Les institutions internationales sont-elles instrumentalisées contre les États qu’elles doivent surveiller ? Cette enquête explore la crise de légitimité de l’AIEA, accusée d’avoir fermé les yeux — voire collaboré — à l’assassinat de scientifiques iraniens, tout en appliquant un double standard flagrant envers Israël.
Trump et Poutine se retrouvent à Budapest : un sommet chargé de symboles où se joue bien plus que le sort de l’Ukraine. Derrière la mise en scène diplomatique, c’est l’équilibre des puissances qui se renégocie. L’Europe, elle, observe — mais pourra-t-elle encore peser sur les règles du jeu ?
Une poignée de drones bon marché dicte désormais des budgets de plusieurs milliards d’euros et les agendas des sommets. L’hystérie européenne face au ciel en dit moins sur la puissance de Moscou que sur sa propre perte de sang-froid.
Malgré les preuves de crimes de guerre à Gaza et le mandat d’arrêt de la CPI contre Netanyahou, l’UE et ses États membres restent inactifs — ni sanctions, ni rupture diplomatique. Un mélange de culpabilité historique, de calculs économiques, de lâcheté politique et d’une confusion entre critique d’Israël et antisémitisme explique ce silence.
La France implose sous nos yeux. Cinq Premiers ministres en deux ans, un président rejeté par huit Français sur dix, et une Constitution à bout de souffle. Le gouvernement de Sébastien Lecornu, mort-né après seulement quatorze heures, n’a pas été un accident — c’est le symptôme d’une République au bord de la rupture.
Alors que des navires de guerre américains croisent au large des côtes vénézuéliennes et que Washington prépare de possibles frappes de drones, le récit officiel d’une « guerre contre la drogue » s’effondre. Ce qui est en jeu, ce ne sont pas les stupéfiants, mais bien la souveraineté, le pétrole et la lutte mondiale entre multipolarité et hégémonie américaine.
Lorsque Israël a bombardé Doha, les États-Unis sont restés passifs. L’Arabie saoudite a pris note et s’est tournée vers le Pakistan. Leur pacte de défense, incluant la dissuasion nucléaire, est un message clair : le bouclier américain ne garantit plus la survie dans le Golfe. Un ordre post-américain émerge, et Riyad a choisi son camp.
L’Union européenne assume de plus en plus son rôle de « superpuissance réglementaire », exportant des normes là où elle peine à rivaliser en innovation et en dynamisme économique. Mais une régulation dépourvue de compétitivité et d’autorité morale risque de mettre à nu le déclin européen : économiquement éclipsée, géopolitiquement dépendante et moralement discréditée par Gaza.