Depuis le début des années 2000, la mise en place de politiques néolibérales dans les universités s'accélère à travers le monde. Dans certains pays, les universités comme lieux de production et de diffusion des connaissances sont réformées jusque dans leurs missions fondamentales par les capitalistes.Panorama mondial de différentes expériences et de quelques alternatives.
À l’étape actuelle, la nouvelle gestion publique, élément doctrinal central, en rendant l’étudiant « consommateur » de formation, a transformé en profondeur le rôle des universités.
À propos des universités, on évoque en termes presque magiques Humboldt et le « modèle allemand ». De quoi s’agit-il ?Cela se réfère à la recréation d’une université de type humaniste au début du XIXe siècle à Berlin par Guillaume de Humboldt, alors ministre des cultes et de l’instruction du royaume de Prusse. Il était en liaison avec le courant néohumaniste de l’époque qu’incarnaient non seulement son frère Alexandre, grand chercheur et géographe, mais aussi Schleiermacher et d’autres grandes figures intellectuelles allemandes.
Développement de la recherche scientifique, transmission et partage des connaissances, nouveaux pouvoirs, citoyenneté éclairée, la science au service de l’innovation et de l’emploi sont les axes du projet communiste.
La connaissance est plus que jamais un enjeu de classe. Du développement scientifique à l’exercice de la démocratie, de la culture à la formation des travailleurs, de l’émancipation de l’individu à la production de valeur, la connaissance occupe un rôle inédit dans nos sociétés.
Connu pour être l'un des plus grands photographes du XXe siècle, Henri Cartier-Bresson est le sujet d'une nouvelle exposition à Paris. Si on connaît son parcours chez les surréalistes et comme l'un des pères fondateurs du photo reportage, cette rétrospective remet en valeur son parcours militant notamment pendant la guerre d'Espagne. Photographe pour le mensuel communiste Regards avec Robert Capa, Cartier-Bresson avait suivi le mouvement ouvrier de l'entre-deux-guerres en y apportant la richesse formelle des avant-gardes.
En février, j’ai revu Ernesto Cardenal au Nicaragua lors du festival international de poésie de Granada, la ville où il a vu le jour en 1925, dans une famille aisée. Il avait comme toujours sa tunique, blanche comme sa barbe, et son inévitable béret noir. Prêtre catholique, Ernesto Cardenal a participé à la révolution sandiniste et il est l’une des figures majeures de la Théologie de la Libération.
On ne parle déjà que de ça dans les autobus et les cafés, autour des tartines comme des cendriers : la Coupe du monde de football approche ! Brasilia, Salvador, Rio vont accueillir l’événement mondial. Politiquement et socialement, les commentaires n’ont pas manqué : corruption, inflation, mobilisations… Mais laissons là l’écume pour plonger, en quelques lignes, dans les mouvements profonds des eaux brésiliennes.