Début août, la tension est montée d’un (gros) cran dans le détroit de Taïwan entre Pékin et Washington. L’invasion de l’Île n’était pas à l’ordre du jour, mais la dynamique de militarisation de l’Asie-Pacifique s’accélère. Cependant, les préoccupations géopolitiques ne doivent pas occulter les droits des Taïwanais.es à s’autodéterminer. Un mois plus tard, essayons de faire le point.
De l’Ukraine à Taïwan, l’Eurasie est redevenue l’épicentre d’une confrontation majeure entre grandes puissances. Pour l’analyser, nous devons nous libérer du logiciel mental hérité de la Guerre froide et penser le neuf. Cette contribution veut une invitation à la discussion.
Le 30 juin 2022, Ferdinand Marcos Jr est entré en fonction [1], achevant le retour au pouvoir de sa famille, trente-six ans après le renversement de la dictature présidée par son père. Son accession à la présidence n’annonce pas une libéralisation politique du régime.
Nous sommes le 10 mai 2022, mais on ne célèbre pas un 54e anniversaire - le chiffre n'est pas assez rond ! Rien ne nous interdit pour autant de reprendre un article publié à l'occasion du cinquantenaire...
It is May 10, 2022, but we are not celebrating a 54th anniversary - the number is not round enough! However, there is nothing to prevent us from reprinting an article published on the occasion of the fiftieth anniversary...
En ce tristounet mois de mai 2022, nous reviendrons sur les « années 1968 », en commençant par un thème qui garde toute son actualité à l’heure des guerres européenne (Ukraine) et asiatique (Birmanie, qu’il ne faudrait pas oublier). Cette contribution a été publiée en 2008 dans un ouvrage collectif des Editions Syllepse, sous la direction d’Antoine Artous, Didier Epsztein et Patrick Silberstein*.