préside lel Tribunal Disciplinario Superior de la Policía Boliviana jusqu’au  24 janvier 2010. Puis il  devient assesseur du ministère de l’Intérieur au sein du  Centro de Inteligencia y Generación de Información (Cigerin). http://eju.tv/2011/02/narco-escndalo-exjefe-antidroga-y-asesor-de-evo-cae-con-60-k-de-cocana-fue-entregado-a-la-dea/

[11]

http://eju.tv/2011/09/en-bolivia-caso-sanabria-involucra-a-22-personas-alivio-en-el-gobierno-opositores-recin-se-conocern-implicaciones/ ; http://eju.tv/2011/03/el-narco-general-y-el-poder-de-la-cocana/

[12] El général Ninaa dirigé la Fuerza Especial de Lucha Contra el Narcotráfico (FLCN) en 2009, puis  il est devenu commandant de la police bolivienne en 2010 et 2011. http://elcomercio.pe/mundo/actualidad/bolivia-ex-jefe-policial-fue-detenido-narcotrafico-noticia-1795484

[13] http://www.erbol.com.bo/noticia/seguridad/11122015/imputan_un_coronel_de_la_policia_por_trafico_de_droga

[14] http://peru21.pe/mundo/eeuu-investigan-entorno-evo-morales-narcotrafico-2227698

[15]http://www.paginasiete.bo/nacional/2016/8/2/libro-oficial-involucra-viceministro-volteo-droga-104794.html

L’information provient d’un livre à charge contre l’intromission des Ėtats-Unis en Bolivie et les traîtres qui leur servent de relais, intitulé Bolivialeaks où le ministre de la présidence Juan Ramón Quintana a laissé passer (page 270) le résumé d’un message (câble 09LAPAZ464), de l’ambassade des Etats Unis à La Paz, de février 2009, adressé à Washington. Le chroniqueur Francesco Zaratti qui l’a détectée se demande  si cette divulgation est innocente (se "deslizó” inocentemente).

[16] Leur frère Fortunato est agent de la dirección de Sustancias Controladas à Cochabamba.

[17] http://www.paginasiete.bo/nacional/2016/8/3/filipo-estuvo-reunion-decidio-muerte-andrade-104886.html

[18] 23 avril 2015 http://www.eldeber.com.bo/bolivia/margarita-teran-pide-40-000.html

[19] http://eju.tv/2016/02/reaparece-margarita-teran-al-lado-evo-hermanas-fueron-pilladas-cargamento-cocaina-2008/Le referendum devait permettre à Evo Morales de se présenter pour la quatrième fois aux élections présidentielles. Sur cette manœuvre, lire un billet précédent : https://blogs.mediapart.fr/jean-pierre-lavaud/blog/220216/les-premiers-resultats-du-referendum-bolivien

[20] C’est le 30 janvier 2005 que le président HugoChávez  a annoncé dans un discours au 5e Forum social mondial qu’il entendait fonder le socialisme du XXIe siècle au Venezuela.

[21] Une autre de leurs caractéristiques est d’utiliser tous les moyens à leur disposition (légaux ou illégaux, pacifiques ou violents…) pour se maintenir coûte que coûte à la tête du pays qu’ils sont parvenus à gouverner en gagnant une première joute électorale ; et par conséquent d’utiliser la voie démocratique pour gagner le pouvoir puis de détruire la démocratie de l’intérieur.

[22]http://www.lefigaro.fr/international/2013/05/15/01003-20130515ARTFIG00499-questions-sur-la-fortune-des-kirchner.phphttp://www.clarin.com/politica/Dinero-inmuebles-empresas-Florencia-Kirchner_0_1613238705.html ; https://www.verticenews.com/ocaso-judicial-cristina-fernandez-kirchner/

[23] http://www.marianne.net/petrobras-ancien-president-lula-arrete-au-bresil-100240848.html

[24]http://www.interet-general.info/spip.php?article9199  ; https://fr.express.live/2016/06/22/la-fille-dhugo-chavez-est-la-personne-la-plus-riche-du-venezuela/

[25]http://internacional.elpais.com/internacional/2016/08/04/america/1470268415_587452.html ;

[26]https://www.ciaonet.org/attachments/19687/uploads ; http://www.elfinanciero.com.mx/bloomberg/un-multimillonario-nace-en-nicaragua.html

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