La militarisation de la frontière franco-italienne au niveau des Alpes-maritimes amène les exilé-e-s à franchir la frontière plus au nord. Des collectifs, des habitant-e-s, se mobilisent en solidarité, tandis que la militarisation de la frontière remonte vers le nord.
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La dispersion des exilé-e-s de Calais, puis de Paris, sur l'ensemble du territoire, amène dans dans les Hautes-Alpes comme ailleurs en France des citoyen-ne-s à se mobiliser solidairement. Cette situation croise celle des exilé-e-s franchissant la frontière franco-italienne, et à la fois traquées et laissées pour compte par les pouvoirs publics.
Le collectif Tous Migrants naît de cette rencontre. Aujourd'hui, la militarisation de la frontière franco-italienne au niveau des Alpes-Maritimes au prétexte de l'état d'urgence et de la lutte contre le terrorisme amène les exilé-e-s à passer la frontière plus au nord. Ils et elles passent alors par Barcelonnette, Embrun, Briançon, voire par la Savoie. La militarisation de la frontière s'étend vers le nord, comme la traque des exilé-e-s et la répression des aidant-e-s solidaires, tant il est vrai qu'en matière de politiques anti-migratoires les moyens semblent sans limites.
Le collectif Tous Migrants a publié un rapport sur la situation des exilé-e-s et de l'hospitalité dans le Briançonnais :