Le président américain Donald Trump a pris de court la plupart des observateurs — ainsi qu’un grand nombre de responsables arabes et européens — en annonçant depuis l’Arabie saoudite sa décision de lever les sanctions imposées à la Syrie. Quatre facteurs majeurs permettent d’éclairer ce revirement.
Par Ziad Majed
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Qu’est-ce qui rend la dernière image dont on dispose d'Hussam Abu Safiya, médecin palestinien - dont on ignore le lieu de détention autant que l’état de santé - marchant sur les décombres de l’hôpital Kamal Adwan dans le nord de Gaza en direction de deux chars israéliens, si iconique ? Elle est à la fois un condensé de la réalité de Gaza hier et aujourd’hui, un miroir de notre propre monde.
La Syrie, dévastée par des décennies de barbarie assadienne, de guerres, de fragmentations, demeure aujourd’hui un pays aux équilibres précaires et une scène d’ingérences étrangères. L’évolution rapide de la situation sur le terrain au cours des derniers jours soulève de nombreuses questions. Si l’issue finale des combats reste incertaine, un changement significatif s’est produit dans l’équation syrienne.
« Zone d'intérêt » est un film glaçant par son réalisme, et par son extraordinaire capacité à incarner le sens de la « déshumanisation » et ce qu'elle peut engendrer en termes d'atrocités. Glazer a déclaré que la compréhension de son film ne se réduit pas seulement au traitement du passé ou des atrocités historiques, mais s’inscrit aussi dans le contexte de ce qui se passe à Gaza aujourd'hui.
Since the start of this war in Gaza, the gap between continents and geographical areas, and the tensions and divisions within several countries, have widened as never before. It is sadly and seriously to be feared that we live in a world that is witnessing a flagrant decline in the universal values and legal conventions common to humanity.