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Billet de blog 3 nov. 2021

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Plan C : Que faudra-t-il faire quand l’effondrement sera complet ? (partie 1)

Le plan A, c’est la stabilisation et la sauvegarde de notre civilisation globalisée avec quelques ajustements. Le plan B, c’est la décroissance organisée et planifiée, un changement lourd et dégradé qui s’appuierait sur les forces restantes du système actuel. Mais y a-t-il un plan C ? Que faire si le plan A et le plan B échouent tous deux à se mettre en place ou à atteindre leurs objectifs ?

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Tout d’abord, il faut évidemment se demander s’il existe un risque raisonnable que les plan A et B échouent tous les deux, n’est-ce pas ? Quel intérêt de se poser pareille question s’il n’existe effectivement aucun risque de se retrouver confronté à cette situation…

Avant d’aller plus loin, autant vous prévenir dès maintenant : après avoir travaillé en profondeur sur le sujet depuis un an, après avoir constitué et lu une bibliographie conséquente que je pense désormais complète sur le sujet, après avoir écrit un manuscrit qui traite de ce fameux plan C ( https://scribeproph.wixsite.com/scribe/manuscrit-1 ), je suis en mesure de dire qu’il n’existe plus aucun doute sur le fait que le plan A et le plan B vont tous les deux échouer lamentablement.

Avant de détailler les fondements d’une telle affirmation, il m’apparait important de rappeler pour quelles raisons notre civilisation globalisée est menacée d’effondrement et pourquoi il serait donc nécessaire d’échafauder des plans pour y remédier (plan A), pour l’atténuer (plan B) ou pour y survivre et reconstruire quelque chose après (plan C).

Évidemment des tas d’auteurs avant moi ont parfaitement détaillé les mécanismes qui vont aboutir à cette issue, bien mieux que je ne le ferai jamais (cf bibliographie en fin d’article), mais il me faut vous résumer la chose pour plus de clarté. 

En bref, notre civilisation, avec la mondialisation, est devenue un système complexe, c’est à dire très interconnecté, très interdépendant et très efficient. Elle s’intègre à l’intérieur d’un autre système complexe que l’on pourrait appeler le « système Terre », qui en contient lui-aussi bien d’autres.

Comme pour tout système complexe, à l’instar de celui représenté par un corps humain par exemple, on arrive à prédire certains événements qui vont l’affecter si on le regarde de manière globale, pour peu qu’on comprenne ses besoins, certaines de ses interactions avec d’autres systèmes et certains processus essentiels en son sein.

Notre civilisation globalisée a donc besoin de ressources naturelles pour produire des objets et des aliments nécessaires à son fonctionnement et, à cette occasion, elle rejette des sous-produits indésirables, communément appelés « pollution ». Elle a besoin que tous les systèmes étatiques les plus importants qui la composent (appelons cela des « organes vitaux ») continuent de fonctionner en permanence pour assurer sa survie. Elle a besoin d’énergie pour l’extraction de ses ressources naturelles et leur transformation, mais aussi pour assurer le fonctionnement de tous ses constituants. Elle a besoin d’un système économique pour faire circuler les produits et les répartir. Elle a besoin d’un bon système de communication pour permettre à tout cela de se coordonner de manière satisfaisante. Enfin, elle a besoin que l’environnement au sein duquel elle évolue conserve des conditions relativement stables et favorables.

Alors prenons chacun de ces points un par un et voyons rapidement comment cela se présente…

1 - Les ressources naturelles peuvent être séparées en ressources renouvelables et en ressources non renouvelables à une échelle de temps humaine. 

