En 2007, Edwin Legris était candidat aux élections législatives dans la 3ème circonscription de l’Aisne sous l’étiquette Modem et il a obtenu 3,42% des voix au 1er tour.
En 2008, il était candidat aux élections municipales au Blanc-Mesnil (93) sur une liste de dissidents du Modem alors que ce parti faisait liste commune avec des dissidents du PS. Sa liste a obtenu 5,17% au 1er tour.
En 2008, il était aussi candidat aux élections départementales dans le canton de Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis), toujours sous l’étiquette Modem. Ayant investi un autre candidat (Karim Boumedjane), le Modem engagea une procédure d’exclusion contre M. Legris. Il a obtenu 6,10% au 1er tour.
En 2012, il était candidat aux élections législatives dans la 4ème circonscription de la Seine-Saint-Denis sous l’étiquette Alliance centriste, alors affiliée à l’UDI. Il a obtenu 1,63% des voix au 1er tour.

Agrandissement : Illustration 1

En 2014, il était à nouveau candidat aux élections municipales au Blanc-Mesnil sous l’étiquette UDI. Sa liste a obtenu 3,31% des voix au 1er tour.
En 2017, il est devenu assistant parlementaire de la députée de Mayotte Ramlati Ali. Candidate du Parti Socialiste, Mme Ali a rejoint La République En Marche une fois élue.
En 2020, Edwin Legris était candidat aux élections municipales à l’Isle-Adam (Val d'Oise) sur une liste écologiste (hors EELV) qui a obtenu 21,25 % des voix au 1er tour et trois sièges au conseil municipal (dont un pour M. Legris).
En 2021, il était candidat aux élections départementales dans le canton de Pontoise (Val d'Oise) sous l’étiquette Génération Écologie, en binôme avec une candidate du Parti socialiste. Ils ont obtenu 11,29% des voix au 1er tour, devancés par les candidats soutenus par La France Insoumise, EELV et Générations.
Finalement, en 2022, Edwin Legris est candidat aux élections législatives dans la 12ème circonscription des Yvelines, une circonscription qu’il ne connait pas et où il est totalement inconnu. Il y représentera … la NUPES. Eh oui, la NUPES a investi quelqu'un qui s'est opposé durant toute sa carrière politique au PCF puis à LFI et même à EELV !
De l’Aisne aux Yvelines en passant par la Seine-Saint-Denis et le Val d’Oise, Edwin Legris est à l’évidence un homme de terrain, et même tous terrains. Du Modem à Génération Écologie en passant par l’UDI et LREM, c’est aussi un homme de convictions, aussi nombreuses que variées. Edwin Legris affrontera dimanche prochain le maire de Poissy, Karl Olive (le « pote » du président), qui est lui passé de LR à LREM. Et pourtant, ces deux politiciens – que tout semble opposer aujourd’hui - auraient fort bien pu se retrouver dans le même camp, celui de la droite et du centre, dont ils sont issus.
Le parcours politique d’Edwin Legris devrait rassurer tous ceux que le rouge effraie et qui pensent comme Le Figaro que la NUPES nous promet « le soleil bolivarien sur une piscine municipale envahie de burkinis ». Il devrait en revanche susciter de légitimes interrogations parmi les électeurs qui ont voté pour Jean-Luc Mélenchon au 1er tour de la présidentielle dans la circonscription.
Que la NUPES ait pu accorder son investiture à un politicien qui a fait l’essentiel de sa carrière au centre-droit avant de prendre en marche le train écolo ne peut qu'étonner et décevoir nombre de militants et de soutiens de cette alliance. Tous ceux qui se battent pour une rupture radicale avec la précarisation des salariés et des chômeurs, la chasse aux réfugiés, la destruction des services publics, la fiscalité au service des plus riches, la répression des mouvements sociaux et les violences policières, tous ceux-là n'ont guère d'illusions à se faire sur l'ancien ami politique de François Bayrou et de Jean-Louis Borloo.