Faisant désormais l’unanimité contre eux, le dealeur et receleur Tshilombo ainsi que sa bande de frappeurs doivent absolument déguerpir. Cependant, voir aujourd’hui l’imposteur et génocidaire des millions de Congolais, chassé du pouvoir hier par une mobilisation populaire sans précédent, prétendre incarner l’alternative et jouir des soutiens massifs au Congo même, est une des pires insultes au peuple congolais…
Scandale géologique, inépuisable réservoir de trésors, eldorado réel etc, des expressions sont légion pour illustrer que le Congo est une des terres les plus convoitées au monde. En conséquence, pour rester un pays souverain, les Congolais doivent faire de leur défense nationale la priorité des priorités. Mais, la défense nationale d’un pays est une gageüre sacrée. Prioritairement, c’est à ses d’élites[i] qu’il revient de la relever. Mais, au Congo, plongées dans la torpeur comme de piètres citoyens depuis les cruautés imposées à Lumumba et Mulele, les élites renoncent lâchement à leur noble devoir. Corrélativement, la scène politique congolaise est dominée par des médiocres, des mercenaires ou des stipendiaires mis en place par les envahisseurs avérés de la RDC. Aussi, désormais à son paroxysme, la crise congolaise en cours peut se dénouer de manière heureuse et durable, si les élites congolaises sortent de leur coupable hébétude pour rallumer le flambeau jadis vaillamment porté par Kimbangu, Lumumba, Mulele ou autres ; tels que le Général Félix Budza Mabe Nkumu Embanze, le Colonel Mamadou Mustafa Ndala, Rossy Mukendi Tshimanga. Et, le secret de la révolution émancipatrice réside dans l’organisation. Partir donc de la base à l’élite ; car, un leader sans troupe est une coquille vide.
Si, directement ou indirectement, le désormais incontestable imposteur et génocidaire des millions Congolais, chassé du pouvoir hier par la mobilisation populaire, ose revenir narguer ses victimes en s’exposant crânement lui-même comme alternative aux moult et variées turpitudes de la bande de « frappeurs », certes, la faute en incombe d’abord aux jouisseurs ; mais pas que… En effet, prétextant que le Congo est dans un dangereux gouffre, où il ne cesse de plonger et de s’enliser irrémédiablement, le certifié faussaire et mercenaire étranger a rompu son silence brusquement et ne s’offusque pas à proposer fièrement son pacte citoyen personnel destiné à sortir le pays des profondeurs de l’abîme ; où sa propre satanique création et ses pernicieuses manigances l’ont précipité. Ce machiavélique discours, en apparence empreint de patriotisme et d’une vision lumineuse pour l’avenir du Congo, est un funeste dédale dont il faut hardiment se méfier ; car, le félin a su astucieusement capter et canaliser l’attention d’une nation en plein désarroi et en quête de solutions aux graves crises multiformes qui l’affectent. Le défi est complexe et immense. Il faut beaucoup de subtilité pour le relever.
Aussi, la question de l’incarnation de l’alternative aux turpitudes de Tshilombo ne saurait se circonscrire à la dualité entre le receleur et usurpateur unanimement rejeté par le peuple et son diabolique géniteur. Les lignes et pages, qui suivent, se veulent aussi bien une démonstration du piège que le retour de l’imposteur et sa brillante allocution tendent au peuple congolais, que le danger fatal que la léthargie prolongée des élites fait courir indéniablement à la Patrie.
Teneur et ampleur d’un leurre bien entortillé
Combien sont-ils déjà, de bonne foi, disposés à se laisser berner par cette séduisante présentation des faits ?
En effet, lorsque Kanambe appelle à un pacte entre les citoyens congolais pour instaurer une cohésion nationale et promouvoir une gouvernance responsable, cette initiative répond aux attentes du moment, est encourageante et a de quoi séduire. Car, ce pacte vise notamment à mettre de côté les oiseuses chicanes politiques et tribales pour se concentrer sur les défis économiques, sociaux et sécuritaires. L’objectif affiché étant de reconstruire un État fort et de restaurer la dignité des Congolais. Les points forts du discours :
- patriotisme affirmé, parce que Kanambe se présente en leader préoccupé par l’avenir de son pays, prêt à rassembler toutes les forces vives pour bâtir un avenir meilleur ;
- vision stratégique, parce que le discours met l'accent sur la nécessité de réformes structurelles et de cohésion nationale ;
- appel au soulèvement populaire, car le pacte citoyen implique directement les citoyens, les plaçant au cœur du changement.
