Le 5 avril 2019, Emmanuel Macron annonça la création d'une commission chargée d’étudier les archives françaises sur le Rwanda. La composition de cette commission a été rendue publique jeudi 17 octobre 2019. Ce mois-ci, c'est la découverte de la participation d'une historienne aux points de vues négationnistes qui remis en lumière l'existence et le travail de cette commission.
Nos enfances cassées, nos adolescences brisées, nos vies d’adultes si dures. Vos privilèges, si criants. Nous préparons nos enfant au racisme des vôtres. Nous ne pouvons même pas attendre de vous que vous éduquiez votre progéniture à ne pas être raciste car vous vous pensez hors du problème.
Pour une fois, la nouvelle a retenti au sein des milieux avertis et au-delà. Félicien Kabuga, vieillard millionnaire, présumé génocidaire, issu des premiers cercles du pouvoir extrémiste rwandais au sein du clan mafieux du couple présidentiel Habyarimana, a été arrêté à Asnières-sur-Seine le samedi 16 mai 2020 à 6 heures du matin.
Nous avons souhaité, avec mon amie Nancy, nous adresser à nos semblables, les jeunes rwandais.e.s de notre génération. À ces jeunes rwandaises et rwandais qui comme nous et pour diverses raisons, n'ont pas été guidė.e.s afin de s'approprier notre histoire nationale ainsi que notre mémoire douloureuse mais néanmoins résiliante.
Pierre Péan est mort jeudi 25 juillet dernier. Le traitement médiatique de son décès en dit long sur ce que de nombreuses personnes appellent « un malaise bien français ».
A l’approche de la 25ème commémoration du génocide contre les Tutsi le 7 avril, nous appelons l’ensemble des rédactions françaises à un sursaut pour le respect et la vérité.
"On la voyait depuis un moment sur les réseaux sociaux, notamment pour son engagement sur la question de la mémoire du génocide contre les Tutsis. [...]"
Je souhaitais répondre ici aux questionnements qui ont suivi mon dernier article sur la série Black Earth Rising : « Mais pourquoi le négationnisme ? Quel en est le but ? Est-ce toujours de l’idéologie, ou bien de l’ignorance ?». À l’approche des 25èmes commémorations officielles du génocide contre les Tutsi, le 7 avril prochain, ces interrogations sont cruciales.