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Billet de blog 13 juin 2024

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Tunisie – Nationalisme populiste, patriotisme et chroniqueurs persécutés

« Le patriotisme, c’est d’abord l’amour des siens, le nationalisme, c’est d’abord la haine des autres » Romain Gary - « Il n’y a point de patrie dans le despotisme, d’autres choses y suppléent : l’intérêt, la gloire, le service du prince. » La Bruyère [1] - « Le patriotisme, c'est aimer son pays. Le nationalisme, c'est détester celui des autres » Charles de Gaulle [2].

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Illustration 1


Les chroniqueurs persécutés du Paysage audiovisuel tunisien : Sonia Dahmani, Mohamed Bouallegue, Borhane Bsaïes et Mourad Zeghidi. 

Par le public et leurs pairs, ils sont très respectés
Ils furent poursuivis en justice et emprisonnés
Pour avoir exercé leur métier et exprimé
Leur avis sur des questions d’actualité
Le pouvoir en place aurait-il décidé
Que le secteur des médias soit bâillonné
Ils furent poursuivis pour des faits tout droit liés
À leurs émissions qui s’étaient imposées
Dans le PAT, parmi celles les plus appréciées
Pour leur sérieux et leur crédibilité
Pour leurs analyses pertinentes, condamnés
Dans un pays où tout débat devient suspect [3] a
Polémique, critique, satirique, … , même un tantinet
Ainsi, un politique, pour avoir affirmé
Que « Kaïs Saïed patauge et a échoué
Que sa cote de popularité a régressé »
À six mois de prison, a été condamné
Sous la simple inculpation qu’il a propagé
De fausses informations touchant à la sûreté
De l’État; avec sursis, il faut le préciser [3] b
Opposants et journalistes sont les premiers visés
Subissant un destin, en sursis, d’inculpé
Les avis hors ligne sont assimilés
À un défaut de patriotisme, si ce n’est
À un abandon dans les bras de l’étranger
Et, de traîtrise à son bénéfice, sont taxés
Aux plus vils qualificatifs, sont exposés
Dans un délire qui n’est pas près de décliner
Leurs auteurs sont, de tous les noms d’oiseaux, traités
« De misérables, par le peuple, discrédités » 
De lobbies, de mafias, on ne cesse de parler
Aux corrupteurs et aux corrompus, ajoutés
Mais, sur qui, souvent, aucun détail n’est donné
Tout en n’hésitant pas à exhiber leurs dossiers
Devant les caméras, dans des parafeurs, rangés [4]a, [4]b
Dans une logique nationaliste « populistée »
Revendiquant le monopole de représenter
« Le vrai peuple », la silencieuse majorité
En laissant vague la définition de ce peuple vrai
Qui, par un homme providence,  un « homme-peuple », est incarné
Position qui s'oppose au pluralisme des idées
Ne garantissant pas la politique pluralité
Où la vie politique est dépolitisée
Où seul la parole du Prince a droit de cité
Et les premières victimes sont les minorités
Mêlant le patriotisme à son opposé
En de Gaulle et Pétain, ils pourraient être imagés
Souvent mal interprétés ou amalgamés
Car le premier valorise la diversité
Est inclusif et se fonde sur une pensée
Affective, ayant une politique identité
Support de la Nation et de son unité
Ni au gouvernement, ni à l'État, n’est reliée
Libre, en contexte démocratique, mais 
Dans une autocratie, elle est asphyxiée
Comme il y a trois siècles, La Bruyère l’a exprimé [1]
Héritage commun pour tous, sans exclusivité
Respectueuse de l’autre, des minorités
Autour de laquelle la Nation s’est constituée
À travers des valeurs universelles partagées
Qui renforcent sa cohésion dans l’adversité 
Sans application d'exclusion quelconque ou rejet
Envers tous ceux qui sont attachés aux libertés
Individuelles et collectives, jaloux de leur respect
Permettant de lui construire un avenir apaisé
Avec ses citoyens, à leur terre, attachés
Qu’ils croient être la meilleure qui pourrait exister
Objet de dévouement, qu’ils servent désintéressés
La promouvoir et la défendre est leur volonté
Quand elle se trouve en danger, contre vents et marées
Indépendamment de la nature des risques liés
Par des forces étrangères ou locales, initiés
Du désir de la faire progresser, sont habités
Progression, à l’économique et au social, associée
Et aussi, à la démocratie, pour la faire triompher
Et, sur la base des valeurs universelles, l’ancrer
Au bonheur de leurs compatriotes, dévoués
À leurs culture et mode de vie, mais
Sans souhaiter, aux autres Nations, les imposer
