Il existe dans la société française, une méconnaissance du rôle de la science et des métiers scientifiques dans les évolutions économique et sociale. Le scientifique est souvent imaginé de manière caricaturale, très éloignée de la réalité de la recherche. Le nombre insuffisant d’élèves dans les filières scientifiques nuise à l’économie du pays, d’autant plus que le monde va connaître des changements sans précédent à cause du réchauffement climatique et de la fin de nombreuses matières premières. La bonne connaissance des métiers et de l’intérêt de la technologie et des sciences est un enjeu national.
Cependant la majorité des professeurs des écoles ont un bac L(littéraire) n’ont pas fait de sciences, ni de maths depuis la seconde. Ils ont souvent un rapport difficile avec les mathématiques. Dans le concours de professeurs des écoles, l’épreuve « sciences expérimentales et technologie » a un coefficient faible quand elle a choisi comme composante mineure.
Ils ont donc, comme le reste de la société, une connaissance caricaturale de la science et de la technologie et de leur rôle dans la société. Aussi, beaucoup de professeurs d’école ne trouvent pas le temps de faire des cours de sciences expérimentales, en grande partie car ils n’en ne comprennent pas l’intérêt.
Il convient de mettre en place la formation initiale et continue adaptée pour que les professeurs des écoles connaissent l’histoire des sciences et de leur impact sur la société d’aujourd’hui, ainsi que de l’utilité pour la société des métiers de la technologie aujourd’hui ouvert aux filles comme aux garçons.
22 – Les déséquilibres de la filière S
28 – L’accueil des jeunes files dans les formations technologiques