Chien qui aboie ne mord pas (et la caravane passe).
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Un peuple corrompu n'est pas fait pour la liberté, et ne l'obtiendra jamais.
Des "blogueurs" citent parfois cette phrase, qui aurait été écrite par Georges Orwell: "un peuple qui élit des corrompus, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n'est pas victime; il est complice".
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Cette idée-là n'est pas nouvelle. Je me souviens l'avoir lue chez Joseph de Maistre (1753-1821), à propos de la grande révolution française (1789): "Un peuple corrompu n'est pas fait pour la liberté, et ne l'obtiendra jamais".
D'autres auteurs avant eux, par exemple Thomas Hobbes au 17ème siècle, ont réfléchi à ces concepts. On imagine bien, avec Hobbes, que la corruption soit une sorte de retour à "l'état de nature", dans lequel l'homme redevient un loup pour l'homme. Le dictateur n'est pas loin!
On pense aussi à Pythagore au 6ème siècle avant J-C ("Les maux qui dévorent les hommes sont le fruit de leurs choix; et ces malheureux cherchent loin d'eux les biens dont ils portent la source.") et à beaucoup d'autres: