Chapitre 2 - pages 79 à 104
Lundi 26 décembre
PREMIÈRES FRICTIONS
Dès le premier jour de la semaine, la tension déjà palpable se transforme en frictions entre Bernard et Pierre. L’une des raisons est la distance que prend le premier par rapport au roman d’Agatha Christie, au profit d’une réflexion approfondie sur Platon et sa conception de la divinité.
Un fait nouveau contribue à tendre encore l’atmosphère. Comme une parodie des « Dix petits nègres », ici, dans le chalet, huit statuettes représentent les huit participants. Sans que l’on sache comment sept d’entre elles disparaissent pour ne laisser en vue qu’une seule, celle du gagnant du dimanche, bientôt suivie de celle du gagnant du lundi. Mais qui opère la manipulation ?
Les soupçons de Bernard se cristallisent sur Pierre. De son côté, la jeune femme qui l’avait réceptionné à l’arrivée, Aurore, en vient à livrer, mais très parcimonieusement, quelques confidences sur sa personne. L’autre jeune femme, nommée Carlotta, d’un style aussi différent que possible de celui d’Aurore (que d’ailleurs, elle n’aime pas), se sent une âme un peu esseulée et ne détesterait pas un contact bien tangible et bien réconfortant avec Bernard. Mais celui-ci n’y semble pas disposé.
Le troisième « flash-back » nous ramène au mois de septembre à Paris. Face au même homme que précédemment, Bernard essaie d’en savoir plus sur le mystérieux « ordonnateur », c’est-à-dire le commanditaire. En vain. En revanche, du côté de l’organisation - qui semble être dans une démarche de recrutement - il est clair que l’on sait certaines choses de la vie antérieure de Bernard que celui-ci aurait préféré garder secrètes.
Du nouveau roman dont on parlait le mois précédent, on en vient à l’OULIPO et aux ateliers d’écriture. Bernard repart une troisième fois, généreusement rémunéré .
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