Comment peut-on imposer au peuple, au "petit peuple" en particulier (et contre sa volonté démocratique exprimée majoritairement contre cette construction européenne), un plan de rigueur (cache sexe pour éviter de parler d'austérité), des plans d'offres successifs soit disant pour inverser la "courbe du chômage" (aides publiques aux entreprises, CICE, plan de responsabilité, et concomitamment sous le même "label" de "compétitivité" l'accord l'ANI, la réforme des retraites, etc) dont les précédents n'ont en rien prouvé leur efficacité pour les annonces faites, dont le poids sera le plus lourds et douloureux pour ce "petit peuple", quand de l'autre coté cet État, ces politiques, mais aussi et surtout cette société, dans l'incohérence intellectuelle la plus complète, ne demandent pas instamment et communément, n'actent pas plus férocement, énergiquement, sévèrement (autrement qu'en ciblant les fraudes sociales, culpabilisant seulement les pauvres, les chômeurs-euses, etc) au nom du mieux vivre et être ensemble, que soit mis fin et immédiatement à cette hémorragie de recettes fiscales que représentent les fraudes fiscales, à la TVA, douanières, etc, l'optimisation fiscale, (estimées à plus 100 milliards d'euros par ans maintenant, à mettre en opposition avec les 2 milliards d'euros de fraudes fiscales prévues d'être récupérées par Bercy en 2014)..., qui ferait que la redistribution sociale, l'amortisseur social quoi..., leur étant due aux pauvres, etc du "petit peuple", serait enfin respectée...? De même que l'austérité serait alors "inutile", quand les plans de l'offre pourraient avoir "peut être" plus d'efficacité.. Ce serait aussi un tremplin pour faire sauter le verrou de Bercy et obtenir un audit indépendant et citoyen de la dette publique, pour commencer.
Est-ce une utopie que de vouloir fédérer sous cet angle de vu, cette simple focale comme les politiciens-nes technocrates aiment à faire montre de leur savoir, toutes les voix du peuple, et du "petit peuple", disant que "ça va péter", et d'autre s'empressant de prétexter le contraire, "ça ne va pas péter" (avec des arguments souvent plus ambigus que convaincants)...?
Est-ce qu'on le "petit peuple" et les autres, êtres humain d'abord..., peut accepter de recevoir des leçons de morales, d'éthiques en politiques, de cours budgétaires et macro comme micro-économiques, de la part de politiciens-nes, "d'experts", de journaleux (dont beaucoup vocifèrent à longueur de temps et d’antenne qu'en science économique, il n'y a pas de moral), de blogueurs-euses souvent anonymes, tous-tes allant jusqu'à victimiser les vrais coupables (ces "pauvres" entreprises) et culpabiliser les vraies victimes (en paroles et en actes, les contrôles bancaires des chômeurs-euses, la police Pôle emploi, et des gens aux RSA, la justice à deux vitesses pour les précaires, etc, etc, ou encore comme le fait le fhaine en culpabilisant les étrangers, et en cherchant à les rendre responsables de la majeur partie des fraudes de toutes sortes. La est un marqueur politique, une différenciation idéologique flagrante entre les deux extrêmes politiques, et les autres, non négligeable quoi.., il me semble), quand on nous présente une fausse équation budgétaire, économique..., et qu'on tente d'en réajuster son équilibre en mentant sur son contenu, et en allant pomper du coté des plus pauvres (sans endiguer l’hémorragie) pour la rééquilibrer en donnant à ceux-celles en ayant le moins besoin, étant les plus gros fraudeurs, et donc les moins responsabilisés dans notre volonté de bien vivre et être ensemble (comme les privilégiés-es, cette clientèle électorale servant à tous les politiques de l’alternance, et autres)...?
Dit autrement... Quand la richesse des uns (plus ou moins nombreux de la classe des "dominants", etc) devient d'autant plus grandissante qu'elle est illégitime, et illégale en grande partie..., quand cette richesse s’obtient sur l'appauvrissement croissant du plus grand nombre déjà dans la misère (austérité, CICE, pacte de responsabilité, réforme des retraites, l'accord l'ANI, etc), et de plus, tente à être "légalisée" par les institutions (verrou de Bercy, peu de condamnation judiciaires, de plus en plus de laxisme législatif - comme l'amnistie pour les plus gros fraudeurs, etc), par les politiques, les "experts", les journaleux, puis par la société même, du fait que la fraude en soi - sa composition et son montant - ne soit aucunement condamné régulièrement sur la place publique par tous-tes eux-elles cités-es précédemment, par nous même, comme crime et délit contre la société, contre "l’État de droit", contre la démocratie même, et que seul l'argument de l’excès de dette publique serve à faire peur à cette société, et à justifier ces mesures énoncées plus haut, enrichissant de fait encore plus ces déjà riches - titrisation des dettes publiques, plus qu'un constat d'injustice sociale et fiscale flagrante, qu'un de déclin moral et éthique avéré de cette classe dominante, n'est-ce pas une atteinte aux fondamentaux de notre bien vivre et être ensemble suffisant pour trouver un point de convergence essentiel dans la lutte à mener...?
