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Vieux lucide, donc sans illusions, mais toujours pas encore sans espoir quoi qu'il écrive.

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Billet de blog 21 avril 2020

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Journal d'un amoureux de la vie au temps du Corona Virus

36e Jour de confinement Lundi 20 avril Et les chercheurs, cherchaient, cherchaient, cherchaient...

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Un autre journal :
Celui d’un chercheur de l’hôpital de Tours qui lutte contre le Coronia Virus et qui explique son combat, avec deux adversaires redoutables : le virus, et l’administration française.
Ses remarques corroborent ce que j’ai déjà écrit et dénoncé.
Et ce n’est qu’un début.


La preuve, cet article du monde qui liste ce qu’Edouard Philippe a déclaré hier.


Ce n’est pas demain qu’une vie normale va pouvoir reprendre. Tant qu’on n’a ni médicament efficace, ni vaccin (2 ans de recherche et d’expérimentation en temps normal) le salopard sera planqué n’importe où, chez n’importe qui et sévira n’importe quand.

Deuxième tour des élections reporté vraisemblablement en octobre ou à la Saint Glinglin. Ce qui n’augure rien de bon pour nos prochaines vacances.

Visite dans les EHPAD sous très haute protection à partir d’aujourd’hui. Rares, à la demande des résidents, et à condition de bien protéger à la fois les visiteurs et les visités. Une responsable d’EHPAD, sur France Inter, ce matin mettait en garde les familles : « Ne vous précipitez pas, donnez le temps de mettre en place un protocole de visite en fonction des établissements et du personnel disponible ». Simple bon sens.

On va enfin produire quelques millions de masques, d’autant qu’ils seront obligatoires un peu partout, et d’abord dans les transports en commun qui constituent un vrai casse-tête. On ne rappellera jamais assez, que cette disparition des masques, et que notre incapacité à faire face rapidement sont le résultats d’années de désindustrialisation et de politique d’austérité. Bravo les bons élèves de l’Ecole de Chicago qu’ils soient à Paris, Londres, Rome, Amsterdam, en fait partout dans ce monde absurde qui ne pense, n’agit, ne vit que pour le fric. Observation rabâchée depuis des années, et partagée par pas mal d'intellectuels progressistes comme Edgar Morin, personne à hauts risques et éternel empêcheur de s'abêtir en rond.

Des traces de Sras-CoV-2 ont été retrouvées dans l’eau non-potable qu’utilise la ville de Paris pour nettoyer ses rues. Arrêt de l’utilisation de cette eau. Ça se complique ! Il va falloir nettoyer la capitale à l’eau potable ? Cela va coûter bonbon ! Quant aux arrosages récents, ils ont rejoint la Seine.

Pas de « Bayonne en fête » cette année. Enfin, pas à la date prévue. Report en septembre, quand tout le monde aura repris le boulot. Les toros ont donc un sursis.

Mais l’État va aider les « grandes entreprise » comme Darty-la FNAC, et les autres aussi ? Nul doute, qu’il va y avoir des dégâts.

La restauration est en plein désarroi, le secteur du tourisme va devoir faire sa révolution. Quand nos amis européens vont-ils avoir le droit de descendre vers la France, réinvestir les terrains de camping, déambuler dans les marchés de Provence et d’ailleurs ?


Et pas seulement eux. Nous aussi. Je suis dans les starting-blocks pour partir dès que ce sera permis. Mais, je ne me fais guère d’illusions.
Je suis quand même aller faire un tour avec mon camping-car sous prétexte d’aller faire des courses alimentaires. Tous les mois, je me balade une heure, histoire que les pneumatiques ne se déforment pas à cause d’une stationnement prolongé, que le moteur soit huilé, et que la batterie moteur soit rechargée.

Mais, un 20 avril, avoir un camping-car toujours en « hivernage », ça donne la rage. Calme ! Doucement… Ça ne sert à rien de ronchonner. Relis un peu de Sénèque, Max, histoire de conserver ta raison.
Oui ! Ben ! Sénèque, c’est très bien l’hiver. Na ! Et pourtant, un minimum de stoïcisme ne fait jamais de mal, même s'il faut s'en méfier, car il émascule quelque peu la volonté de changements.

Vu ce soir à la télé, que la recherche serait internationale, transparente, échangerait ses informations et bien unie pour trouver remèdes et vaccins. Avec témoignages de deux ou trois chercheurs. Excellente nouvelle. « Si tous les gars du monde se donnaient la main… »
Est-ce que je sombrerais dans une espèce de paranoïa ? Mais, j’ai du mal à y croire. Je ne nie pas. Je… j’hésite, tellement ce serait trop beau si c’était absolument vrai.
Nous avons été tellement habitués à la concurrence acharnée entre labos, que et qui croire, que du jour au lendemain, la recherche serait soudain devenue mondiale, fraternelle, universelle, exclusivement mise au service de l’humanité, qu’on en pleurerait d’émotion.
Donc, pourvu que cela soit vrai !
On verra. Car, du coup, on pourrait gagner du temps et qui sait, trouver le vaccin en moins d’un an. Un record !


Alors que l’hydrogène semble être le combustible de demain, il serait menacé. Jean-Lucien Hardy a attiré mon attention sur ce problème vital pour les générations futures et nous donne l’interview de Philippe Boucly qu’il désigne comme « Monsieur Hydrogène en France ». A lire.
Statistiques du jour:
L’épidémie progresse toujours plus ou moins vite selon les pays. La France vient de dépasser les 20 000 morts du Corona, mais la courbe commence à fléchir, comme en Italie, en Espagne, ou en Allemagne. Bon ! Rien n’est gagné. Si l’on commence à déconfiner, c’est avec prudence, en croisant les doigts, et en espérant qu’une nouvelle vague de contamination ne viennent condamner à nouveau à la résidence surveillée.

De Jacques Prévert et dédié à ceux qui veulent nous enfermer pour notre bien, sans rancune aucune, et sans hésitation :


CHANSON DU GEÔLIER

Où vas-tu beau geôlier
Avec cette clé tachée de sang
Je vais délivrer celle que j’aime
S’il en est encore temps
Et que j’ai enfermée
Tendrement cruellement
Au plus secret de mon désir
Au plus profond de mon tourment
Dans les mensonges de l’avenir
Dans la bêtise des serments
Je veux la délivrer
Je veux qu’elle soit libre
Et même de m’oublier
Et même de s’en aller
Et même de revenir
Et encore de m’aimer
Ou d’en aimer un autre
Si un autre lui plaît
Et si je reste seul
Et elle en allée
Je garderai seulement
Je garderai toujours
Dans mes deux mains en creux
Jusqu’à la fin des jours
La douceur de ses seins modelés par l’amour.

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