Non, il ne s'agit pas ici de chanter les louanges d'un premier de cordée.
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Il me semble que nous venons de franchir une nouvelle étape dans la rupture entre le peuple d'un coté et de l'autre la grande bourgeoisie, l'oligarchie financière, la caste de la haute fonction publique, un exécutif qui se croit propriétaire de la République et impose cette vision par le recours à la violence de sa police et la servile soumission de la Justice, bref de tous les grands privilégiés d'une République qui si elle en a gardé le nom, en a perdu l'esprit : après la haine de la populace qui s'est instillée lentement dans l'esprit de ces castes au fil des manifestations des Gilets Jaunes, c'est maintenant un sentiment non plus de l'ordre de la dissuasion mais bien celui de la vengeance qui les anime car il est, pour ces gens là, insupportable que les gueux puissent revendiquer de partager ne serait-ce qu'une toute petite part de leur magot. Salauds de pauvres !
C'est une vengeance par anticipation car ils sentent bien que in fine, il leur faudra bien lâcher quelques miettes supplémentaires. Cette punition s'est déjà manifestée dans la bouche d'irresponsables de haut niveau tel monsieur Ferry qui conseille à la police dite républicaine de « tirer dans le tas » et puis beaucoup plus largement dans ces arrestation arbitraires qu'une Justice bien ancrée dans le clan des privilégiés s'empresse de condamner sans état d'âme avec une sévérité digne d'un régime dictatorial. Lire le dernier billet de PASCAL MAILLARD : « Moi, mère d’un Gilet jaune exclu de la communauté des citoyens ».
Monsieur Macron devrait de toute urgence prendre conscience que cette dérive de la raison va devenir irréversible et mener le pays à un gravissime conflit interne. Et ce n'est pas ce pseudo-débat déjà pipé qui, sans radical changement de cap, va mettre fin à cette conflagration.