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Le blog de Emile Fabrol

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L'enjeu de la bataille des retraites
Tout le monde vous le dit : le problème des retraites et au-delà celui de toute la protection sociale, c'est le financement. Il y a donc un impérieux besoin de réforme. Président, gouvernement, patronat, experts, parti de la « majorité » parlementaire, y compris les directions des partis de gauche et des organisations syndicales : chacun à sa façon entonne le refrain de la réforme.Il n'existe que deux façons de financer la Sécurité sociale : la cotisation assise sur le salaire ou l'impôt. Dans le premier cas, la cotisation sociale représente la part collective - socialisée - des salaires. Ce qui implique une gestion par les assurés eux-mêmes ou par leurs représentants élus. Dans le second cas, la Sécurité sociale devient une administration d'État comme les autres. Elle passe sous les mêmes contraintes que l'État impose déjà à l'Éducation nationale, à l'Hôpital et aux autres services publics.Comme on peut le constater la différence est significative. -
La contre-réforme des retraites ne doit pas passer
Les élections régionales des 14 et 21 mars ont clairement manifesté un vote sanction contre le gouvernement Sarkozy et sa politique. Le résultat est l'expression d'une opposition à toutes les contre-réformes déjà effectuées ou en prévision. -
CGT : le test des retraites
« Je veux rendre un hommage particulier aux partenaires sociaux qui ont fait preuve d'un grand sens des responsabilités » ainsi s'exprimait le Chef de l'État ors de ses vœux le 31 décembre 2009. Dans la langue de bois officielle les « partenaires sociaux » regroupent le MEDEF et les organisations syndicales. Ces dernières sont placées devant l'alternative suivante : soit poursuivre dans la démarche de 2009 qui a conduit comme le souligne Alain Minc à « canaliser le mécontentement » et à « cogérer cette crise avec l'État » [1], soit travailler à la construction d'une mobilisation générale contre la politique du Président.Cette alternative a traversé les débats du 49e congrès de la CGT qui s'est tenu du 7 au 11 décembre 2009. D'une part la voix de l'opposition syndicale lutte de classe s'est faite entendre et d'autre part la direction confédérale a fait valider sa stratégie de syndicalisme institutionnel et mis en chantier une refonte totale des structures. Ce dernier point constitue la grande nouveauté du congrès. L'objectif est de briser les outils actuels qui sont loin d'être parfaits mais dont le principal défaut est de ne pas être adaptés au « dialogue social » tant au niveau du pays que de l'Union européenne. L'enjeu du projet est de rendre la CGT compatible avec l'accord sur la représentativité syndicale et avec la future réforme des collectivités territoriales. Cela passe par la mise en hibernation du syndicat d'entreprise ou sur le lieu d'exploitation au profit de petites structures de permanents incontrôlables disposant de l'expertise nécessaire pour dialoguer avec les experts du patronat et du pouvoir. La déjà significative expérience du Conseil d'orientation des retraites montre ce que cela peut donner : des bataillons de clones de Jean-Christophe Le Duigou. -
La CGT doit défendre tous les travailleurs
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LE CAPITALISME MALA DE DU CAPITAL
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Rejeter l'accord CGT-MEDEF