001 Le vieux qui voulait changer le monde

La valeur travail n’est pas nôtre. Le travail salarié avec ce qu’il véhicule de subordination et d’exploitation, n’est pas notre idéal. Il est seulement un moyen de vivre, bien-sûr comme tout un chacun nous préférons avoir un emploi qu’une allocation chômage sans cesse revue à la baisse cf. récente réforme.

Et si réenchanter la politique, comme je titrais mon billet du 3 juin, c'était d'abord ne pas accepter la misère comme un fatalité. C'est le sens de mon interpellation des élus de la gauche.

Interpelé par un ami (homme comme l'indique l'absence du e) sur la réalité et/ou la pertinence de l'emploi du mot domination pour décrire les relations (sociales) des hommes vis à vis des femmes, j'ai travaillé pour produire un résumé de ce que j'ai appris des féministes sur le sujet.Voilà le résultat de ce travail.

Loin de s’annuler les mobilisations contre les dominations se surajoutent, se renforcent et tout me laisse à penser que si une nouvelle page de l’émancipation humaines peut s’écrire, nous la devrons d’abord aux luttes des femmes et des organisations féministes.

La politique est une des plus nobles, des plus utiles et plus nécessaires activités humaines. Il faut vous en mêler, ne laissez pas faire les autres.

Dans un an allons-nous, comme d'habitude, d'abord voter pour élire un nouveau président ou une nouvelle présidente (au moins ceux et celles qui votent encore), puis lui accorder une majorité aux législatives ? Une nouvelle fois permettre ce tour de passe-passe par lequel une vingtaine de % deviennent une majorité dans le pays. Ce que j'appelle "un coup d'État démocratique"...

Pour reconstruire notre pays : une priorité s'attaquer à la grande pauvreté, un chemin celui de l'égalité inconditionnelle...

C’est dans ce tourbillon contre-révolutionnaire (si nous remettons les mots à l’endroit) qu’est emporté la catégorie des « vieux ».