La vie de vieillards-dominants pèse plus lourd que celle de jeunes-dominé(e)s.
Sauf éventuellement pour quelques vieillards en fin de vie, ce virus a moins tué, et tuera beaucoup moins que meurent chaque année dans le monde d'enfants ou d'adultes jeunes de famine ou de malnutrition ou d'autres maladies liées à l'insalubrité, à la misère ou à la guerre (par exemple les migrants morts de noyade ou autres morts "accidentelles"). Mais les dominants de ce monde, qui sont essentiellement des hommes âgés et opulents, ont beaucoup moins à craindre de la guerre et de la misère (qui ne tuent presque jamais les dominants), que de ce virus qui tue sans vraiment discriminer entre dominants et dominés, mais avec une préférence pour les vieillards, surtout de genre masculin. Par exemple, plus on avance dans le confinement, plus les risques de famine augmentent dans le monde, ce qui causera des millions de morts: https://www.lefigaro.fr/international/le-coronavirus-menace-le-monde-d-une-catatrophe-humanitaire-avertit-l-onu-20200422
Les dominants (qui sont minoritaires) ont les moyens de se protéger, par exemple en ordonnant aux forces de l'Ordre de confiner les porteurs potentiels de germes (qui sont en général pauvres, comme l'est la majorité de la population).
Cette pandémie illustre donc bien, une fois de plus, que l'intérêt des hommes-âgés-opulents-dominants l'emporte en général sur celui des femmes-pauvres-jeunes-dominé(e)s. Les vies de vieillards opulents ont plus de prix aux yeux de ceux-ci, que les vies de nouveaux-nés ou d'enfants, qui, misérables, notamment en Afrique, ou en Inde, peuvent bien mourir à foison.
Les décisions des dominants auraient-elles été différentes (par exemple en matière de confinement) si lesdits dominants avaient été de genre féminin, pauvres et jeunes? Je crois que oui, et ce journaliste le dit mieux que moi: "la génération des boomers est une génération prédatrice":
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