Pierro Juillot

Technicien dessinateur/ Chômeur. Dit aussi Pierro Sanslalune.

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Billet de blog 31 mars 2014

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Politiques de combats.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Pourquoi la VRAIE GAUCHE doit-elle axer son alliance et ses actions internes et politiques, nobles et généreuses, sur deux fondamentaux ? L'un en engageant un farouche combat, déterminé, local et national comme européen et autres, contre la finance au sens large du terme (corruption, conflits d'intérêts fraudes fiscales, etc), tout en priorisant, pour l'autre, son action et son attention, ses discours et préoccupations, locales et nationales, sur ces 50% d'actifs non-imposables en France, (partiellement séduit à tort par la haine et massivement abstentionniste) mais pas qu'en France.., sur cette population "à bas salaire", voulu à "coût toujours plus bas" (dans tous les sens du terme), à ce "moins disant" social, médiatique, comme les chômeurs-euses, les précaires, les petits-es retraités-es, les pauvres au RSA ou pas, les jeunes sans diplômes, voulus-es taiseux, tous-tes voulus-es corvéables à la "merci" du patronat, des rentes d'actionnaires, cette population non-représentée institutionnellement dans cette démocratie à bout, dans cette 5e République monarchique..., et pas qu'en France.

Parce que d'une part cette population, s'est massivement abstenue de voter localement (la est un bien triste record, plus encore que ceux des partis dominants médiatiquement, ump, "ps" fhaine, etc) pour des cause variées. Elle est en demande démocratique forte de représentativité réelle, institutionnelle (Par exemple. Combien d'ouvriers-ères à la fois précaire, à bas salaire, chômeurs-euses du privé siègent aux deux Assemblées...?)..., quand elle ne trouve aucune offre politique économico-sociale, et autres, immédiates, répondant à ces attentes..., ses besoins vitaux en souffrances et s'amenuisant, pour de plus en plus de sa diversité, aucune offre parlant à ses inquiétudes réelles, au regard des sombres perspectives, pour elle et sa progéniture, qu'elle voit poindre à grand pas et autres funestes bruits (de nouvel ordre mondiale par exemple)...

Si ce n'est d'avoir le "choix", si l'on puis appeler cela ainsi, de la haine des autres, plus pauvres, différents, de l'individualisme exacerbé par les médias de masse, et autres, du repli sur soi mortifère, cette population là s'est massivement et lucidement refusée de haïr la différence tant locale que nationale, et au delà, mondiale. Elle sait très bien ses souffrances partagées. Mais elle n'a pas non plus choisie une autre forme de "socialisme", "éco" ou autres, peut être trop corporatiste, clientéliste, institutionnalisée, etc, ne leur promettant qu'une "révolution par les urnes".., demain... Quand ses craintes et ses désespérances pesantes, rendues sourdes, au regard des tribunes si grandiloquentes soient-elles, s'éloignent de la multiplication des urgences qu'elle subit, méprisée par les autres partis dominants ou encore fourvoyée par la haine mensongère et autres promesses trompeuses d'un parti soit-disant dé-diabolisé, et qu'elle constate que des querelles d'ego sont préférés à son besoin d'être au centre de toutes actions, toutes discutions, elle préfère peut être s'abstenir avec retenu, plutôt que d'exprimer sa déception en votant à l'affect. Et elle se sait pas seule de partout dans le monde. Au regard des méfaits et de l'accélération des bas coups de cette finance, qu'elle constate, qu'elle sait mesurer, qu'elle anticipe, elle sait que trop bien que cette distorsion de la lecture des résultats des élections, récupérés que pour des intérêts de clochers, derrière ce désire de "révolution par les urnes" va finir par la diviser encore plus, à ce terme ou elle subira encore plus de mépris médiatiques et politiques, et de saccage de ses conditions de survie, au regard de cela elle a décidé de poser un grain de sable dans cette démocratie d'apparat, pervertie par la financiarisation...

