Лентяй (fainéant), бывший неудачник (ex- loser), негодяй (vaurien), самозванец (imposteur), лицемер (hypocrite), категоричный (péremptoire), retraité sans gloire, probable escroc, possible usurpateur, politiquement suspect, traducteur très amateur de littérature russe.
Abonné·e de Mediapart
Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Alexandre Kouprine (1870-1938) est issu d'une vieille famille noble ayant connu des revers de fortune. D'abord militaire, il commence à publier très tôt. Il fera tous les métiers, avant de se consacrer à la littérature. Devenu, comme Ivan Bounine, ami de Tchékhov, de dix ans son aîné, il fera l'éloge funèbre de ce dernier en 1904. D'un premier mariage, il aura une fille qui mourra à 21 ans, d'un deuxième mariage une deuxième fille, qui sera mannequin et actrice en France. Ayant vite changé d'avis sur les évènements de 1917, il quitte la Russie pour la France en 1919, dénonce le danger bolchévique et sombre dans l'alcool. Il rentre en août 1938 à Saint-Pétersbourg (à l'époque, Léningrad), pour y mourir. Son œuvre est abondante, et encore méconnue en France.
