alain cassar
Régisseur son, artiste compositeur, essayiste en auto-suffisance
Pégomas - France
Sa biographie
S'il existe bien une chose qui se grave au plus profond de la mémoire et de l'âme et exalte la conscience en harmonie avec l'infini, c'est l'expérience dans l'amour, entendons le mot Amour comme l'appartenance et la reconnaissance d'une énergie volontariste présente autant dans le cosmos que dans l'infiniment1…
petit, une super glue qui relie et confond aussi bien la matière que les espaces, une matrice dans laquelle, le présent, le future et le passé se présentent simultanément pour organiser la Vie comme nos rêves organiseraient nos nuits.
S'il existe bien un vol, un braquage ou la confiscation d'un bien d'une valeur sans possibles comparaisons, c'est celui de notre humanité ou plutôt devrais je dire de notre divinité. Prisonniers d'une boucle dont la violence faite à la nature (dont nous faisons partie intégrante) rythme les cycles à travers les millénaires, nous sommes devenus aveugles dans un univers de noirceur nous isolant de toute possibilité de dépassement.
S'il existe bien un moment ou l'on devrait s'assoir autour d'une table, dans un jardin, dans un bar, chez vous ou chez moi et philosopher, imaginer ce que demain nous pourrions être et rêver de l'immense choix des solutions politiques et sociales alternatives qui s'offrent à nous pour y accéder, c'est maintenant, à l'heure ou les enjeux géo-politiques s'enflamment ou s'enlisent dans une boue nauséabonde, à l'heure ou la violence faites aux peuples n'est même plus édulcorée, à l'heure ou cette violence est simplement banalisée et ou l'humanité se résume à son potentiel consumériste, c'est maintenant que doit émerger de la pensée occidentale un nouveau paradigme relatif à notre mode et vison de la vie sociale.
Plusieurs pistes existent, et quatre mots pourraient les résumer:
Autonomie, entraide, bien commun, rigueur.
En effet la première serait peut être de penser la politique, cet art de proposer une organisation sociale, au niveau d'un village, d'un hameau ou d'un quartier et d'être en capacité de proposer des lois et de les voter localement car qui mieux que nous, connait ce qu'il nous manque chez nous et pourrait définir des solutions? Si ces nouvelles lois répondent aux problèmes des villages voisins et qu'elles se répandent d'elles même par leurs logiques et leur bien-fondés, alors elles peuvent être intégrées à celles qui régissent un pays ou un continent. En ce moment c'est tout le contraire que l'on peut observer, les lois sont votées indirectement par des spéculateurs qui influent pour leur propres carrières à Bruxelles ou à Paris dans l'opacité la plus totale et sans le consentement des citoyens ou par un consentement tronqué. La culture est l'élément essentiel à cette acquisition, elle est le point de départ de l'énergie nécessaire à la mise en place de cette autonomie. mais la culture ne nous appartient pas non plus puisqu'elle est mise en place par ceux qui ont les moyens de la diffuser, c'est à dire les grands groupes industriels et les grandes banques, brouillant les idées et l'imaginaire du plus grands nombre. Donc encore une fois, c'est localement qu'une nouvelle culture doit émerger devant l'impossibilité de la diffuser à grande échelle face aux barrières des lois et du capital.
Si on analyse à quel point le gaspillage ainsi que l'inutile sont omniprésents dans nos vies même au sein des solutions dites écologiques on s'apercevrait que notre compte en banque serait probablement créditeur. Dés lors que l'on consomme d'une façon équitable et raisonnable, on se rend compte qu'il nous reste du temps pour réfléchir et un peu d'argent pour bien vivre, si on considère encore une fois le bien vivre ensemble comme une expérience enrichissante. A ce moment là, l'entraide est possible et le développement des plus faibles accessible. Sept mille ans d'écriture retracent la guerre et le sang dans les grandes lignes de l'histoire, scellant d'un sceau carmin notre empreinte cyclique face à la violence. Seule la recherche du bien commun écartera l'extrémisme et la soif de vengeance. Mais cette recherche ne peut commencer que localement en veillant à ce que chacun la respecte et en éducant avec patience les plus émotifs, ceux qui ont vécu la douleur et l'horreur, la soif et la faim, le manque d'attention et d'écoute.
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