Tandis que l’autre, dans le passé, a été
À l’origine de nombreux malheurs de l’Humanité
C’est par lui que, la première guerre mondiale, fut déclenchée
C’est encore lui qui, à la seconde guerre mondiale, a mené
Et, c’est lui qui, dans l'abîme, risque de nous précipiter
Le nationalisme, de populisme, doublé
Qui entretient une identité fantasmée
Qui discrimine les hommes entre « bons » et « mauvais »
Pour qui l’opposant est un ennemi déclaré
Honni, sur la voie de la décadence, engagé
Qu’il faut, à tout prix, empêcher de parler
Quitte, à le harceler, à l’intimider
Voire, le maintenir, pendant des mois, emprisonné
Détenu, après avoir été, sans preuves, accusé
Dans des affaires qui semblent, de toutes pièces, montées
Par le régime ou, par ses aficionados, suscitées 
Sans instruction judiciaire, sans jugement, sans procès
Au-delà de la durée préventive autorisée
Qui n’a fait que, tant de nations, diviser, cliver
Et qui ne peut, qu’a la haine de l’autre, mener
Haine entretenue par une peur, sans cesse arborée
Peur exploitée pour, ses ennemis, désigner
L’ennemi intérieur d’abord, et, aussi, étranger
Nourrissant un discours xénophobe régulier
Prêchant une démocratie caricaturée
Encensent le peuple et sa souveraineté
Qu’une élite corrompue aurait, soi disant, confisquée
Pour maintenir sa suprématie, ses intérêts
Le peuple demeurant marginalisé, abusé
Spolié de ses richesses, exploité, floué
Accusant l’autre de ses faillites et insuccès
Mettant toujours l’accent sur la supériorité
De son idéologie sur les droits et libertés
De ses méthodes sur celles, en démocratie, appliquées
Rendant son pays, du reste du monde, isolé
C’« est une soif de pouvoir, par l’auto-tromperie, tempérée » [5]
Idéologie qu’il ne faut surtout pas connecter
Au nationalisme, par Gandhi, pratiqué
Ou à celui, plus récent, du siècle dernier
Qui a libéré tant de peuples opprimés
On distingue deux types de nationalismes, en vérité [1]
L’un, d’«ouvert », et l’autre, d’« exclusif » ou « clos », qualifiés
Similaire à un patriotisme dégénéré
Et ces peuples, c’est l’ouvert qui les a accompagnés
Quant au patriotisme, de l’exclusif, il est l’opposé
Évoluant  autour de ce qui peut être partagé
Romain Gary, une belle définition, en a donné 
« C’est d’abord l’amour des siens », l’a-t-il caractérisé
Quant au nationalisme, il a ajouté
« C’est d’abord la haine des autres » : tout y est révélé [1]
Un patriote exprime amour et loyauté
D’un fort lien émotionnel, viscéral, doublés
Où l’idée du sacrifice de soi est préintégrée
Même le suprême sacrifice est présupposé
Envers son pays, en œuvrant pour améliorer
Le vivre-ensemble afin qu’il soit apaisé
Pour que l’unité nationale soit renforcée
Ne cherchant pas, les différences, à supprimer
Le bien-être de tous soit réalisé
Et les conflits sociétaux soient éradiqués
Amour, par l’expression « mère patrie », est bien porté
Nation dont on sent faire partie, sans y être né
D’en assurer le bien-être, est un devoir sacré
Et ce, malgré tout ce qui pourrait nous arriver
De persécutions dont on pourrait faire l’objet
C’est ainsi que, la vie durant, je me suis comporté [6]
Et, ce n’est pas à son crépuscule que je vais changer
La mère ! C’est à elle, en dernier, que l’on reste arrimé
Et, c’est par elle, supposément, que la langue est transférée
Son amour, est l’unique éternel que la nature ait fait
Et pour qu’elle soit épanouie, à tout subir, on est prêt
Et, « la patrie est, des affections, la communauté »
C’est ainsi que le passionné Saint-Just l’a qualifiée [7]
Alors qu’un nationaliste peut se transformer
En un cliveur, puisqu’il ne cherche qu'à diviser
Surtout s’il est un novice, non encore bien installé
Par la classique stratégie complotiste guidé
Dresser  les uns contre les autres, c’est sa spécialité
Toujours, au détriment des droits et des libertés
Le bien-être du peuple est, de ses soucis, le dernier
Revenons à nos animateurs persécutés
Ce que, dans leurs émissions, ils ont exprimé
C’est par neuf Tunisiens sur dix qu’il est acquiescé [4] a
Condamnés pour des déclarations ayant attrait
À la situation du pays, sans diffamer
Quiconque et sans, à l'État, préjudice, porter
D’ailleurs, tous les quatre, toujours, ils ont assumé
Leurs déclarations et n’ont, jamais, rétropédalé
Au vu de ce qui précède, on peut, sans appel, affirmer
Que c’est en authentiques patriotes qu’ils se sont comportés

