Chez les enfants, le burn-out se traduit par des troubles du sommeil, une irritabilité, une fatigue extrême, une tristesse, des difficultés de concentration, une perte de poids et d'appétit, une chute des résultats scolaires, une incapacité à agir ou à s'exprimer.
Pour prévenir le burn-out, il est préférable de laisser à l'enfant des temps de pause et de jeux suffisamment longs pour favoriser la détente et qu'il puisse se changer les idées. Il faut aussi que les parents passent du temps, et dialoguent, avec leur enfant. Il faut savoir alléger l'emploi du temps d'un enfant qui le demande, soutenir ses efforts et ses progrès plutôt que de mettre la pression ou de chercher le perfectionnisme.
Si un enfant refuse d'aller à l'école ou de faire certaines activités, que son comportement change et qu'il présente des signes de fatigue chronique, il ne faut pas hésiter à s'interroger, notamment sur son emploi du temps, et à consulter un pédopsychiatre ou un psychologue si nécessaire.
Les enfants qui subissent un harcèlement moral de la part de leur entourage (autres enfants mais aussi parents ou autre adulte maltraitant) peuvent aussi souffrir d'un burn-out. Ce harcèlement moral peut se manifester par des brimades, des moqueries quotidiennes, voire par une mise à l'écart ou des violences physiques. Dès qu'ils ont des raisons d'y penser, les parents ou autres adultes de leur entourage doivent agir, sans tarder, auprès de l'enfant mais aussi auprès de l'enseignant, des autres personnes concernées, voire des services sociaux.
Les conséquences les plus graves s'observent chez les enfants qui ont tu leur harcèlement et/ou qui ont peu bénéficié du support familial et éducatif qui aurait pu les aider à développer des stratégies de lutte.
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Le cas de l'autisme et du TSA est abordé ici:
https://blogs.mediapart.fr/wawa/blog/020722/autisme-et-tsa
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