Combien sont-ils déjà, de bonne foi, disposés à se laisser berner par cette séduisante présentation des faits ? A eux, s’ajoutent ceux qui, en quête de positionnements depuis des lustres, seraient enclins à croire, enfin, à l’accommodement opportuniste de leurs destins. Alors qu’après 18 ans de règne au sommet de l’un des Etats les plus oligarchiques du monde, le mercenaire et génocidaire Kanambe ne peut que compter sur d’innombrables inconditionnels… Sa critique de l’armée nationale congolaise, qu’il accuse d’être devenue un instrument de tyrannie au profit du pouvoir inique, pourrait lui permettre de rallier nombreux segments de la population, surtout parmi ceux qui ont expérimenté les exactions de ladite armée et, voire même, des factions militaires désabusées par l’arbitraire.
Doucereux panégyriste face à son propre bilan fièrement idéalisé
De l’autopromotion pour s’imposer comme véritable voie de recours…
Faisant abstraction de nombreux crimes commis sous ses longs mandats de 18 années à la tête de la RDC, le mercenaire et génocidaire Kanambe se livre à une auto-évaluation très positive de sa gouvernance. Avec bonheur, citations en appui, il s’est appliqué à modifier la perception que beaucoup d’observateurs ont de sa stature d’homme d’Etat en polissant au mieux son image et en se posant en gouvernant responsable et bon gestionnaire. Face à l’actuel tableau apocalyptique d’un Congo plongé dans des abysses insondables d’océan suite aux tragiques carences du régime de Tshilombo, le cruel mercenaire a donc beau jeu d’y opposer un bilan idéalisé de l’âpre joug qu’il a imposé aux Congolais pendant des lustres avec l’aide de sa fidèle coalition tutsie. S’il rappelle avoir hérité en 2001 d’un « pays au bord de l’implosion, miné par une longue dictature et d’harassantes guerres archères, sans institutions républicaines, économiquement en faillite et socialement déchiré », c’est pour mieux mettre en exergue ses prouesses léguées en 2019 :
- « un pays réunifié, largement pacifié » ;
- « une nation reconstituée, réconciliée et fière de sa diversité » ;
- « un État doté d’une constitution progressiste et des institutions fonctionnant harmonieusement » ;
- « une économie dynamique et résiliente, débarrassée du fardeau de la dette » ;
- « une armée nationale républicaine de plus en plus professionnelle » ;
- « une démocratie en constante consolidation, avec l’organisation de trois cycles électoraux sur fonds propres »...
Une quasi exhaustive énumération en vue de mieux mettre en lumière les principaux acquis allègrement dilapidés par frivolité. Cependant, l’imposteur, mercenaire et génocidaire Kanambe se fait des illusions ; parce que le peuple congolais n’a pas déjà oublié, et il ne le fera jamais, ses massives violations des droits humains sur tout le vaste territoire martyr du Congo. Les Congolais se rappellent notamment la dureté et la persistance des conflits armés dans l’Est du pays, la répression des opposants et des manifestations avec son corrélat d’innocentes victimes, la corruption endémique et cette longue série de processus électoraux systématiquement entachés d’énormes irrégularités. Ainsi, en 2019, s’est-il superbement moqué du peuple en falsifiant les résultats électoraux pour écarter le vainqueur, Martin Fayulu avec plus de 62 %, et imposé à dessein un fainéant jouisseur ; dont il avait large connaissance du nocif profil.
Mais, qui lui pardonnera de n’avoir jamais saisi une de ses multiples occasions d’adresse à la Nation pour présenter aux Congolais ses excuses ou leur exprimer de la compassion pour tant de préjudices qu’il leur a fait subir ?
Cet ultime méfait n’est pas seulement un coup de grâce porté à la bégayante démocratie ou un simple ajout à une fastidieuse liste des forfaits et récidives de son long régime dont la vive fraîcheur dans les mémoires des Congolais n’est que traumatisante ; c’est surtout la grande démonstration de son indicible mépris envers le peuple congolais et de sa volonté manifeste d’hypothéquer, voire de compromettre irrémédiablement, l’avenir du pays qui lui a tout donné. Comment s’y prendrait-il pour faire oublier qu’il est à l’origine de la défaillance de toutes les institutions du Congo ; qu’il a régentées à sa guise 18 ans durant ? Marquée par d'innombrables crimes de sang et des délits économiques graves, qui défrayent encore la chronique jusqu’à ce jour, sa gouvernance a également été sévèrement critiquée pour ses méthodes autoritaires et le maintien exprès permanent des conflits ethniques. Qui lui pardonnera de n’avoir jamais saisi une de ses multiples occasions d’adresse à la Nation pour présenter aux Congolais ses excuses ou leur exprimer de la compassion pour tant de préjudices qu’il leur a fait subir ?
Une critique au vitriol de la gouvernance du monstre qu’il a créé
Un cinglant réquisitoire en guise de disqualification du dauphin qu’il a autrefois encensé et imposé avec mépris aux Congolais…
Collant aux évidences déjà unanimement confirmées par moult observateurs, le mercenaire et génocidaire Kanambe se livre à une évaluation intégralement négative de l’action de sa propre créature politique ; qu’il a imposée avec mépris aux Congolais. Il s’est ainsi appliqué à démontrer que le pays s’englue désespérément dans la mare par manque de leadership idoine. En disqualifiant totalement son conjuré du « Compromis à l’africaine », Kanambe escompte incarner l’alternance, prendre l’initiative du débat et orienter les discussions vers la délibération et le consensus productif. Il quête ainsi des soutiens et des alliances de circonstances pour fermer la parenthèse de l’incurie, de la cleptocratie[ii] et de la prévarication qu’il a lui-même ouverte. Délégitimer profondément le régime en place, en le présentant comme principale source des calamités qui frappent le Congo, pour se proposer comme option de substitution, voilà qui motive une charge accablante à l’encontre d’un dauphin à dessein rigoureusement choisi et avec qui l’imposteur a construit des alliances opportunes et complices depuis des lustres. Parmi les points saillants du bilan que Kanambe dresse du régime de l’entêté dealeur, sarcasme pointu en appui, l’accent est notamment mis sur :
- Règne de l’arbitraire, une dictature rythmée par des violations massives de la Constitution, c’est l’« ivresse du pouvoir sans limite» qui le justifierait, selon Kanambe. Il relève en outre une série de remises en cause, de reniements et insiste sur les violations mijotées de la Constitution. Le remaniement de la Cour Constitutionnelle et l’inversion de la majorité parlementaire FCC illustrent ce penchant irrésistible à la dérive. Actes d’autant plus gravissimes qu’ils cassent les fondements de l’État de droit pour de simples raisons de commodité politique, martèle-t-il ;
- manque de légitimité dans le processus démocratique lui-même explicitement démontré par l’affligeant processus électoral de décembre 2023, entièrement vicié du début à la fin. Car, organisé en violation du cadre juridique et de normes internationales ad hoc et en s’appuyant sur une structure organisatrice illégalement instituée. L’ampleur sans précédent de la fraude se conjugue aux autres criantes forfaitures pour amplifier l’illégitimité des institutions et de leurs animateurs à tous les niveaux ;
- gestion déficiente des affaires publiques, illuminée notamment par le populisme et la démagogie, le mensonge et l’arrogance, la discrimination et la stigmatisation […], l’institutionnalisation du tribalisme et du népotisme, l’opposition de communautés nationales les unes aux autres, le discours de haine et l’injustice ainsi que l’impunité… Des perversions très graves qui ont fini par détruire la cohésion nationale et le vivre ensemble pour semer, partout dans le pays, un climat politique hautement délétère ;
- état failli, en déliquescence totale; parce qu’il ne peut plus assurer ses fonctions régaliennes primaires et qui, malgré l’augmentation des recettes publiques, est en proie à des difficultés économiques majeures telles que l’hyperinflation à un rythme ahurissant, l’absence d’investissements structurants, l’endettement public galopant, l’avarie totale des infrastructures et leurs corrélats directs : goulots d'étranglement. Débouchant au niveau social, il épingle l’aggravation du chômage, le cumul des arriérés impayés de salaires, la baisse excessive du niveau de vie partout, l’expansion de la famine, la hausse de l’insécurité etc...
- instrumentalisation des institutions en les déviant des missions règlementaires leur imparties par abus de position et à des fins politiques, partisanes ou personnelles. Cas du Parlement réduit à une simple chambre d’enregistrement, ou du pouvoir judiciaire ainsi que de la police et des services de renseignement devenus « des instruments d’oppression au service d’une dictature tyrannique» ; rôle partagé avec les milices tribales instituées.
Déjà largement répandues dans la population, ces incriminations ont eu beaucoup de résonnance auprès de nombreux Congolais, en quête de changement et de solutions concrètes pour sortir de la crise. Cependant, en plus de l’imposture et du mercenariat, dont il fait lui-même déjà objet, la gouvernance de Kanambe n’a-t-elle pas été marquée par les mêmes accusations d’assassinats à large échelle, de corruptions, de monopolisation de pouvoir, de collusion avec les étrangers, de manque de transparence etc... Son éventuel retour sur la scène politique congolaise, non seulement raviverait et croîtrait des tensions politiques et sociales ; mais, plus grave encore, confirmerait le renforcement de l’emprise tutsie sur le Congo.