Des journalistes dans la Tunisie post-14 janvier
Ont été arrêtés et, en prison, se sont trouvés
Et cela , au mépris de la liberté de s’exprimer
Garantie par les textes, par la Tunisie, ratifiés
Et conservée dans sa Constitution du 25 juillet [8]
Écrite dans le silence des quatre murs de son Palais
En singleton, étant lui-même son unique conseiller
Après avoir enterré celle des experts qu’il a nommés [9]
Ils ont rejoint les opposants et autres, déjà prisonniers
D’opinion, aux dires de leurs conseils et, aussi, au vu des faits
Juste pour avoir accompli leur devoir d’informer
À l’heure où la démocratie est, de toute part, menacée
Ces entraves à la profession doivent illico cesser
Ainsi que toutes ces intimidations proférées
Contre toute voix en dissidence avec son projet
Pour que la liberté de la presse soit préservée
Et que l’on sache à quel feu on va être brûlé
Quel destin on essaye, in fine, de nous camoufler
Derrière cette totale dominante opacité
Qui nous hante depuis son coup d’État de juillet
Et quel avenir le Prince nous a-t-il réservé
D’autres citoyens, pour leur liberté de critiquer
Se sont retrouvés, pendant des mois, en prison, jetés
Sans jugement aucun, ou une parodie de procès [10]
Alors que le droit à la liberté de communiquer
Ou de recevoir des informations ou des idées
Doit être exempt de l’ingérence des publiques autorités [11]
Informer n’est pas un délit, il faut s’en rappeler
Aucun régime ne pourra venir à bout de cette liberté
Tant que nos journalistes et acteurs du PAT sont mobilisés
Qui plus est, informer est un devoir, c’est plus qu’une liberté
Devise que le journal militant Le Grand Soir a adoptée [12]
Un devoir qui, en démocratie, est, par l’État, protégé
Garde-fou contre les cauchemars sans issue et les excès 
Qui évite à la Nation d’être, avec malveillance, gouvernée
La presse est l'œil permettant aux citoyens de pouvoir regarder
Sans prisme, ni propagande, ce que le pouvoir voudrait, parfois, cacher
Quand l’information est communiquée sans être contrôlée
Par l’État et sans crainte de représailles de la part de ce dernier
La liberté de la presse est un organe vital de la bonne santé
De l’État de droit qui nous permet de prendre des décisions éclairées
Et d’avoir une version fiable des sujets que nous avons à traiter
Mais, quand l’information est contrôlée et cette liberté bafouée
C’est une version faussée de l’actualité qui nous est imposée
L’information, bien public, de la démocratie, est un pilier
Car elle se définit, aujourd’hui, « une voix pour chaque bien informé »
Et non par la formule lapidaire, « un homme, une voix », du passé [13]
Aussi une atteinte à la liberté de ses acteurs serait
Une atteinte frontale à la démocratie, à ne pas en douter
Point de démocratie sans que le projet de tout opposant ne soit exposé
Par des journalistes jouissant d’une réelle liberté, et commenté
Et comparé avec celui du tenant du pouvoir, sans complicité
En traitant tous les acteurs politiques sur le même pied d'égalité

Lorsque les chroniqueurs seront interrogés
Pour quels crimes ils ont été incarcérés
Ils répondront, en chœur, à l’unanimité :
« Pour vouloir exprimer, librement, nos idées 
Acquis pour lequel nos martyrs se sont sacrifiés
Qu’un liberticide décret essaye d’enterrer [4] a
Décret qui, dans nos pages sombres, restera gravé
Où un emprisonnement de cinq ans est réservé
À quiconque - pour produire, répandre, diffuser
Ou rédiger de fausses nouvelles et données -
Utilise les TIC ; condamnation accouplée [14]
À une amende de quinze mille euros, à peu près [4] a
De même, est passible des mêmes peines précitées
Toute personne qui utilise les TIC pour diffamer
Autrui ; les peines prévues sont, au double, portées
Si, un agent public, est la personne visée »
Songeant au chef de l’État, en particulier
Car, les peines prévues sont un peu trop élevées
En comparaison à ce qui, ailleurs, se fait
À aucun moment, sous les régimes passés
Nous n’avons été, à un tel texte, confrontés
Aussi répressif. Pour une diffamation prouvée
Depuis la Révolution, la sanction, plutôt, est
Pécuniaire et non pénale, comme dans toutes les cités
Du monde où toutes les lois sont conditionnées
Par leur compatibilité avec les libertés
C’est le cas de la France, et cela depuis les années
Quatre-vingt du siècle avant-dernier, où c’est géré
Jusqu’à aujourd’hui, par la Loi dite du 29 juillet [15]
Mais, par notre actuel régime, la loi fut changée
C’est contre ledit décret liberticide qu’elle fut troquée
Et il reste des remarques que je me garde de donner
Au vu des dispositions pénales de ce décret
Qui ne pourraient que nuire au pays et le bloquer
Car, on n’a jamais vu aucune Nation avancer
Dans un climat d’angoisse et de peur généralisées
Climat qui ne peut que nous faire, dans l’abîme, sombrer

Notes :
1.
Les deux premiers vers de la dernière strophe sont inspirés des versets 8-9 de la Sourate 81.
2. Un résumé de ce poème est paru sous forme d’un quinzain [16]

Salah HORCHANI

[1] https://tristan-meneret.medium.com/le-patriotisme-une-notion-diff%C3%A9rente-du-nationalisme-2d19f4c4e0d7 

[2] http://evene.lefigaro.fr/citation/patriotisme-aimer-pays-nationalisme-detester-autres-55558.php

[3] a. https://www.youtube.com/watch?v=1o6maR-r7nM

https://www.businessnews.com.tn/nouveau-mandat-de-depot-a-lencontre-de-mohamed-boughalleb,520,136936,3

https://www.jeuneafrique.com/1570802/politique/en-tunisie-le-choc-apres-la-condamnation-de-borhen-bsaies-et-mourad-zeghidi-a-un-an-de-prison/

La première vidéo ci-dessous relate  l'arrestation de Sonia Dahmani diffusée en direct sur France 24, et sur la seconde , Sonia développe l’idée qu’aujourd’hui, l’ambiance qui prévaut, c’est : « il faut se taire » ; [à l’attention des non arabophones] en joignant, à la fin de la vidéo, le geste à la parole.

https://www.youtube.com/watch?v=UyO81peHWto

https://www.facebook.com/reel/325701507000666

Dans ce contexte, voir, aussi, le lien suivant :

https://www.lopinion.fr/international/tunisie-letat-paranoiaque-de-kais-saied

[3] b. https://www.businessnews.com.tn/lotfi-mraihi-condamne-a-six-mois-de-prison-avec-sursis,520,135248,3 

[4] a. https://blogs.mediapart.fr/salah-horchani/blog/240922/tout-sur-kais-saied-en-plus-de-8000-vers-qui-pourraient-me-condamner-aux-galeres

[4] b. Voir, dans ce contexte, les liens suivants :

https://www.youtube.com/watch?v=swh6phDnc58

https://www.lecourrierdelatlas.com/tunisie-le-complot-permanent-un-logiciel-de-gouvernance/

https://www.leconomistemaghrebin.com/2023/09/08/kais-saied-appelle-a-contrer-les-lobbies-propagateurs-de-fausses-rumeurs-sur-la-faillite-de-letat/

https://www.businessnews.com.tn/la-mafia-des-deets-resiste-a-kais-saied,519,138971,3

[5] https://www.philomag.com/articles/le-nationalisme-et-le-patriotisme-selon-orwell

[6] Voir, à ce sujet, mon article intitulé « Genèse de mon engagement politique accompagnée de quelques témoignages et souvenirs », paru sous le lien suivant :

https://blogs.mediapart.fr/salah-horchani/blog/220521/genese-de-mon-engagement-politique-accompagnee-de-quelques-temoignages-et-souvenirs

[7] https://journals.openedition.org/clio/14089

[8] https://www.amnesty.org/fr/wp-content/uploads/sites/8/2022/08/MDE3059252022FRENCH.pdf

[9] https://blogs.mediapart.fr/salah-horchani/blog/210322/e-istichara-monsieur-le-president-kais-saied-votre-place-de-gaulle-partirait

[10] Dans ce contexte, voir les liens suivants décrivant ce que vivent, aujourd’hui, la liberté d’expression, la justice et le barreau tunisiens :

https://www.amnesty.fr/presse/tunisie-les-autorits-intensifient-leur-rpression-c 

https://www.jeuneafrique.com/1558954/politique/comment-la-tunisie-met-ses-prisonniers-politiques-aux-oubliettes/

https://www.leconomistemaghrebin.com/2024/06/23/tunisie-hichem-ajbouni-denonce-detentions/

https://www.jeuneafrique.com/1454688/politique/ahmed-souab-aujourdhui-la-justice-tunisienne-est-a-genoux/

https://www.jeuneafrique.com/1564612/politique/en-tunisie-le-proces-du-complot-contre-la-surete-de-letat-souvre-sur-fond-de-greve-des-avocats/

https://inkyfada.com/fr/2023/07/18/decret-54-opposition-tunisie/

[11] https://fra.europa.eu/fr/eu-charter/article/11-liberte-dexpression-et-dinformation

[12] https://www.legrandsoir.info/_horchani-salah_.htm

[13] https://www.cairn.info/revue-regards-croises-sur-l-economie-2016-1-page-123.htm

[14] TIC = Technologies de l'information et de la communication.

https://uis.unesco.org/fr/glossary-term/technologies-de-linformation-et-de-la-communication-tic

[15] Il s’agit de la Loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, en particulier, son article 32 de sa version en vigueur depuis le 24 mars 2020 que l’on peut trouver dans le lien suivant :

https://www.legifrance.gouv.fr/loda/article_lc/LEGIARTI000038313312/

[16] https://www.legrandsoir.info/liberte-pour-sonia-dahmani-mohamed-bouallegue-borhane-bsaies-et-mourad-zeghidi.html

https://blogs.mediapart.fr/salah-horchani/blog/030624/liberte-pour-sonia-dahmani-mohamed-bouallegue-borhane-bsaies-et-mourad-zeghidi

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