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Billet de blog 7 juillet 2017

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Muriel Pénicaud et la caissière de Mézières-sur-Seine

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Malgré "l'appel à la retenue" du Président de la République (voir ici), certains organes de presse continuent de s'acharner sur notre sympathique ministre du travail (voir ici et ici).

Alors que le gouvernement d’Édouard Philippe hérite un dérapage budgétaire de 8 milliards d'euro légué par le gouvernement auquel appartenait un certain Emmanuel Macron, ces feuilles de chou n'ont rien de mieux à faire qu'à mettre en cause la gestion de l'argent public par l'agence Business France, quand elle était dirigée par Muriel Pénicaud. Quel aveuglement !

En cause, des prestations effectuées « sans bon de commande, ni devis validé, ni contrat signé, ni constatation du service fait » pour un montant de 315000 euros. Une broutille qui a conduit le parquet de Paris à ouvrir aujourd'hui une information judiciaire contre « x » pour « favoritisme et recel ». On se demande bien pourquoi : la prestation était réalisée par Havas, dont le PDG est Yannick Bolloré qui assistait au meeting d'Emmanuel Macron le 12 juillet 2016 à la Mutualité. Une simple coïncidence sans doute.

Rappelons qu'il s'agissait d'une petite sauterie organisée en marge du CES de Las Vegas en janvier 2016 à la demande d'Emmanuel Macron (alors ministre de l’économie) à l'intention des start-ups françaises du numérique. Les start-ups, ce sont ces gens qui réussissent et on ne va quand même pas chipoter pour l’équivalent de 276 SMIC nets.

De plus, Muriel Pénicaud a reconnu qu'une "erreur de procédure" avait été commise (voir ici). De grâce, laissons-la donc travailler tranquillement pour simplifier ce code du travail qui, selon elle, "n’est fait que pour embêter 95% des entreprises".

En janvier 2016, deux semaines après la sauterie de Las Vegas, le supermarché Carrefour Market de Mézières-sur-Seine licenciait une caissière pour faute grave en raison d'une erreur de caisse de 5,32 euros (voir ici). Mais cette caissière fait partie de ces gens qu'on croise dans les gares et "qui ne sont rien" selon le Président de la République. Contrairement à Muriel Pénicaud, elle n'avait pas droit à l'erreur.

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