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Billet de blog 17 juin 2008

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La fin du fichage des élèves, des parents et des enseignants ?

Très rapidement, je signale cet article de rue89 qui "remarque" un (petit) recul du gouvernement en matière d'éducation. Je dis "petit" car les directeurs d'école remplissaient à minima la base de données Base élèves (nom - prénom de l'élève - de ces parents - adresse et numéro de tel et bein sûr classe de l'élève).

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Très rapidement, je signale cet article de rue89 qui "remarque" un (petit) recul du gouvernement en matière d'éducation. Je dis "petit" car les directeurs d'école remplissaient à minima la base de données Base élèves (nom - prénom de l'élève - de ces parents - adresse et numéro de tel et bein sûr classe de l'élève). Une idée : c'est peut-être dans la lutte sur le long terme, en occupant le terrain, que les chances de victoire peuvent se dessiner dans d'autres domaines...

l'article :

http://rue89.com/2008/06/13/ecole-le-naufrage-de-la-base-eleves

Avec un peu de retard, je confirme l'information transmise par Claude Lelièvre sur l'arrêt de l'expérience du questionnaire indiscret (cf mon précédent billet et les commentaires). J'ai interrogé les syndicats de mon département qui n'étaient pas au courant de l'expérience. Ils ont découvert le problème, une fois l'expérience arrêtée. Qui a alors agit ? Certains syndicats de certains départements (dont FO dans l'Hérault), au grès des relations qui ont permis de prendre connaissance du questionnaire directement dans les écoles.

Reste une question : pourquoi les syndicats nationaux et les partis d'opposition n'ont pas rendu l'affaire publique ? Il y avait là de quoi faire !

Une syndicaliste m'a peut-être donné la réponse : "il y a tellement d'attaques en ce moment que l'on n'a même plus le temps de réagir à la dernière attaque qu'une autre est déjà portée."

Pour mémoire, Eric Woerth disait qu'ils allaient faire avec les fonctionnaires et l'Education nationale ce que Thatcher a fait avec les mimeurs mais que ce serait difficile vu le nombre de fonctionnaires. Il faillait donc adopter une tactique. C'est celle du jeune boxeur face à un plus lourd que lui : être mobile, harceler et faire passer des petits coups qui font mal (comme la RGPP par exemple) et qui pèseront de tout leur poids dans quelques temps. Faut-il encaisser les coups et attendre que l'adversaire se fatigue en l'"invitant" à baisser sa garde ?

en fichier joint le communiqué du SNUDI-FO 34 sur le livret d'évaluation

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