Ce point de convergence juste si dessus, reconnu, accepté par nous tous-tes, permettrait aussi de différencier ceux-celles voulant défendre insidieusement ce "système", tout en prétendant le contraire (comme le fhaine prétendant que ces fraudes diverses sont celles des seuls étrangers-ères, comme d'autres prétextant la "compétitivité" et la "mondialisation", et le fait que cela ferait prendre la "France"..., etc, etc, etc), de faire le tri entre le bon grain de l'ivraie quoi..., de ceux et celles foncièrement convaincus-es du bien fondé du sens de cette lutte.
On peut objecter à cette proposition d'axer tous nos efforts sur la dette publique, sur la lutte effective et rapide contre les fraudes, fiscales, etc, que les réactions se feraient plus virulentes, oppressives, répressives de la part des pouvoirs en place (en France, en Europe, et ailleurs), des oligarchies, comme on peut le constater aujourd'hui d'ailleurs, dans un parallèle (le peuple Ukrainien luttant contre la corruption, pour plus de démocratie - et paradoxalement à l'Européenne - , etc), sur le plan géopolitique et sur le marchés boursier (s'affolant, ce qui veut dire que ce que certains petits épargnant perdent, ne l'est pas pour tous le monde à l'opposer se gavant), en réaction aux actions inquiétantes de l'armée Russe en Ukraine, en Crimée plus exactement, marchés et politiques occidentaux comme autres, s'attaquant au nerf de la guerre, soit à la monnaie Russe, et la réaction de la Suisse il y a peu, bloquant certains avoirs Ukrainiens.
C'est à dire pour en revenir chez nous, sans chauvinisme malsain bien sûr..., mais aussi en Europe, en réponse à ces réactions, celle du "petit peuple" voulant faire la "révolution", il est prévisible que bien des moyens seraient mis en œuvre contre celui ci, déjà miséreux, comme lui couper les vivres nettement et définitivement, comme légiférer pour restreindre et conditionner ces aides publiques, en fonction du niveau du "militantisme", "d'activisme" de l'allocataire, comme restreindre des libertés de manifester, etc..., voir des libertés d'expressions (en visant les réseaux sociaux avec les moyens de la collaboration des politiques de sécurités intérieures au projet PRISM). Ces moyens législatifs, ou plus radicalement passant par ordonnances présidentielles, car des tensions et révulsions politiques apparaîtraient à coup sûr en interne aux partis..., seront amener à verrouiller encore plus la "citadelle de Bercy", à rendre un tas de procédures judiciaires donnant les moyens aux citoyens-nes d'objecter..., de revendiquer un droit de regard sur les comptes publiques, de faire des saisines, diverses..., de vouloir plus de "transparence" politique, financière, etc, deviendront vites autant des armes possibles employables contre ces politiques, oligarques, qu'ils disparaîtront comme moyen d'action du peuple aussi vite que possible... Bien d'autres moyens pour brimer socialement, fiscalement, politiquement, idéologiquement, médiatiquement cette révolution des pauvres sont envisageables..., pour permettre à ce pouvoir politique, oligarchique, celui de l'alternance bipartite ne voulant pas de 6e République, de perpétuer son assise... Y compris au prix du sang du "petit peuple", de la peur par des attaques sur cette dette..., et donc contre ce peuple ne voulant plus donner sa sueur pour rien, qui serait vite caricaturé et classé de mouvements radicaux, idéologiques (voir d'anarchistes, etc, qui sait...?) proches de l'extrême droite ou autres...
Cela posé... N'est-ce pas en revendiquant clairement maintenant cet audit citoyen et indépendant de la dette publique, et conséquemment l'un entraînant l'autre, et/ou inversement, une vraie "révolution fiscale" quand à stopper, avant quoi que ce soit d'autres..., l’hémorragie que représente toutes les fraudes fiscales, de tous genres..., que non seulement on peut séparer le bon grain de l'ivraie dans nos rangs, se différencier nettement des adversaires politiques, idéologiques divers, qu'en prévoyant ainsi les réactions excessives du pouvoir Français, Européen, et autres en place (soit l'oligarchie, les marchés financiers et banques, et les tenants des institutions, hauts fonctionnaires, etc, les tenants du bipartisme politique conservateur, tous bords confondus, leurs soutiens électoraux, patrons, etc etc, idem en Europe) on confirmera cette théorie d'une classe dominante voulant opprimer le "petit peuple", lui confisquer ses maigres pouvoirs démocratiques restant, voulant casser les État providences, privatiser pour ses profits les services publics, casser toutes protections sociales et droits du travail pour faire plus de profits privés, en accélérant et renforçant considérablement son mouvement néolibéral...?
En bref n'est-ce pas à notre avantage que de faire sortir du bois les loups, au plus vite, pour mieux les identifier et mieux se prémunir de leur attaques sournoises, répétées, lancinantes, effrayantes, en masses et individualisées, et cherchant à nous avoir à l'usure, en nous divisant, nous les humains d'abord (sans étiquettes politiques, mais authentifiées néanmoins).