Chien qui aboie ne mord pas (et la caravane passe).
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Monsieur Seguin n'eut jamais de chance avec ses chèvres.
L’une après l’autre, les étoiles s’éteignirent. Blanquette redoubla de coups de cornes, le loup de coups de dents. Une lueur pâle parut dans l’horizon. Le chant d’un coq enroué monta d’une métairie. Enfin! dit la pauvre bête, qui n’attendait plus que le jour pour mourir; et elle s’allongea par terre dans sa belle fourrure blanche toute tachée de sang.
Chien qui aboie ne mord pas (et la caravane passe).
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Alors le loup se jeta sur la petite chèvre et la mangea.
Marcel Proust aimait écouter les sonates pour piano et violon de Gabriel Fauré. Moi aussi, et j'aime tout autant celles de Sergeï Prokofiev.
La chèvre de Monsieur Seguin aimait ces musiques, elle aussi. C'est, je crois, ce qui la poussa à aller vivre, et mourir, dans les montagnes. Cette amie chèvre agissait selon ses propres causes. Le bouc en fit partie, sans même le savoir à temps.
L'amitié d'une chèvre, l'amitié d'un bouc.
Mon vieil oncle Adolphe possédait une petite chèvre à laquelle, enfant, je me liai d'amitié.