Une véritable déclaration de guerre
Après avoir réussi à s’affranchir de la tutelle de son promoteur, jusqu’à le contraindre à s’exiler loin du territoire congolais et de ses prestigieux biens volés au peuple congolais chosifié et profusément cumulés pendant des années, le dealeur Tshilombo s’est-il laissé griser en voulant humilier ouvertement son géniteur politique ? A explorer entre les lignes la solide allocution de ce dernier, force est de constater qu’il expose un plan d’une froide vengeance. La guerre semble désormais ouverte entre les conjurés de la défenestration de Martin Fayulu et de l’humiliation du peuple congolais à l’issue du passionnant scrutin de 2018. Électrisantes et captivantes auraient été leurs hostilités en perspective ; d’autant que Kanambe a promis de descendre sur le terrain pour un face-à-face qui, au vu des forces mobilisables de chaque côté, s’annonce épique. Kanambe contre Tshilombo, qui semble en mesure d’avoir le dernier mot ? Toutefois, tout semble cousu de fil blanc pour coincer le peuple congolais…
Est-ce pour en accroître le suspense et l’intérêt que Tshilombo s’est appliqué à faire semblant d’éloigner méthodiquement l’imposteur du cercle de pouvoir, puis feindre de l’humilier publiquement pour en crédibiliser les scenarii ? Réciproquement, l’imposteur n’a-t-il pas d’abord fait le mort, avant de simuler des représailles ? L’hypothèse d’un arrangement mutuellement consenti pour faire atterrir en douce la balkanisation n’est pas à exclure. Néanmoins, elle n’est pas la seule et l’hypercomplexité de la situation plaide pour ne rien exclure de peur surtout d’être confronté à une surprise fatale subite. Par prudence, nous devons nous attendre à tout…
Notamment à une verte vengeance. En ce sens, l’imposteur blessé prépare-t-il son coup depuis un moment ! Il aurait alors pris le temps d’avaler ses émotions pour mieux apprêter son coup. Il faut alors s’attendre à ce que l’impassible assassin de M’Zee frappe encore plus fort. Aussi, bien que prononcée de manière très calme et sur un ton bien posé, cette allocution du mercenaire et génocidaire des Congolais, largement suivie et commentée à travers le monde, reflète, transpire et dissimule mal une verte colère qui a fini par s’extérioriser finement dans un riche et étincelant épilogue.
Avec une brûlante rage contenue et en des termes bien convenus, Kanambe déclare donc une véritable guerre à son dauphin, jadis chéri. Son langage subliminal et ses appels hyper-codés sont rigoureusement choisis pour exprimer solennellement des desseins à réaliser résolument à court et moyen terme. Il affiche une ferme détermination à déboucher sur des résultats concrets. L’ex-kadogo conclut exprès son speech en appelant chacun à jouer sa partition et s’engage corrélativement à jouer la sienne. Il souligne alors qu’il est un ancien soldat « ayant juré de défendre la patrie jusqu’au sacrifice suprême ». Stipulant en outre qu’il est un ancien chef de l’Etat qui veut « restaurer la démocratie en revenant aux fondamentaux d’un véritable État de droit » ; on peut se demander laquelle des partitions tendra-t-il à privilégier sur le terrain ? Est-ce celle d’ancien chef de guerre mémorable ou celle de Président rassembleur qu’il a été ?
Allié au Mouvement du 23 mars (M23), dont la campagne militaire éclaire et éclatante sur le Nord et Sud-Kivu a laissé tout le monde médusé. Si, avec de rayonnantes villes telles que Goma et Bukavu dans son escarcelle, le fondateur et chef de l'Alliance Fleuve Congo (AFC), Corneille Nangaa, malgré son passé controversé, n’a mis que quelques mois pour s’attirer des sympathies de ceux qui guettent un changement politique au Congo ; que manque-t-il au mercenaire milliardaire de faire mieux ? Perçue et souhaitée comme un grand renforcement de celui-ci, la présence de Kanambe aux côtés ou au-dessus de Nangaa dans cette coalition militaire redoutée ne peut qu’accroître la conjecture de voir les rebelles renverser Tshilombo. Face à un cleptocrate, perçu par la majorité de la population, non seulement comme incapable de répondre aux défis fondamentaux du Congo, mais également comme fossoyeur du pays par ses ahurissantes gabegies financières intarissables, ses élans tribalistes hallucinants, l’avènement de ce soldat de renom aux côtés des troupes réputées excellentes au combat avec des visées vertement agitées n'augure rien de bon. Le crépuscule de la cleptocratie est là.
Lorsque Kanambe se dit prêt à « assumer [ses] responsabilités devant le peuple », l’imposteur laisse entrevoir une farouche volonté de jouer un rôle plus prépondérant que jamais dans le dénouement de la crise. Il devra néanmoins voguer sur un terrain politique délicat, piégé par des défiance et des divisions. Son appel à la mobilisation populaire et à l’implication citoyenne directe constitue le cœur d’un vibrant message ; qui ne laisse personne indifférente. En se positionnant comme un rassembleur, il pourrait capter des pans importants de la société civile et des groupes de jeunes qui cherchent, depuis des lustres, un changement profond au Congo. Mais, le succès de ce qu’il a entrepris dépendra de ces facteurs clés :
- sa capacité à se dissocier de son passé controversé ;
- sa crédibilité en tant que leader réformiste qu’il met en avant ;
- l’ampleur de la déception et du rejet vis-à-vis de Tshilombo.
L’ampleur colossale de la déception et du rejet populaires à l’égard de Tshilombo
L’ampleur du mécontentement envers l’usurpateur Tshilombo atteint désormais des sommets jamais connus auparavant. Plus qu’un simple désaveu, on assiste à une véritable et profonde répulsion ; accentuée par une désillusion profonde au sein de plusieurs segments de la population congolaise. De vives hostilités, à toutes les strates de la société ! Elles plongent leurs racines dans une série de facteurs bien identifiés ; qui touchent notamment à la gouvernance, à l’aggravation et à la généralisation de la précarité, aux fourvoiements répétitifs dans les relations internationales, à la persistance de l’insécurité et exacerbées par le tribalisme ambiant et l’oligarchisation corrélative de la direction du pays.
Plus concrètement, les incriminations, les plus courantes et les plus virulentes, portent sur la corruption et mauvaise gestion du régime. Selon les rapports de la Banque mondiale, la RDC figure parmi les cinq pays les plus pauvres du globe. Plus de trois personnes sur quatre, dans ce pays, vivent avec moins de deux dollars par jour ; ce qui indique une pauvreté sévère. De 2022 à 2024, le Congo occupait la 180ème place sur 193 pays pour l'indice de développement humain (IDH) ; soit avec une valeur de 0,481, plaçant la RDC dans la catégorie où le développement humain est le plus faible de la planète. Néanmoins, les montants évoqués des deniers publics détournés se chiffrent couramment en termes de millions et de milliards. Ces accusations de gabegies financières et de mégestion des ressources collectives sont fréquemment étalées dans les médias et dans les réseaux sociaux. Un régime des prédateurs si inconséquents qu’ils laissent le monde pantois et le peuple rebuté.
Parmi les autres griefs faits au régime de l’usurpateur Tshilombo, les observateurs les lus fûtés de la politique congolaise mettent en exergue un agrément diplomatique douteux. Les faveurs à la pelle, des éloges à tout vent, des excuses précipitées et inopportunes, des effusions publiques affection et des accords privilégiés de collaboration avec des partenaires internationaux malgré leur passé conflictuel très grave avec la RDC, tels que Museveni et Kagame, se conjuguent à l’adhésion incompréhensible à des organisations régionales ambiguës pour nourrir davantage des sentiments de trahison et laisser s’accentuer un rejet déjà massif.
Dès lors, l’état de siège permanent à l’Est du pays ainsi que les invitations facétieusement lancées à une multitude d’armées étrangères, pourtant notoirement réputées hostiles à la RDC, pour leur confier la restauration de la paix, ont fini, avec la persistance et l’aggravation de l’instabilité, par laisser la tragique impression de sournoise participation au complot contre le Congo. L’absence de solutions concrètes face aux violences et à l’insécurité dans les régions de l’est a exacerbé la frustration de la population, qui attend des actions fortes pour restaurer la paix. Seuls, les plus crédules, supputent que, faute d’expérience et de compétence appropriée, l’usurpateur fait face à un manque logique de vision et de stratégie pour affronter valablement la situation. La conviction qu’il navigue à vue et que l’intelligence stratégique pour relever les gageüres politiques majeures, auxquelles le pays est confronté et menacent sa survie, est largement partagée et disqualifie le dealeur à ce poste.
Preuves que ce rejet de l’usurpateur est profond, généralisé et bien vivace, diverses manifestations de ce mécontentement sont palpables et visibles à travers plusieurs indicateurs de la quotidienneté tels que des discours critiques un peu partout, des protestations publiques, des mobilisations citoyennes et des révoltes sociales. Ainsi, des attaques systématiques sont adressées au régime en place, tant sur les tribunes nationales qu’internationales ; elles visent à délégitimer profondément son pouvoir. De même, des appels à la résistance et à la construction d’un axe patriotique contre le régime sont fréquents dans les milieux politiques et dans la société civile. Lorsqu’on observe cette vive émergence de mouvements populaires qui dénoncent les décisions gouvernementales et réclament des changements structurels, on ne peut qu’y voir un signal fort de rejet. Enfin, les critiques sur la sincérité du dealeur dans ce qu’il entreprend et ses liens controversés avec des ennemis reconnus du Congo, comme Museveni et William Ruto, ont profondément entaché sa réputation. Il paraît trop tard pour taire ces critiques et rétablir une légitimité.
Balkanisation programmée ou triomphe planifié des « rebelles » et mercenaires ?
