Jusqu'à quand serons-nous gouvernés par la peur ? Ce gouvernement en déclin a peur. Il persiste et aggrave sa méthode.
Comme l'écrivait Passifou, mardi 16 février à 19h34, sur le blog de Velveth : "User de la peur en abusant de la force".
Gardes à vue: l'ahurissant témoignage d'Hélène (RESF)
Les avez-vous comptés, depuis deux ans au moins, les blessures et les morts survenues à proximité ou à l'intérieur de cars de police ? Où sont les sanctions exemplaires que mériteraient ces exactions nombreuses ? Visitez ce site : http://resistons.lautre.net
Que beaucoup soient morts dans un "quartier" sensible ne protège personne. La police ne cible plus seulement les voyous, les étrangers, les militants. Elle devient méthodiquement brutale. Témoin récent, cet article de Rue98 du 16 février :
« Roué de coups par des policiers à une fête chez moi »
http://www.rue89.com/2010/02/16/roue-de-coups-par-des-policiers-a-une-fete-chez-moi-138776
Mais l'abus de la force n'est pas le seul moyen pour entretenir la peur. Entre autres exemples, faut-il rappeler la gestion de la grippe A/H1N1 ? Je me permets de rappeler ce billet dans l'édition Grippe A/H1N1, billet qui n'était pas le seul ici à pointer ce "symptôme" :
Nous connaissons tous le mépris, visible dans le ton, les mots, les actes, du président et des ministres envers tous ceux qui ne tiennent pas le même discours que ces autorités qui ont le goût de l'autorité. La police est poussée à bout par ses conditions de travail et les méthodes qu'on lui impose. Sa brutalité devient systématique.
Le "débat" sur l'"identité nationale" a permis à de publier sur des sites du gouvernement des propos racistes interdits par la loi. Des ministres ont eu de semblables paroles. Si chacun peut être ignoble en paroles, pourquoi la police ne serait-elle pas ignoble en actes ? Ce jeu pervers du gouvernement est visible partout, par tous. Des milliers de "braves gens" sont satisfaits par cette méthode, tant qu'elle ne les a pas atteints, eux et leur famille.
Ce "débat" a permis de laisser la bride sur le cou aux tendances les plus extrêmes de la droite au pouvoir. Il est permis de se demander s'il ne s'agit pas d'un coup d'état interne à cette droite. François Bonnet en posait la question politique le 23 décembre dans Mediapart :
http://www.mediapart.fr/journal/france/231209/y-t-il-un-coup-d-etat-droite
Nous en voyons les conséquences pratiques dans les rues, dans les maisons, partout.
La peur. La violence. La peur.
La honte.
Baisser la tête ? Se taire ?
"Le silence des pantoufles est pire que le bruit des bottes." (je suis désolé et malheureux de le dire encore)