1 - a - Pour ce qui concerne les ressources naturelles renouvelables, la situation est des plus sombres. Elles sont en effet consommées à un rythme qui ne permet plus leur renouvellement pour la quasi-totalité d’entre elles : le « stock » de poissons s’est effondré, la superficie des forêts, donc la quantité de bois totale « extractible » du milieu naturel, ne fait que diminuer. Les terres arables régressent aussi bien en superficie par le biais de l’artificialisation des sols qu’elles ne régressent en masse par l’érosion galopante induite par les pratiques de l’agriculture intensive (déforestation, mise à nu des sols une grande partie de l’année et disparition des haies arbustives) et tout cela à une vitesse vertigineuse en certains endroits. Les terres arables ne baissent pas qu’en quantité mais aussi en qualité, toujours en raison des pratiques de l’agriculture intensive. Elles perdent en effet leurs nutriments et se chargeant en produits indésirables (essentiellement en pesticides), devenant ainsi chaque année plus impropre à l’agriculture, ce qui incite à encore plus d’épandage d’engrais et de pesticides pour tenter de vainement maintenir les rendements des parcelles. L’eau douce est extraite elle-aussi des nappes phréatiques et des cours d’eau à un rythme de plus en plus important. Le rythme d’extraction dépasse désormais les capacités de renouvellement des stocks, aboutissant à l’assèchement complet de fleuves entiers et de nappes dans des endroits de plus en plus nombreux.

1 - b - Pour ce qui concerne les ressources non renouvelables (hors hydrocarbures), les gisements miniers de métaux les plus concentrés et les plus accessibles sont épuisés. Malgré le recyclage qui n’est qu’un phénomène de récupération partielle des matières premières (variable d’une ressource à l’autre selon les usages que l’on en fait), le rythme d’extraction de ces ressources s’intensifie en moyenne toujours plus rapidement et il devient au fur et à mesure plus difficile de les extraire dans la mesure où on les trouve dans des gisements toujours moins concentrés et toujours moins accessibles. Il y a ainsi un besoin toujours croissant de matériaux et d’énergie pour extraire une quantité équivalente. La situation est évidemment analogue pour ce qui est de plusieurs ressources non métalliques (phosphore, sable).

Concernant les rejets des sous-produits indésirables, ces derniers dépassent les capacités de dégradation du « système Terre » et s’accumulent donc de plus en plus dans l’environnement. Le problème, c’est que cette accumulation altère les capacités de production en ressources renouvelables. Quelques exemples livrés pêle-mêle : le taux de CO2 augmente à cause de l’utilisation trop intensive des énergies fossiles, les plastiques ont formé, entre autres choses, un continent dont la surface ne fait qu’augmenter, les rejets industriels et miniers rendent des terres et des étendues d’eau douce inutilisables dans de nombreux endroits, et bien d’autres choses encore…

2 - Les organes vitaux de notre société globalisée, autrement dit, les systèmes étatiques les plus importants se trouvent être menacés pour une bonne partie d’entre eux. Mais comment fait-on pour évaluer la menace qui pèse sur eux de manière fondamentale ? Eh bien, le fondement d’un état est depuis toujours la confiance qu’accorde le peuple à ses élites, autrement dit, ceux qui sont responsables de la gestion de ces états. Tant que celle-ci est conservée, l’état n’est pas menacé. En effet, à l’origine, l’état est un outil développé par les sociétés complexes pour en améliorer la gestion. Il est donc censé rendre service à la population de manière globale. Tant que cela reste le cas ou que la population en a l’illusion, l’état et ceux qui sont à sa tête ne sont pas menacés. En revanche, si les masses populaires commencent à sentir que l’état ne leur rend plus vraiment le service qu’elle est censée leur rendre et que ceux qui sont à sa tête continuent, eux, de profiter de leurs avantages, la menace commence à poindre. 

Au final, on pourrait mesurer cette menace en évaluant le niveau des inégalités sociales au sein des sociétés, même s’il est important de prendre en considération également l’évolution du niveau de vie des masses populaires. Je m’explique : si les inégalités augmentent mais que le niveau de vie des masses populaires augmente aussi, l’aisance matérielle de ces dernières diminue le risque de tension. C’est ce qu’on appelle la « croissance économique », sujet que j’aborderai ultérieurement. Par ailleurs, les systèmes politiques en place au sein des systèmes étatiques jouent également un rôle dans l’intensité de la menace que font peser ces inégalités sociales. Aussi, plus le système politique sera autoritaire et plus l’état et les élites résisteront à la menace que font peser sur eux les inégalités. 

Ceci étant dit, quelle que soit la croissance économique et les systèmes politiques, il est devenu incontestable que les inégalités sociales sont en train de croître à peu près partout dans le monde, atteignant des niveaux records. 