Avec l’implantation d’Hippolyte Kanambe à Goma, capitale politique déclarée de l’AFC/M23, la crise congolaise entre dans une nouvelle dimension. Les principales forces en confrontation sont désormais assez clairement identifiées. Si Tshilombo peut encore disposer des atouts de l’Etat congolais, en face de lui se dresse désormais une fourmillante coalition hétéroclite, intégrant certains de ses divers opposants alliés aux diverses souches du Tutsi-Power ; dont les frontières sont difficiles à circonscrire. Aussi, le conflit se résume-t-il dorénavant à la polarisation des forces, selon une dialectique entre le « mouvement » ou la « Rébellion », représentée par Goma, et la « résistance » ou le maintien du statu quo, incarné par Tshilombo et symbolisé par Kinshasa. L’imposteur Kanambe n’apporte pas seulement son riche passé de guerrier aguerri ; il est également en mesure de mobiliser d’énormes moyens politiques, diplomatiques et financiers accumulés au cours de ses 18 ans d’autocratie tyrannique à la tête du Congo. A voir les forces ainsi mobilisables en présence, celles derrière Tshilombo et son régime contre Kanambe et ses divers potentiels alliés, l’issue des hostilités, surtout au niveau militaire, ne laisse guère beaucoup d’incertitude aux observateurs avertis ?
Pourtant, depuis que l’AFC/M23 s’implique dans des négociations directes avec Kinshasa à Doha, ses offensives militaires effectives semblent au ralenti. Par ailleurs, dans la suite de son débarquement redouté et archi-commenté à Goma, Kanambe ne s’est, jusqu’à présent limité qu’à aviver des consultations avec des groupes constitués de la région contrôlée par l’AFC/M23 ; quasiment à l’instar de ce qui se fait à Kinshasa. Temporisation stratégique ou la balkanisation de fait du Congo de Lumumba ? Certains, et non les moindres, à l'image du Président élu Martin Fayulu, sont déjà arrivés publiquement à cette dernière terrifiante conclusion. Dommage que la sortie de Fayulu se dénoue dans une posture douteuse, bien loin d’honorer sa stature de patriote fiable que d’aucuns lui reconnaissaient. Mais, en fait, que faut-il le plus craindre ? Son crédit politique risque d’en sortir érodé ; au moment où le Congo cherche un patriote fédérateur ! Quoiqu’il en soit, quelle lecture faire de cette pause apparente ? Une balkanisation de fait du Congo, un répit tactique avant la reprise d’intenses combats visant une victoire incontestable d’un camp sur autre ou une trêve dictée par l’épilogue escompté des floues négociations de Doha, de Washington et d’ailleurs aux dénouements encore très incertains ?
En dépit du faux calme et de l’humilité narquoisement affichés, l’ex-kadogo est bien loin d’avoir rompu son silence légendaire et sorti de son long mutisme pour se contenter de non-solution ou de second rôle. Spolié de ses biens, publiquement humilié et politiquement déchu, Kanambe n’a pratiquement plus rien à perdre, a fait preuve de beaucoup d’amour propre dans son vibrant discours du 23 mai 2025 et, surtout, a large conscience du vaste éventail d’atouts à sa disposition pour arriver à ses fins solennellement déclarées. Sur un ton martial, mais habilement celé dans un langage infraliminal et plus subtilement encore dissimulés à travers des expressions savamment codées, Kanambe a décliné ses desseins ; affirmant qu’il revenait au Congo en guerrier et s’est montré résolu à exploiter toutes les options pour y réhabiliter l’état de droit et se racheter.
En effet, ancien président de la République, ayant gouverné le Congo pendant près de deux décennies, Kanambe conserve une influence incommensurable dans les arènes politiques et militaires du pays. Son installation stratégique à Goma, « chef-lieu » de la zone déjà sous la direction de son allié du M23 et la région la plus riche de la RDC, lui rétrocède des atouts considérables pour la suite de la confrontation. Redouté pour ses exploits militaires et soupçonné de liens étroits avec Kanambe, le groupe armé M23 assure une capacité militaire probante aux ambitions de la coalition. Ses combattants, réputés héroïques, maîtrisent en outre très bien la montagneuse région de l’Est de la RDC ; ce qui leur confère un avantage tactique. Quant à l’ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Nangaa, par ses capacités éprouvées de mobilisation, il représente un atout majeur pour élargir la coalition. Toutes ces forces combinées offrent à Kanambe des atouts décisifs pour avoir le dernier mot, tant sur le plan militaire qu’au niveau politique, dans ces hostilités désormais lancées et irrépressibles.
Alors que celui qui fait actuellement fonction de chef d’Etat, Tshilombo, est confronté à une situation pour le moins complexe. Son contexte est notamment marqué par des critiques publiques croissantes relatives à sa légitimité et concernant sa gouvernance boiteuse. Néanmoins, il possède des atouts qui pourraient jouer en sa faveur ; entre autres, le soutien international et les divers moyens de l’Etat ; dont la diplomatie et les institutions de la République. Cependant, ambivalentes un peu partout, ses alliances s’effritent et la plupart étaient déjà perçues comme de façade, voire contre-productives. Et les ressources de l’État, dont il dispose, y compris les forces armées et la police nationale, sont unanimement considérées comme mal organisées, sous-équipées et démotivées. Même sa simple image de patriote, voire de citoyen, a été détériorée par des accusations de tribalisme et de traîtrise envers la Patrie. Ses flirts ostentatoires avec les ennemis avérés du Congo, ses malversations financières à tire-larigot et les imputations de corruption lui ôtent le soutien populaire et le rendent responsable du pic de la crise.
Indéniablement, le Congo s’enlise dans un profond malaise. On n’a usé et abusé de ce terme. On est néanmoins forcé de l’utiliser. Car, il exprime une réalité. Elle vient du fait que le pays souffre d’absence d’élites à même de prendre le destin de la Nation en mains. Par élites, nous entendons ces patriotes les plus brillants, les plus talentueux, les plus vertueux qui, par ces qualités, sont destinés à se rendre compte que c’est à eux que revient le devoir d’assumer, de guider, de gouverner notre pays. Aussi, est-ce par leur démission que notre pays est toujours entre les mains des médiocres. Face à la crise en cours, il leur revient de neutraliser les imposteurs, magouilleurs et corrompus ; qui jouent au théâtre et croient s'en tirer au bon compte en faisant semblant d’être en conflit les uns contre les autres pour distraire l’opinion et continuer à piller et détruire le pays. Les élites congolaises doivent sortir de la torpeur pour assumer leur naturel devoir, crucial, de chasser les minables et sortir la Patrie du gouffre.
Tous ces vils traîtres méritent la guillotine et le bannissement…
En fait, de quelle matière est fait ce peuple congolais ? Incapable de sanctionner, comme il se doit, ses vilains renégats ; pis, il va jusqu’à aduler ses bourreaux. Au premier rang de ces hideux traîtres de la Mère-Patrie, l’impénitent jouisseur Tshilombo qui, pour des raisons égoïstes, bêtement matérielles et moralement infamantes, a rejoint cette abjecte fange de ceux qui sont prêts à tout. Qui multiplient notamment ces constantes transhumances politiques avilissantes, qui ne s’offusquent pas à pêcher leur croûte n'importe comment ou dans les toutes poubelles, à se coucher à plat ventre pour un poste ou pour un billet de banque, qui ne se choquent pas de ramper dans la fange crapuleuse, voire dans la merde ; pourvu qu’ils comptent des espèces sonnantes et trébuchantes et jouissent des prérogatives d’ascension sociale et politique au détriment de la Nation. En cela, Tshilombo a rejoint dans l’infamie et dans le marigot les pires crapules de la Mère-Patrie que sont Jean-Pierre Bemba ou Antipas Mbusa Nyamwisi honteusement à la solde de Museveni ou encore les affligeantes marionnettes qui ont successivement prêté leurs noms aux pseudos rébellions sous les haïssables labels de l’odieuse AFDL, du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD), du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), M23 et j’en passe…
Tous ces vilains noms, dont les mains sont entachées du sang des Congolais allègrement livrés aux impérialistes Tutsis, qu’il s’agisse de Delly Sesanga, de Vincent de Paul Lunda Bululu, de Kin-Kiey Mulumba, d’Adolphe Onusumba ou de Thomas Lubanga Dilo, qui nous font la honte d’être encore vivants, s'ils ont un peu de considération pour eux-mêmes et pour leurs familles, qu’ils se taisent à jamais... A chacune des sorties publiques de l’un ou de l’autre, qu’ils en aient tous une claire conscience, c’est un long couteau épais qu’ils tournent dans nos profondes plaies encore bien fraîches. Vouloir l’issue consolante à la crise congolaise ne saurait se réduire au non-choix, entre la peste et le choléra. Pour quiconque suit l’histoire du Congo, toutes ces options actuellement en lice, notamment Tshilombo, Nangaa ou Kanambe, sont pareillement abominables les unes que les autres. C'est d'ailleurs pourquoi nous en appelons au réveil des élites congolaises pour assumer leur prime et sacrée responsabilité d’une authentique révolution patriotique militaire en cette période si bouillée. Judicieusement préparée, elle canaliser mieux la colère populaire et préviendrait le déclenchement d’une guerre civile généralisée et incontrôlable.
Eclairage,
Chronique de Lwakale Mubengay Bafwa
[i]. Dans une communauté donnée, l’élite est ce qu'il y a de meilleur. Donc, ses membres les plus brillants, les plus talentueux, les plus vertueux qui, par ces qualités, sont destinés à prendre conscience que c’est à eux qu’il revient l’assignation de guider, de gouverner l'ensemble de la communauté. (L-M Bafwa, « Au faîte de l’infamie, Tshilombo doit dégager ; promouvoir Kanambe est une vilénie », Le Club de Mediapart, 21 mai 2025.
