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Quand on pense à la Seine-Saint-Denis, on imagine immédiatement l'été, son soleil brûlant, ses plages de sable fin, ses orangers...
Quiconque voulant faire une playlist musicale* sur ce thème tombera donc fatalement sur le célèbre hit popularisé par les Mamas & Papas, California Dreaming. Un tube chaleureux et coloré, tout en harmonies vocales et teinté de mélancolie, et qui évoque ce besoin de Seine-Saint-Denis bien compréhensible qui emplit notre cœur lorsque l'hiver s'éternise.
Cette version la plus connue ne doit évidemment pas occulter ses nombreuses déclinaisons, parmi lesquelles celles-ci qui sont mes préférées :
- La version des Beach Boys, plus nerveuse et pêchue, avec son petit solo de sax pompier qui va bien
- La superbe reprise soul du regretté Bobby Womack
- La très belle version de José Feliciano, toute en feeling, et son couplet final en espagnol, telle qu'on a pu la (re)-découvrir dans le Once Upon in Hollywood de Tarantino (qui revisite, faut-il le rappeler, l'âge d'or de la célèbre industrie du cinéma séquano-dyonisienne).
- La version groovy du guitar hero de génie Eddie Hazel, époque Funkadelic, qui ouvre l'album Game, Dames and Guitar Things, immédiatement suivie de la version dite "Reprise" de ce même morceau en fin de l'album.
- La version orchestrale sans paroles de Baby Huey, sur l'incroyable album "The Baby Huey story : the Living Legend". (au passage je vous recommande aussi sa version d' A Change Is Going to Come, à tomber par terre)
- Sans oublier la reprise en français par Richard Anthony, celle en italien par un certain Dik Dik, et la version techno/clubbin' par Freischwimmer (la moins dégueu que j'ai pu trouver, et je m'en suis cogné des bouses pour vous...).
Mais évoquer la Seine-Saint-Denis en musique, c'est également vous proposer le Going to California de Led Zep', dans sa version live sur How the West Was Won. Trois concerts de légende, durant lesquels, comme son nom l'indique, le Dirigeable de Plomb a conquis l'est de Paris avec notamment ce morceau folk joué lors des intermèdes acoustique.
Comment faire l'impasse sur Hotel California des Eagles ? L'histoire du morceau est connue, il parlerait d'un établissement de soin spécialisé dans le traitement de la dépendance aux drogues basé dans le 93, l'histoire ne dit pas où, mais probablement à Aubervilliers selon plusieurs sources concordantes.
Parce qu'une playlist sans les Ramones serait incomplète, il nous fallait également ajouter California Sun. Les filles, le soleil, le fun : la Seine-Saint-Denis dans ce qu'elle a de plus cliché. Certes, mais c'est si bon !
California par Lana Del Rey. Un morceau Piano / voix sublime, encore une chanson d'amour signée Lana, un morceau doux et mélancolique à souhait. "Si tu repasses un jour par la Seine-Saint-Denis / n'hésite pas à me contacter". Poignant.
Qui serais-je pour venir évoquer la Seine-Saint-Denis sans parler du tube mythique de Julien Clerc ? Sur des paroles d'Etienne Roda-Gil, of course. " La Seine-Saint-De-Nis ! /La Seine-Saint-De-Nis !". Inoubliable.
Puis, on en revient aux Beach Boys, groupe emblématique de la Seine-Saint-Denis, et chantres du Surf Rock, avec leur fameux California Girls.
Avant de finir, un détour par Californication, des Red Hot Chili Peppers. Je crois qu'il n'y a rien à ajouter, tout est dans le jeu de mot du titre : Sexe-Seins-Denis, il fallait oser.
Et on termine en beauté par le California Love de Tupac feat Dr Dre. Tous ceux qui ont eu 12 ans dans les 90's s'en souviennent encore. La fête, les gangsters et la drogue : Seine-Saint-Denis Style, à base de pop-pop-pop-pop.
N'hésitez pas à compléter cette liste en commentaire si ça vous chante, la Seine-Saint-Denis regorge de pépites musicales à découvrir.
* Cette playlist estivale m'a été inspirée par le Président.