3 - Abordons maintenant le sujet de l’approvisionnement énergétique. À ce propos, commençons tout d’abord par prendre en considération l’importance des machines dans notre capacité de transformation de l’environnement à notre « avantage » (notez les guillemets puisque que ce pouvoir de transformation démesuré a déjà commencé à se retourner contre nous). Sachez qu’elles accroissent notre force d’un facteur 200 par rapport à que ce que nous serions en mesure de faire si on les supprimait demain matin. En fait, ce sont elles qui effectuent la quasi-totalité du travail physique et du travail intellectuel réalisés sur cette planète et ce sont donc elles qui génèrent la quasi-totalité de l’activité économique. Autant dire que sans elles, rien n’est possible… Or, elles ont besoin d’énergie pour fonctionner et cette énergie est fournie à plus de 80 % par les énergies fossiles au niveau mondial. 

  • Premier problème : le pic d’extraction des pétroles conventionnels a été franchi en 2006 et le pic de tous les pétroles confondus a vraisemblablement été atteint en 2018. 
  • Deuxième problème : nous avons vraisemblablement atteint le plateau d’extraction du gaz « naturel » et cette ressource sert, entre autre chose, à produire de l’électricité pour une part significative au niveau mondial.
  • Troisième problème : les réserves de charbon semblent être conséquentes dans quelques endroits dans le monde mais sa combustion, en plus de dégager de nombreux autres polluants extrêmement toxiques et d’être responsable de la mort d’au moins trente mille personnes par an, dégage bien plus de CO2 que les autres énergies fossiles.
  • Quatrième problème : il est totalement irréaliste d’imaginer que les énergies « renouvelables » nous permettront de remplacer les énergies fossiles avant que ces dernières ne soient épuisées ou responsables d’un dérèglement climatique fatal, ou les deux, et il y a essentiellement trois raisons à cela. Tout d’abord, il s’agit d’énergies intermittentes et si l’on veut pouvoir les rendre plus adaptées à l’utilisation de l’énergie qui est la nôtre, il faut coupler les systèmes de recueil à un système de pompage et à un système de rétention d’eau en hauteur. Et cela fait monter fortement la note, tout autant que cela accroît considérablement la quantité de matières premières à utiliser. La quantité de ressources naturelles nécessaires à un tel projet est justement le deuxième obstacle, y compris sans système de pompage associé car les éoliennes sont extrêmement gourmandes en béton, acier et bien d’autres. Quant aux panneaux photovoltaïques, c’est plus leur emprise au sol qui est tellement importante qu’elle en est bloquante si l’on voulait la développer massivement. Enfin, le système de production de ces dispositifs de recueil des énergies renouvelables repose majoritairement sur les énergies fossiles (extraction des matières premières nécessaires, transport, transformation, transport du produit fini, édification) et en requerrait des quantités colossales si l’on voulait mener à bien pareil projet…

Quant aux autres sources d’énergies, il semble n’y en avoir aucune qui soit plus en mesure de prendre le relais des énergies fossiles, soit parce que leurs possibilités sont à saturation (hydroélectricité en Europe), soit parce qu’elles mettraient trop de temps à être mises en place (fission nucléaire, fusion nucléaire) soit se révéleraient dangereuses en cas d’effondrement (fission nucléaire).

4 - Passons ensuite au système économique. L’économie, c’est ce qui est censé réguler les échanges à l’intérieur de ce système complexe. Son objectif est ainsi de mettre en adéquation les besoins avec la production des richesses, autant que faire se peut. Au-delà du fait que ce système économique est fondamentalement mal conçu, ce dont nous pourrons débattre une autre fois, il est surtout lui aussi dans une situation particulièrement périlleuse. En effet, avec la mondialisation, de nombreux pans de ce système se sont trouvés être dérégulés et laissés à leur propre emballement, notamment pour ce qui concerne le domaine de la finance. Cela a abouti rapidement en 2008 à une crise économique mondiale dont n’a été tiré aucune leçon, dans la mesure où aucun acteur de ce désastre n’a été lourdement pénalisé par un emprisonnement ou par une spoliation de la totalité de ses biens. Ce que le monde économique a pu en retenir est donc la chose suivante : « privatisation des gains et socialisation des pertes ». Le monde financier, ainsi encouragé à poursuivre dans ses dérives, a donc reconduit les mêmes schémas encore et encore jusqu’à constituer encore plus de bulles spéculatives, toutes prêtes à exploser les unes après les autres, sur le modèle d’une gigantesque pyramide de Ponzi. La situation, loin d’être meilleure qu’avant 2008, est ainsi devenue bien plus dangereuse. 

