J’ai attendu quelles jours avant de poster ce billet recherchant, en vain, la parution de l’info ci-dessous dans d’autres médias.
http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/quand-stephane-hessel-demande-a-108517
Diffusé le 20 janvier à 19:45 (Vers 4’20)
Pourquoi cet appel au ralliement, pourquoi maintenant et pourquoi venant de vous ?
Est-ce une initiative personnelle ?
En ce cas, demander le ralliement de J-L Mélenchon à Hollande à quelques jours du premier meeting de campagne de ce dernier semble pour le moins inopportun et maladroit. Les sondages le désignent vainqueur au premier comme au second tour, les médias sont favorables et le rejet de Sarkozy massif. Alors pourquoi ? Les chiffrages seraient-ils faux ? Y auraient-ils des dissensions dans l’équipe et les soutiens du candidat PS qui le plomberaient ? Toutes les suppositions peuvent être avancées et ces interrogations jettent un ombre sur sa campagne.
Ou est-ce l’entourage du candidat, traumatisé par l’impact de l’émission à laquelle a participé, avec le succès que l’on sait, J-L Mélenchon et l’affluence à ses meetings, qui vous a encouragé à intervenir, comptant sur votre autorité morale ?
Tout ceci paraît bien aventureux, précipité et inadapté à la situation.
Qu’un homme comme vous oublie la mode de scrutin (uninominal majoritaire à deux tours) et l’adage qui veut qu’au premier on vote pour son camp et qu’au second on choisisse, me semble étrange et, plus encore, qu’il oublie la Démocratie en appelant au vote utile qui c’est sa négation est pour moi inconcevable et incompréhensible.
J’ai, le 6 Janvier 2011, posté un billet sous le pseudo de Roger Vaillant, dans lequel je stigmatisais votre choix annoncé sur France inter, de voter, après Martine Aubry si elle était empêchée, pour Dominique Strauss Kahn, directeur du FMI (Lien ci-dessous).
http://blogs.mediapart.fr/blog/roger-vaillant/060111/propos-d-indignation;
J’avoue avoir regretté cette diatribe, aujourd’hui, je n’en changerais pas un mot. J’ai beaucoup de respect pour l’homme que vous êtes et ce que vous représentez. Le pays doit énormément à vos compagnons et à vous-même et encore aujourd’hui vous avez opportunément alerté et prévenu l’opinion à l’occasion des ces présidentielles. Permettez- moi, cependant, en tant que concitoyen et homme de gauche, de vous dire que vous vous êtes gravement fourvoyé en lançant cet appel.