NON...! Assurément cette population, qui est toujours et encore la force vive, et quelque part la plus vertueuse, de la production de richesse dans notre pays, et pas que..., ne peut rester ainsi indifférente, aveugle, désintéressée aux trop multiples incohérences, distorsions, contradictions locales, nationales, européennes, mondiales, des analyses et solutions économico-sociales, et autres, toujours instantanées, des offres politiques électorales, cherchant à la séduire occasionnellement dans ce "jeu", qui est vanté comme démocratique. Car sa participation est toujours voulue comme spontanée, comme formatée, d'un coté comme d'un autre (triangulaire et autres ou pas), elle cherche son équilibre dans un rééquilibrage des forces, par l'abstention mesurée. Politisée elle a parlé.

Parce que d'autre part, constatant impuissante et à son grand regret, alors que cette population est riche de variétés d'alternatives économico-sociales, riche d'idées, d'envies de partage même en étant privé de ses besoins vitaux, tant en France qu'ailleurs, est celle à qui on demande toujours de payer sans broncher le plus l'illusion d'un redressement des finances du pays, et autres..., par toujours plus de sacrifices injustes socialement pour elles et ses enfants, petits enfants et ainsi de suite, mais aussi pour d'autres de partout ailleurs dans le monde, (En France ; Rigueur ou austérité, c'est suivant..., CICE, pacte de responsabilité, réforme des retraites, l'ANI, traités européens, accord transatlantiques, etc), juste parce que son nombre augmente et que son pouvoir d'achat, même amoindri en recette de ménage, même misérable pour de plus en plus de familles, reste conséquent et est plus rentable à court-terme en matière de recettes fiscales, et de profits privés élevés et immédiats, cette population demande qu'un équilibre soit rétablit, et que des mensonges dévoilées, apparaissent les vérités, même si elles sont pas très belles à entendre.

Des déséquilibres apparaissant de plus en plus dans les inégalités diverses explosant de partout ou l'on porte son analyse, ici et ailleurs, ces autres injustices sociales, cette population sait pertinemment qu'une équation budgétaire ne peut-être résolue immédiatement, sans en réalité lui masquer des trous, noirs, dans les comptes, pour qu'en finalité on lui fasse croire, sans lui laisser le choix, qu'elle coûte trop chère à ce qui devrait nous faire faire société (l'impôt direct et indirect), qu'elle est la seule variable d'ajustement à rééquilibrer. Ces trous noirs sont ceux de la finance aspirant jusqu'à la moelle de notre vivre ensemble, depuis des décennies, et plus encore depuis le crack financier de 2007/8. C'est par les mécanismes aujourd'hui industrielles de la fraude fiscale, de celle à la TVA, celle douanière, de l’optimisation fiscale, mis en place par des banques, des institutions financière opaques, loin d'être vertueuses, et de la socialisation massive des pertes financières frauduleuses, la dilutions des risques des prochaines pertes frauduleuses, que l'immoralité d'un certain patronat, d'un certain actionnariat siphonnent les recettes fiscales, cette richesse solidaire, venant à manquer pour les redistribuer à cette population dont une partie de plus en plus grande, tant en France qu'ailleurs, s'en retrouve privé. Sans parler du saccage environnemental qui en découle de cette gestion économique dans faite dans l’immédiateté. Mais c'est à celle là même la plus en difficulté qu'il est demandé aussi de plus en plus de sacrifices sans qu'elle n'est son mot à dire, juste en encaissant des invectives..., en prétextant non seulement son coût soit-disant trop élevé, mais sa soit-disant immoralité dans les fraudes sociales (pour le fhaine ces fraudes seraient celles des étrangers-ères, quand ce gouvernement actuel, cette majorité législative actuelle à mis en place le contrôle de compte bancaire des chômeurs-euses et autres personnes au RSA).

Quant à l'autre extrémité de l'aspect manque de recettes fiscales dû aux fraudes diverses, le plus gros du morceaux vient non seulement de ces patrons et autres actionnaires, des particuliers usant du travail non déclaré, exploitant d'autres personnes pour leur tâche ménagère, etc, de privilégiés-es de la République, des banques et autres défendues par tous ces derniers, ce tout payant toujours moins d'impôts, et que cette hémorragie fiscale est due aussi à une dérégulation financière effrénée, une financiarisation des institutions Étatiques (verrou de Bercy par exemple) est due à des vides législatifs et juridiques laissés par fait exprès, savoir que cet entregent là va recevoir de nouveaux cadeaux, tout en restant restant impunie, immunisé même contre la justice, et encore moins critiqué intellectuellement est inconcevable en politique, est insupportable aux citoyens-es. Sans constater qu'aux niveaux locaux (aides publiques aux entreprises par exemple) nationaux européens, mondiaux (effet de la "compétitivité" de la "mondialisation" paupérisant massivement les populations des pays pauvres et autres) ces délits financiers sont combattus fermement, efficacement, sévèrement, quand cette population découvre même qu'il est avancé des lois (ici)  qui voudraient amnistier ces délinquants en col blancs, et d'autres lois qui voudraient faire travailler les chômeurs gratuitement dans le privé et/ou le public (ici et ), son abstention politique prend du sens.

Pour exemple. Quand ce travail gratuit, cautionné par cette majorité politique aux pouvoirs, bénéficie déjà aux "grands" groupes de la distribution alimentaire (comme ici par exemple) spéculant "possiblement" sur les marchés, dans les matières premières alimentaires, pour gagner plus, et pour influer les sur les prix, et d'autres secteurs d'activité, "grands" groupes vantés comme exemplaire, et gérés par des patrons fuyant le fisc dans des pays européens voisins "moins disant", sans que cela n'interroge réellement et fondamentalement quiconque sur les déséquilibres budgétaires causés dans les déficits déjà existant des caisse de l’État, au regard des sacrifices imposés aux plus faibles, aux victimes (employés-es exploités-es et/ou licencies-es et consommateurs-trices "obligés-es), et ce à mesurer alors avec les futures conséquences sociales, sans même entendre et voir cette VRAIE GAUCHE en faire son cheval de bataille au non de la justice sociale, de ces idéaux politiques, cela n'explique t-il pas partiellement que cette population (y compris des quartiers populaires, des banlieues, des milieux ruraux) préfère s’abstenir de voter pour des politiques taiseux, frileux, non engagés en la matière...?

 Alors, affectueusement et lucide, j'adresse un message à la VRAIE GAUCHE. A quant on parle d'audit indépendant et citoyen de la dette publique - celles locales comprises - avec des annulations partielles des parties illégitimes des dettes publiques, issues du crack par exemple ou antérieures, et d'autres parties illégales par des taux bancaires usuriers, sans pour autant s'exonérer de rembourser nos dettes aux pays pauvres, à ceux anciennement colonisés  (voir la Franc-Afrique), et qu'on embraye, puisqu'il y aura un effet boule de neige en Europe et ailleurs sur un sommet nommé anciennement Bretton-Woods (et Philadelphia pour ce qui est du social) qui pourra permettre d'ouvrir une nouvelle alternative dans le remise à plat de la finance, dans des politiques économico-sociales et autres à grande échelle...? Cet angle là, le fhaine, et son "national-socialisme" à géométrie variable, dans le temps, suivant l'évolution du rapport de force avec l'autre l'extrême, celui dit de gauche, qui n'en est pas un extrême, puisqu'elle, cette VRAIE GAUCHE occupe la place que la "gauche socialiste" à abandonné en passant au centre droit, voir plus à droite au niveau économique, le fhaine ne le prendra pas, et se démasquera derrière d'autres conservateurs néolibéraux. Vous ne croyez pas...?

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