Et voici que pointent trois ou quatre événements économiques des plus inquiétants dans ce contexte très inflammable. Tout d’abord, les taux d’intérêts négatifs sur les emprunts aux états qui ne traduisent qu’une seule chose : il est devenu tellement risqué de laisser son argent sur un compte en banque quand on est trop riche qu’il vaut mieux prêter à perte à un état dont on estime qu’il a moins de chance de s’effondrer… et surtout dont on pense qu’il sera notre débiteur sur autre chose que de l’argent s’il venait à ne plus pouvoir nous rembourser en monnaie sonnante et trébuchante… Voilà qui ne laisse présager rien de bon quant à la solidité du système bancaire. Quant aux dettes souveraines, elles ne font qu’enfler irrémédiablement dans la majeure partie des pays « riches », alors même que les taux d’intérêts sont négatifs, tant et si bien que l’on est désormais certains qu’elles ne seront jamais remboursées. La situation est d’autant plus explosive que l’inflation vient de faire un bond des plus inquiétants dans la zone euro, pour plusieurs raisons associées (augmentation massive de la masse monétaire, augmentation du prix des matières premières, augmentation du prix de l’énergie, baisse globale des biens produits). Enfin, la bulle immobilière chinoise s’apprête à imploser, ce qui va entraîner dans son sillage des pans entiers de l’économie mondiale.

5 - Tout bon système complexe qui se respecte se doit d’avoir un système qui permet à ses constituants de communiquer entre eux. Ici, on pourrait le découper en deux parties  d’une importance capitale chacune pour la bonne marche du système : les transports et la transmission des informations. 

Pour ce qui concerne le transport des marchandises et des humains, on s’aperçoit qu’au cours de l’histoire de l’humanité, jamais cette dernière n’a bénéficié de moyens plus performants et rapides. Mais 99% des transports reposent sur des machines qui utilisent des dérivés du pétrole pour fonctionner, pétrole qui est en déclin pour des raisons essentiellement géologiques et économiques. 

Pour ce qui concerne la transmission des informations de manière générale, le système qui est désormais au premier plan pour cela est sans contestation possible le réseau mondial Internet. Ce dernier est lui aussi un système complexe et nécessite lui aussi de se complexifier continuellement pour s’adapter en permanence à l’augmentation de taille et de complexité du système « humanité ». Ainsi constate-t-on, comme pour tout système qui augmente sa complexité, une augmentation continuelle de la quantité d’énergie consommée pour le maintenir en état de fonctionner. Internet consomme ainsi 10 % d’électricité en plus à chaque année qui passe, réalisant ainsi une belle croissance exponentielle dans un monde sous contrainte énergétique. Le risque d’effondrement d’Internet avant 2023 a justement été signalé en 2015 par un chercheur anglais qui pointait, entre autres choses, cette inadéquation qui allait survenir entre l’offre et la demande énergétique de ce système. Il a été vite décrédibilisé par quelques experts dont les argumentaires relevaient de la pensée magique ou d’une vision trop partielle du problème et dont les prévisions se sont toutes révélées fausses. La plus risible de ces prévisions disait qu’ « on pourrait avoir en 2020 un réseau qui consomme 90 % de moins qu’en 2010, même avec l’explosion du trafic »… Pour l’instant, tous les paramètres qui avaient amené le chercheur anglais à pronostiquer l’effondrement d’internet semblent toujours être d’actualité car l’effet rebond est passé par là : la consommation électrique du réseau continue d’augmenter de 10 % tous les ans.

6 - L’humanité pour s’épanouir a besoin d’un environnement stable. C’est le cas de l’époque géologique de l’holocène qui a permis l’apparition de l’agriculture et la sédentarisation. Il est certain que la période de forte instabilité climatique qui a commencé, provoquera la survenue d’un environnement instable et que cet environnement instable est susceptible de rendre notre environnement impropre à héberger une aussi grande quantité d’êtres humains, quelle que soit leur niveau de consommation.

