C'est une litanie. « Les otages sont la seule raison pour laquelle la guerre à Gaza continue », vient de répéter Benjamin Netanyahu. Au 650è jour, alors que des centaines de bulldozers israéliens rasent des villes entières et que les soldats redoutent d’écraser des otages sous les décombres, leur libération sert encore à justifier l'éradication de Gaza.
À Bruxelles, le débat qui fait rage sur le nouveau plan régional de mobilité met en jeu les habituels antagonismes entre défenseurs et opposants à la voiture, et ce n’est pas tendre. Mais au-delà des positions tranchées, il agit comme un révélateur de l’état de la démocratie urbaine, de l’accélération des inégalités sociales et du déni qui continue à entourer les questions écologiques.
Vu de Bruxelles, le récit de trois semaines où nos vies ont basculé dans une hallucination collective, dans les prémisses d’une société de la « distanciation sociale ». Trois semaines entre « pouvoirs spéciaux », impréparation et gestion criminelle de la crise sanitaire, au bout desquelles la colère, elle aussi, pourrait devenir virale.