Cette modeste réflexion se veut une analyse de la problématique de changement en Tunisie à l'aune de l'approche cartésienne qui sied aux systèmes d'information, après l'effondrement soudain de l'ancien régime, la désarticulation de ses composantes politiques, sociales et économiques, la rupture de ses flux avec son lot de débordements et de flottements suivi par l'éclosion de prémices de signes d'espoir d'un monde meilleur jugé selon un spectre allant selon les acteurs du profond scepticisme à l'euphorie inconsidérée.
Les affirmations -dont certains contestent le contexte, la forme, le ton qui sied davantage au café de commerce et le calendrier- et leur bien fondé ou non de M Farhat Errajhi éphémère ministre de l'intérieur sur le site du média Scandali, ont le mérite de révéler la fragilité du contexte de confusion, d'opacité et de haine, dont il est le dernier à être tenu pour responsable alors que tout le monde s'évertue à lui faire endosser le rôle de bouc émissaire et de statut d'irresponsable indigne, de pyromane et de traître à la nation.