En dehors d'un vocabulaire fleuri (pute, salope, pétasse, etc), les accusations qui reviennent incessamment, de manière obsessionnelle, dans les commentaires postés par les partisans de Tariq Ramadan, incriminent, comme d'habitude, un "complot sioniste" dont Henda Ayari serait la marionnette.

On en veut pour preuve le nom de son avocat, qui porte un nom juif.

On l'accuse de reverser une partie du produit de la vente de son livre à l'association Europe Israël.
On la met en cause pour avoir dénoncé un meurtre antisémite.
Sans le moindre respect pour la victime de cet acte barbare.
Et sans cesse, sans trêve, revient cette incrimination, obsessionnelle, à la façon de Céline ou de Rebatet du clavier, des Juifs et des sionistes:



On peut s'étonner que Tariq Ramadan, qu'on nous présente comme un homme courtois, respectueux, qui ne ferait pas de mal à une mouche, soit défendu par de pareilles hordes de furieux antisémites, tout droit sortis des années trente.
On peut s'étonner, aussi, que Tariq Ramadan ne prenne pas publiquement ses distances avec de pareils défenseurs, dont il ne peut ignorer l'existence.
Car, depuis une semaine, les messages de cette nature déferlent par centaines sur tous les espaces disponibles d'internet.
Cette déferlante antisémite est une affaire dans l'affaire, qui rappelle, toutes proportions gardées, les commentaires de la liste des souscripteurs pour le monument Henry, durant l'affaire Dreyfus.
Mise à jour, le 28 10 2017:
Un article, publié dans Le Monde, constate et documente à son tour ce déferlement de haine antisémite:
