Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Education nationale, a accusé l'Université d'être «ravagée» par des «islamo-gauchistes» et de faire le lit du terrorisme islamiste. Ses propos mensongers attaquent directement la construction de savoirs sur la société et le libre exercice de la raison. Ils passent toutes les bornes de ce qui peut être admis de quelqu'un exerçant cette fonction.
Faut-il soigner un système avec les outils qui l’ont rendu malade ? Pour contrer les arguments des chercheurs et enseignants-chercheurs, le gouvernement n’a eu d’autre recours que le mensonge. Le mot est fort, sans doute. Exagéré ? Lisons les points essentiels du texte présenté à l’Assemblée nationale.
Dans les universités, la mise en place de la loi ORE se fait de gré ou de force, surtout de force. Les conditions de gestion de la plateforme d’inscription, ParcourSup, commencent à être connues. Comme nous l’avions prévu, elles sont chaotiques.
Réponse de SLU à la tribune signée de 63 présidents d'université dans "Le Monde" du 20 avril. Les journaux "Le Monde" et "Libération" ont refusé de publier cette réponse.
Analyse des circonstances de la réforme de l'entrée à l'université, et de ses raisons profondes : ou comment, sous couvert de "justice", il s'agit de renoncer un peu plus au projet démocratique de l'université.