Tout nous indique, de manière évidente que la police française, pourrie jusqu'à la moelle, structurellement raciste, homophobe, sexiste, n'est pas réformable. Tirons-en les conséquences.
De Radio Kwezi, on n'en peut pas dire de bien. On peut en revanche attirer l'attention sur ses pratiques, dignes des meilleures heures du fascisme. Deux enseignants, qui, à visage découvert, ont donné leur avis sur la récente actualité, sont condamnés sans jugement par un Collectif anonyme. Vers quels gouffres s'oriente ainsi Mayotte ?
Les «101 propositions» pour Mayotte sont fréquemment évoquées comme la base sur laquelle pourrait s'instaurer un dialogue entre l'Etat et les grévistes. Ce document méritait donc d'être analysé de près? Il s'avère inquiétant, et l'on se demande en quoi il pourrait constituer un document de travail, sans, dans le même mouvement, consacrer autant d'entorses au droit commun.
Le gouvernement français portera une responsabilité écrasante dans les événements que traverse Mayotte. Etablissant une relation entre immigration dite illégale et délinquance, Annick Girardin a donné raison à l'idée, déjà trop répandue à Mayotte, que l'immigration serait la cause de tous les maux de l'île. Incapacité, incompétence de la ministre, ou cynisme ?
Mayotte, petite île de l'archipel des Comores, Mayotte 101e département français à 8000 km de Paris dont la plupart des français ne connaissent rien, a depuis peu la faveur des journaux et même des télés de métropole : faut-il qu'il s'y passe des choses importantes. Même le lointain auditeur ou lecteur sait qu'à Mayotte « il y a la grève générale ». L'analyse d'Ariel Benayoun, enseignant.
La pandémie actuelle s'avérant plus que menaçante si elle devait se développer à Mayotte, on voit que s'y développent toujours les mêmes mécanismes désignant les Comoriens comme bouc émissaire. Qu'il s'agisse du risque de saturation de l'hôpital, ou des violences urbaines actuelles, la réaction est la même, qui revient, par là, à dédouaner l'Etat français de ses responsabilités.
La pandémie actuelle s'avérant plus que menaçante si elle devait se développer à Mayotte, on voit que s'y développent toujours les mêmes mécanismes désignant les Comoriens comme bouc émissaire. Qu'il s'agisse du risque de saturation de l'hôpital, ou des violences urbaines actuelles, la réaction est la même, qui revient, par là, à dédouaner l'Etat français de ses responsabilités.
La pandémie actuelle s'avérant plus que menaçante si elle devait se développer à Mayotte, on voit que s'y développent toujours les mêmes mécanismes désignant les Comoriens comme bouc émissaire. Qu'il s'agisse du risque de saturation de l'hôpital, ou des violences urbaines actuelles, la réaction est la même, qui revient, par là, à dédouaner l'Etat français de ses responsabilités.
Ce 2 juin 2017, le nouveau président de la République, Emmanuel Macron, se risque à l’humour pour évoquer la situation tragique des Comoriens cherchant à gagner Mayotte au moyen de kwassa-kwassa, on est en droit de se demander ce qu’une telle saillie révèle du personnage.
Mayotte: un département français comme les autres? Non, un département où les étrangers sont soumis à un état d’exception permanent. Un département où 5500 enfants ont été placés en rétention administrative au cours de la seule année 2014 cependant que, depuis 1995 et le visa Balladur, 20 000 personnes sont mortes en tentant de traverser l’archipel des Comores sur des embarcations de fortune pour gagner cette île française.