Ah non désolé, ça c'est fait ! Y compris par d'excellents billets et articles de mon ci-devant ex-journal préféré, dont même Mouais (que j'ai lu en vrai et en entier avant vous, bande de radins!) et la revue des sauveteurs en mer, tous deux en bonne place sur ma table de chevet balayée par des vents contraires mais ceci est un autre débat tumultueux, n'arrivent pas à combler totalement le manque.
En fait, subséquemment et nonobstant quelques promesses de soiffard invertébré (le stade toulousain qui suit celui de l'ivrogne mondain), j'entendais juste revenir aujourd'hui vous parler de ballon rond en catimini. Car c'est une étape importante dans un programme de désintox, que d'évoquer ouvertement ces choses qui m'ont tant fait souffrir rapport aux filles...
J'espère que vous me pardonnerez mdrz.
Laissons donc sur le zinc le ballon qui s'y est retrouvé tout à l'heure par erreur. Il sera bu par un autre. Celui qui nous intéresse aujourd'hui (vous du moins, moi j' m'en fous) roule mais n'amasse pas mousse à la buvette d'Al Bayt Stadium. Ici précisé-je que je boycotte actuellement plus la teuveu françaoui que le Qatar ferme sur ses fondamentaux, mais que je me tiens au parfum des fragrances les plus en vogue à Doha... aux dires de mes contacts les plus influenceurs et soeurs.
Or un truc m'a frappé. Rembobinons doucement.
Merde, où veuzé-je en venir? Pardon, c'est l'émotion. Que les trouducs habituels nous gavent de leurs prédictions catastrophistes avant un Maroc-France "de tous les dangers", rien de nouveau sous le si grand soleil qui lui fait une concurrence déloyale. Par contre, l'angélisme crétin (pléonasme?) réunissant bobos vitrifiés de Belleville et cocos vitriots du 9.4 fait penser irrésistiblement à la grande ferveur "multiculturelle" de ce juillet 9.8 figé pour l'éternité.
On sait ce qu'il en est advenu. Vingt ans après, même Alexandre Dumas n'y croyait plus, sur les champs zélicoïdaux à peine envahis, un comble! Et pourtan-an-ant quoi de plus cohéren-en-ent? Il n'y a sur la plus belle avenue du trou du cul du monde, que bureaux déserts à l'heure bénie où se fêtent les évènements de la populace bigarrée. Et hier mon gars Lahcène (qui coifferait gratos ma tête ovohid si je me laissais aller à avoir plus de cheveux) m'a dit texto : "on s'en balek du panafricanisme, le truc est rabzouz, rappelle-toi 82"... ??? !!! ??? !!! ???
Vous y êtes, les ancêtres? (soit dit en passant, Lancêtre est réapparu sur Mediapart, p'têt ben que j'vais rester)... ... CdM en Espagne : la sélection algérienne se fait entuber comme jamais, après un exploit mémorable au premier match de poulets teutons. Vingt-deux casques à pointes obtus feront le nécessaire pour éliminer l'intrus, en jouant à pousse-baballe dans le match décisif, pour se qualifier l'un l'autre. Lahcène n'était même pas né ! A moins qu'il triche sur son âge, cet enfoiré de rabzouz?
Not' bon prez' y s'ra, p'têt ben qu'on l'verra en chemise immaculée frapper l'air de son p'tit poing droit rageur. Honnêtement, sans haine ni parti-pris, et en replay demain, vive les Lions de l'Atlas et Walid Regragui, un mec comme on n'en fait plus.
Ici la rue du Maroc, avoue que gnaque j'ai !