Le détail de chaque « sous-système » étant fait, il faut évidemment comprendre que chacun de ceux-ci interagit plus ou moins fortement avec tous les autres. Aussi pourrait-on citer certaines de ces interactions, sans être exhaustif évidemment. Par exemple, il y a  l’interaction entre les transports et l’extraction du pétrole comme signalé précédemment, les transports influent sur les échanges donc sur le système économique et inversement, et le système de communication fait de même, la santé de l’économie a un rôle sur la stabilité des systèmes étatiques et inversement, l’extraction du gaz agit sur le système de communication par l’intermédiaire de la production d’électricité, l’extraction des  ressources minières influe sur la quantité d’énergie extraite de l’environnement et inversement, les stocks et les capacités de régénération des ressources renouvelables interagissent avec la stabilité des états, l’accumulation des polluants dans l’environnement diminue les capacités des écosystèmes à produire des ressources renouvelables, les stocks et l’extraction des ressources minières ont un impact sur la santé de l’économie, la santé de l’économie peut impacter la quantité de nourriture disponible pour la population et inversement et les productions de pétrole et de gaz doivent être suffisantes pour permettre le maintien des rendements agricoles (pesticides et engrais).

Rien qu’en lisant cette liste pourtant non-exhaustive d’interactions, on se rend compte à quel point tous les éléments du système « humanité », ses besoins et ses relations sont intriqués comme dans tout système complexe. Cela a d’ailleurs des implications importantes sur la réaction du système aux agressions et à ses diverses défaillances, ce dont je vous parlerai dans la partie 2.

Bibliographie : 

  • Assimilation de l’humanité à un système complexe : « Les limites à la croissance » D. Meadows et al., version mise à jour de 2004. « Comment tout peut s’effondrer » P. Servigne, R. Stevens.
  • Épuisement des ressources renouvelables : « Empreinte écologique et biocapacité » Mathis Wackernagel. « Les limites à la croissance » D. Meadows et al. « Comment tout peut s’effondrer » P. Servigne, R. Stevens.
  • Situation sur les gisements miniers : « L’âge des Low-Tech » P. Bihouix, « Effondrement » J. Diamond, « Les limites à la croissance » D. Meadows et al.
  • Pollution : « Dormez tranquille jusqu’en 2100 » J-M. Jancovici, « Les limites à la croissance » D. Meadows et al. « Comment tout peut s’effondrer » P. Servigne, R. Stevens. « Effondrement » J. Diamond.
  • Création de l’État au sein des sociétés complexes et sensibilité des systèmes étatiques aux inégalités sociales : « L’effondrement des sociétés complexes » J. Tainter, « Les politiques » Aristote, « Effondrement » J. Diamond. « Le prince » N. Machiavel. « De la démocratie en Amérique » A. de Tocqueville. « Le capital » K. Marx.
  • Accroissement actuel des inégalités sociales : « Comment tout peut s’effondrer » P. Servigne, R. Stevens. « Les limites à la croissance » D. Meadows et al.
  • Partie sur l’énergie : « Dormez tranquille jusqu’en 2100 » J-M. Jancovici, associé aux cours sur « Énergie et Climat » à l’école des mines. « L’âge des Low-Tech » P. Bihouix. « Comment tout peut s’effondrer » P. Servigne, R. Stevens.
  • Situation du système économique et risque systémique : « Comment tout peut s’effondrer » P. Servigne, R. Stevens. Interview en vidéo de P. Jorion, conférence et interview de G. Giraud
  • Risque d’effondrement d’Internet : Andrew Ellis https://www.dailymail.co.uk/sciencetech/article-3064915/The-Internet-reach-limit-just-eight-years-warn-engineers.html ; https://www.industrie-techno.com/article/un-blackout-d-internet-en-2023-5-raisons-de-ne-pas-y-croire.38188 
  • Dérèglement climatique : résumé technique du 5ème rapport du GIEC (je n’ai pas lu le 6ème qui est trop peu accessible en l’état…).

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