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J’ai fait un rêve et c’était Areva. Un cauchemar.
On rêve tous d’un bon gros géant qui aime les schnockombres et la frambouille. Pas d’un géant qui mange les humains.
Un contact, un semblable, un fil fraternel de Mediapart est en procès pour avoir relayé un texte qu’il n’a pas écrit. Il n’a pas dit lui-même, mais redit, repris plus fort. Mea megaphona culpa. (pour un petit récapitulatif : https://blogs.mediapart.fr/juliette-keating/blog/120716/peut-critiquer-areva)
Ne dites pas « j’ai rêvé » mais j’Areva.
Personne ne veut être pendu pour tout ce qu’il n’a pas écrit, ni pour un lien hypertexte qu’il n’a pas à assumer verbatim.
Alors que le géant pourrait tout laisser roupiller, le voilà qui torpille un citoyen lambda. Le modeste blogueur est victime d’un ogre dans l’agora.
On mérite donc l’arme nucléaire pour avoir tapoté sur les touches d’un clavier ? Gare. D’avides vengeances peuvent engendrer des David dont il n’est pas toujours facile de laver la fronde. Ouf ! Les héros sont peu nombreux et les géants ont souvent la vie belle. De quoi, logiquement, les rendre plus bienveillants avec les petits, les obscurs, les sans-grades.
Notre ex-compagnon du club serait-il coupable d’une attaque ad nominem, d’une atteinte à l’image. L'image ? Areva lit mal si elle croit que son image est écornée. Autant parler de ce qu’on connaît. Le club est un espace vaste, certes, mais à la portée modeste. Si le fil des commentaires se fait parfois électrique c’est sans le recours systématique au nucléaire. JJMU étaient quatre initiales que nous étions nombreux à aimer voir apparaître. Des initiales bien nourries qui siglaient une colère sincère. Des irenitiales, si on peut oser ce néologisme. JJMU, il y en avait pas un sur cent et pourtant il existait, avec son côté espagnol à ruer dans les commentaires.
Dans cette affaire, on lui fait porter le chapeau. Devant l’effarante minceur du fait d’avoir collé un lien hypertexte, il faudrait plutôt dire qu’on lui fait porter la Kafkette. France ou Franz ? J’ai fait un rêve et c’était Areva.
Le débat dans la cité se heurterait-il au droit de citer ? Le kwh contre le kilo de Voltaire ?
L’éclair d’intelligence peut encore être nucléaire. Vite ! Un réveil.