«Le vent se lève!...Il faut tenter de vivre » Le Cimetière marin ( Paul Valéry ), 風立ちぬ, Kaze Tachinu, Château Kînz, Chateau Zînk, Zink Tchâ Eau, Mf ...
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« Un ÊTRE merveilleux me presse … »
« Les cils me piquent. Une larme brûlée a attaché dans ma poitrine.
Sans crainte, je pressens l'orage, je le sens venir.
Un être merveilleux me presse d'oublier quelque chose
On étouffe, et cependant, jusqu'à la mort on a envie de vivre.... »
«Le vent se lève!...Il faut tenter de vivre » Le Cimetière marin ( Paul Valéry ), 風立ちぬ, Kaze Tachinu, Château Kînz, Chateau Zînk, Zink Tchâ Eau, Mf ...
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Grand Nuage iPhone KT 7 sept
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Crépuscule IPhone KT 30 août
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« Les cils me piquent. Une larme brûlée a attaché dans ma poitrine. Sans crainte, je pressens l'orage, je le sens venir. Un être merveilleux me presse d'oublier quelque chose On étouffe, et cependant, jusqu'à la mort on a envie de vivre.... » Moscou, 1931, Ossip Mandelstam ( trad m tessier )
" Je ne sais pas pourquoi cette idée d'être mort pour toujours me poursuit."
iPhone KT " Hiva Oa" ( d'après P. Gauguin ), Bronze de José Bonhomme
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Artémis
La Treizième revient… C’est encor la première; Et c’est toujours la seule, ou c’est le seul moment; Car es-tu reine, ô toi ! la première ou dernière ? Es-tu roi, toi le seul ou le dernier amant ?…
Aimez qui vous aima du berceau dans la bière ; Celle que j’aimai seul m’aime encor tendrement : C’est la mort, ou la morte… O délice ! ô tourment ! La rose qu’elle tient, c’est la Rose trémière.
Sainte Napolitaine aux mains pleines de feux, Rose au coeur violet, fleur de sainte Gudule : As-tu trouvé ta croix dans le désert des cieux ?
Roses blanches, tombez ! vous insultez nos dieux, Tombez, fantômes blancs, de votre ciel qui brûle : – La sainte de l’abîme est plus sainte à mes yeux !
Le soleil que sa halte Surnaturelle exalte Aussitôt redescend Incandescent je sens comme aux vertèbres S'éployer des ténèbres Toutes dans un frisson A l'unisson Et ma tête surgie Solitaire vigie Dans les vois triomphaux De cette faux Comme rupture franche Plutôt refoule ou tranche Les anciens désaccords Avec le corps Qu'elle de jeûnes ivres S'opiniâtre à suivre En quelque bond hagard Son pur regard Là-haut où la froidure Éternelle n'endure Que vous le surpassiez Tous ô glaciers Mais selon un baptême Illuminée au même Principe qui m'élut Penche un salut.