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Billet de blog 14 avril 2022

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J-10 … le vote du “quoi qu’il nous en coûte”

De trois choses l’une, ‘‘soit que tu t’abstiens, soit que tu votes Macron, soit que tu votes blanc’’... oui, et après ? Le vote du “quoi qu’il nous en coûte” est déjà une confrontation avec nos valeurs, car on ne vote pas ‘‘pour’’ un idéal, un projet de société, mais en l’occurrence (Macron-Le Pen) contre deux politiques distinctes, mais semblables en asservissement supposé démocratique!

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Je ne sais pas vous, pour ma part je me trouve bien dans cette ambivalence, même si pour le moment, mon refus de renouveler le vote dit de barrage à l’extrême-droite que représente la dynastie Le Pen (2002 Chirac/2017 Macron) m’incline à voter blanc. J’exclus l’abstention qui, pour politique qu’elle puisse être considérée, me semble toujours un fourre-tout qui ne donne pas l’opportunité d’affirmer, haut et fort par le vote l’opposition aux deux finalistes.

Le vote blanc

Certes le vote blanc est compté à part sans influer dans le résultat. C’est bien une des revendications citoyennes, la reconnaissance du vote blanc en tant que suffrage exprimé. Mais un résultat significatif de votes blanc ne pourrait pas être ignoré sur la réalité de cette expression dans les urnes.

Dès lundi dernier le président sortant ‘‘se régale à surenchérir’’ avec des petits messages, des clins d’œil, des promesses, des peut-êtres voire même une citation de Jaurès, supposées conquérir les électeurs de gauche. J’estime qu’il s’agit de mensonges, de tirades d’opportunisme et de stratégies de manipulation, signées ou pas par McKinsey & Consorts!

Et si jamais ce mot ‘‘mensonge’’ était un parti-pris de ma part, il est la conséquence de ce que j’ai observé des décisions, des violences, des consignes, des prises de position pendant ce quinquennat où le calcul a toujours été le maître mot de l’action gouvernementale.

Hier, dans le débat sur Mediapart, Voter Macron ? S’abstenir ? Le débat * un des participants a rappelé le danger de son point de vue de l’élection de Marine Le Pen avec un argument qui m’a ‘‘bousculé’’, le sort des migrants et des réfugiés sera pire et de ce fait il votera Macron! Rappelons nous des violences de ce gouvernement, dès le début et surtout depuis qu’un ministre en délicatesse avec la justice est devenue le patron de la police et des gendarmes. Ce quinquennat a commis des actes discriminatoires et violents contre les migrants, comportements inhumains de tentes lacérées avec des étrangers à l’intérieur ou de la nourriture piétinée par la police. Procédures couvertes par l’administration et on peut se dire que Le Pen serait sur le même tempo.

Je suis donc au jour J moins 10, et pour le moment dans une certitude (vote blanc) et une interrogation comment éviter le plus pire, pour les migrants et réfugiés en France, car le pire est déjà avec l’accueil version Darmanin-Macron ?

* * Beaucoup de contributions dans le Club sur cet enjeu, à lire l’article de Sabrina Kassa Hebdo #122 post-premier tour : et maintenant qu’est-ce qu’on fait ? , avec des liens et des pistes de réflexion pour que nous puissions prendre une décision en harmonie avec notre engagement!

* * * En octobre 2021 il me semblait que Macron était déjà -en-campagne-quoi-qu-il-nous-en-coute.* L’équipe de campagne du président-non-candidat est prête-à-partir, ils sont même déjà partis! Son gouvernement vient, par la voix de ses ministres, confirmer chaque jour que le non-candidat est bien prêt, soulignant les initiatives par chèque du président.

Merci Fix pour ce dessin. * fix-dessinateur.com/

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