Première tribune/« Tshilombo, les 5 visages d'une diplomatie dispendieuse »/#DiplomatieSpectacle #PrestigeSansPain #FatshiEnVoyage #CongoOublié #PrioritésRenversées 🧠 5 volets, 5 angles d’analyse, 1 appel à la conscience citoyenne. 👉 À lire, à partager, à discuter. #RDC #Tribune #Diplomatie #Tshisekedi #Tshilombo#les 5 visages d'une diplomatie dispendieuse#LwakaleMubengay
À Davos, Kinshasa parade. À Kinshasa, le peuple mendie. La diplomatie du régime Tshisekedi se pavane sur les scènes internationales, mais oublie les scènes locales. Derrière les flashs, les factures s’accumulent. Derrière les accolades, les écoles s’effondrent.

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Depuis l’accession au pouvoir de Félix Tshisekedi, la diplomatie congolaise semble s’être muée en une tournée permanente de prestige. Sommets internationaux, forums économiques, rencontres bilatérales en cascade… Le président voyage, s’affiche, serre des mains. Mais derrière les flashs, les résultats se font attendre.
Le coût de cette diplomatie spectacle est vertigineux. Des millions de dollars engloutis dans des déplacements, des hôtels de luxe, des délégations pléthoriques. Pendant ce temps, les hôpitaux manquent de seringues, les écoles d’immeubles pour les abriter, et les routes de bitume.
À New-York, Genève, Addis-Abeba ou à Davos, Kinshasa parade. À Kinshasa, le peuple mendie !
Des millions pour des sourires. Des kilomètres pour des silences. Le Congo mérite mieux qu’un théâtre diplomatique.
Face au monde entier, le peuple congolais n’a jamais été aussi visible… dans sa misère. Et pourtant, le régime continue de miser sur l’image, comme si le rayonnement international pouvait compenser la misère, la précarité et l’effondrement local.
Cette diplomatie dispendieuse n’est pas seulement inefficace. Elle est indécente. Elle trahit une vision du pouvoir où le paraître l’emporte sur l’être, où la reconnaissance extérieure supplante la responsabilité intérieure et la conscience de servir son peuple avec compétence et efficacité.
Il est temps de redéfinir les priorités. De cesser de courir après les projecteurs et de rallumer les lampes dans les salles de classe. De troquer les tapis rouges contre des routes praticables.
Le Congo mérite une diplomatie enracinée, sobre, utile. Une diplomatie qui parle moins, mais agit plus. Une diplomatie qui commence à Matadi, pas à Manhattan.
Eclairage,
Chronique de Lwakale Mubengay Bafwa