La pandémie actuelle s'avérant plus que menaçante si elle devait se développer à Mayotte, on voit que s'y développent toujours les mêmes mécanismes désignant les Comoriens comme bouc émissaire. Qu'il s'agisse du risque de saturation de l'hôpital, ou des violences urbaines actuelles, la réaction est la même, qui revient, par là, à dédouaner l'Etat français de ses responsabilités.
La pandémie actuelle s'avérant plus que menaçante si elle devait se développer à Mayotte, on voit que s'y développent toujours les mêmes mécanismes désignant les Comoriens comme bouc émissaire. Qu'il s'agisse du risque de saturation de l'hôpital, ou des violences urbaines actuelles, la réaction est la même, qui revient, par là, à dédouaner l'Etat français de ses responsabilités.
La pandémie actuelle s'avérant plus que menaçante si elle devait se développer à Mayotte, on voit que s'y développent toujours les mêmes mécanismes désignant les Comoriens comme bouc émissaire. Qu'il s'agisse du risque de saturation de l'hôpital, ou des violences urbaines actuelles, la réaction est la même, qui revient, par là, à dédouaner l'Etat français de ses responsabilités.
Ce 2 juin 2017, le nouveau président de la République, Emmanuel Macron, se risque à l’humour pour évoquer la situation tragique des Comoriens cherchant à gagner Mayotte au moyen de kwassa-kwassa, on est en droit de se demander ce qu’une telle saillie révèle du personnage.
Mayotte: un département français comme les autres? Non, un département où les étrangers sont soumis à un état d’exception permanent. Un département où 5500 enfants ont été placés en rétention administrative au cours de la seule année 2014 cependant que, depuis 1995 et le visa Balladur, 20 000 personnes sont mortes en tentant de traverser l’archipel des Comores sur des embarcations de fortune pour gagner cette île française.