Dans un fil de commentaire, suite à un message ou une intervenante m'annonçait qu'elle m'indiquerait des pages à découvrir dans des blogs du Club de Mediapart, je lui fis cette réponse:
«Merci alors, j'attends ça avec, j'allais écrire avec impatience mais non, avec patience, comme il m'arrive de dire, j'ai toujours toute ma vie devant moi, donc je ne suis que rarement “dans l'urgence“...
Quant à moi je viens de découvrir ce blog: Le blog de Lemaire Marie Josèphe. Je n'en dirai rien sinon que j'ai créé un billet pour en conseiller la lecture».
Je suis environné de personnes de bonne volonté qui savent et souhaitent que cette accélération perpétuelle et vaine, que cette agitation stérile de nos sociétés doit s'arrêter. Mais qui ne parviennent pas à se soustraire à ce sentiment de l'urgence qui est la source même de cette course vaine. Je ne désespère pas de le voir sous peu mais il semble vraiment difficile, quand on est dedans, de comprendre que pour que cet arrêt se produise, il n'y a rien de plus simple: lever le nez du guidon, pour s'apercevoir que l'on est juché sur un vélo d'appartement et qu'on aura beau accélérer, on fera quand même du surplace. Et si on arrête de pédaler, d'un coup d'un seul on cessera de donner son énergie à la machine et de nourrir son mouvement devenu fou.