[ii]. L𝗲 𝗰𝗹𝗮𝗻 𝗧𝘀𝗵𝗶𝘀𝗲𝗸𝗲𝗱𝗶, 𝗹𝗮 𝗳𝗮𝗺𝗶𝗹𝗹𝗲 𝗹𝗮 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝗿𝗶𝗰𝗵𝗲 𝗲𝘁 𝗹𝗮 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝗽𝘂𝗶𝘀𝘀𝗮𝗻𝘁𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗥𝗗𝗖💰
Avant 2018, la famille Tshisekedi vivait comme beaucoup de familles de la classe moyenne congolaise.
Félix Tshilombo, surnommé “Fatshi”, était moqué pour ses longues années à Bruxelles, sans expérience majeure, juste le fils d’un opposant respecté.
Mais depuis qu’il est arrivé à la tête de la RDC, une transformation s’est opérée :
Des villas achetées en Belgique, en France, et à Dubaï
Des enfants qui fréquentent des écoles privées à Genève et Londres
Des jets privés utilisés pour des trajets internes
En 5 ans, la famille Tshisekedi a bâti un empire de plusieurs centaines de millions de dollars, principalement grâce à l’exploitation non déclarée des richesses minières du Katanga.
Ils sont partout : Christian, Kally, Fifi, Roseline Mbombo…
Des noms qui ne te disent peut-être rien. Mais eux, ils savent très bien qui ils sont. Car ils possèdent aujourd’hui des mines, des sociétés écrans, des comptes offshore…
Comment ce système fonctionne VRAIMENT ?
Voici les mécanismes concrets utilisés par le clan Tshisekedi :
Création de sociétés écrans
Des entreprises sont immatriculées à Kinshasa, Kolwezi, Lubumbashi ou même en Afrique du Sud.
Ces sociétés sont « propriétaires » ou « intermédiaires » sur des concessions minières.
Une société du nom de Kasaï Global Mining, gérée par Christian Tshisekedi, a acquis en 2021 une concession à Kolwezi à prix symbolique.
En réalité, l’exploitation est assurée par une entreprise chinoise, mais les profits sont transférés via des comptes offshore au Panama et à Dubaï.
Contrats fictifs & sous-traitance entre membres du clan
Des contrats d’“assistance technique”, “logistique” ou “gestion” sont signés entre membres de la famille Tshisekedi eux-mêmes.
Cela permet de faire circuler des millions de dollars en toute légalité apparente, sans que l’État ne puisse suivre l’argent.
Roseline Mbombo signe un contrat avec une société minière basée à Fungurume, prétendant fournir une expertise logistique. En réalité, aucun service n’est rendu, mais plusieurs millions sont versés à la société familiale.
Gouverneurs & fonctionnaires achetés
La majorité des postes clés dans les provinces minières sont tenus par des personnes fidèles au régime ou carrément liées par le sang.
Dans le Haut-Katanga, le gouverneur Jacques Kyabula serait selon plusieurs rapports complice dans la signature d’autorisations douteuses, facilitant le transfert de concessions à des sociétés liées à la famille présidentielle.
Dans le Lualaba, plusieurs membres du gouvernement provincial ont été remplacés par des fidèles de Jean-Claude Tshisekedi, frère de Félix.
Les chiffres qui dérangent
En 2023, près de 80 000 tonnes de cuivre ont été exportées sans transparence comptable claire.
Valeur estimée : plus de 700 millions de dollars évaporés.
Sur ces 700 millions, moins de 4 % ont été déclarés comme recettes officielles.
Où va l’argent ?
Comptes bancaires au Qatar, à Dubaï, à Abu Dhabi
Biens immobiliers à Bruxelles (notamment une résidence à Uccle d’une valeur de 2,8 M€)
Création d’un trust financier à Dubaï lié à Kally Tshisekedi
En 2025, le clan prépare la suite : la conquête du Lualaba.
Isabelle Kibassa, épouse de Jean-Claude Tshisekedi, se positionne pour le poste de gouverneure. Objectif :
Contrôler la région qui produit plus de 60 % du cobalt du pays.
Pourquoi c’est stratégique ?
Le cobalt est ESSENTIEL pour les batteries électriques, les téléphones, et les voitures du futur.
Ceux qui contrôlent le Lualaba contrôlent l’avenir énergétique du monde.
Le peuple congolais doit-il encore se taire ?
Pendant que le clan Tshisekedi s’engraisse :
Les enfants étudient sans banc
Les hôpitaux manquent de gants
Les quartiers n’ont pas d’eau potable
Les paysans survivent avec moins de 1 $ par jour
La famille tshisekedi c’est la deuxième famille la plus puissante et riche de la RDC après la famille Kabila !
Ce que je t’ai dit ici, c’est la face cachée du pouvoir.
Et ce n’est que la partie visible de l’iceberg.
Et chaque jour, le silence du peuple permet ce système de prospérer.
Si toi aussi tu crois que le Congo mérite mieux, partage cet article.
Parce que le silence tue plus que les balles.
Partage massivement
Tague un ami qui doit lire ça
Réagis en commentaire : que penses-tu de cette situation ?
Abonne-toi Réussites du Pays