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C’est la vingtième lettre de l’alphabet grec. Υ, υ, en grec, c’est la lettre qu’on nomme l’upsilon, l’ύψιλον.
Pour nous, la lettre a la forme d’un U. Ce -u grec nous a donné notre fameux -i grec. En allemand, Y est resté un upsilon. Ainsi, la fin de l’alphabet allemand donne X-Y-Z soit iks-upsilon-tzèt.
L’upsilon, c’est là qu’est l’os ?
Un os du corps humain, l’os hyoïde, porte un nom qui vient de la forme qu’il partage avec l’upsilon minuscule, υ (le mot hyoïde vient d’ὑοειδής). Cet os est uoïde. Le sot-l’y-laisse, ce fameux os de poulet (le wishbone) ressemblerait, lui, plutôt à l’upsilon majuscule, Υ.
La lettre dérive d’une lettre phénicienne qui signifie « crochet, hameçon ». Qu’a-t-elle attrapé ?
Alors que le rhô a attrapé un rhume, ce -u grec a attrapé un -i. Ce -u grec se dit -i dans l’alphabet latin. Ainsi un mot emprunté au grec et qui comportait un upsilon se verra généralement attifé d’un Y en français. Dionysos, par exemple (Διώνυσος).
Dans l’Antiquité, l’upsilon symbolisa la bifurcation. En effet, les philosophes pythagoriciens trouvaient que cette lettre grecque, par sa forme, ressemblait à un carrefour. Une route puis deux voies. Laquelle choisir ? Vice ou vertu ?
Indices : Le jambage droit indique le bon chemin. Le gauche, c’est le ravin.