Le Medef n’aura même pas eu besoin de travailler au corps les députés : le gouvernement Hollande - Valls, aux ordres, a dégainé le « 49-3 » pour étouffer le débat parlementaire et assommer le mouvement social. C’est là le coup de matraque le plus révoltant qu’on se sera pris depuis le 9 mars.
A lire, la lettre ouverte que nous avons adressée à M. Gattaz pour le convier à la cérémonie de séparation du MEDEF et de l’état qui aura lieu le 20 mai à 17h.
Ce jeudi matin, depuis 8 h 30, des militant·e·s d’Attac bloquent l’accès à l’agence de banque privée [1] Société générale de Paris Bourse au 134, rue Réaumur dans le 2e arrondissement. Ils dénoncent l’implication de la banque dans le scandale des « Panama Papers » et lancent un appel au blocage des 103 agences de banques privée de Société générale partout en France.
Après l’affaire Cahuzac, « Offshore Leaks » ou « LuxLeaks », le scandale mondial « Panama Papers », concerne plusieurs milliers de fraudeurs et met sur la sellette de nombreuses banques impliquées dans la création de compagnies offshore.
Selon le récit mis en scène par les médias, les concessions faites par le premier ministre sur le projet de loi en feraient un « texte équilibré » comme sont censées le montrer les réactions symétriques du patronat qui proteste contre les « reculs » du gouvernement et de syndicats qui comme la CFDT parlent d’un texte « porteur pour les jeunes et les salariés ». La réalité est bien différente.
L'accord de Paris franchit les « lignes rouges » fixées par la société civile ! Dans des moments difficiles, on attend d'une conférence internationale qu'elle prenne des décisions courageuses et visionnaires. Ce n’est pas le cas à la COP 21, avec un accord très en dessous du changement de cap requis.
Une coalition internationale d’ONG, d’associations de la société civile et de personnalités telles que Naomi Klein et Susan George appellent le Président français à lever l’interdiction portant sur les manifestations pendant les négociations de la COP21 à Paris.
A la suite des ignobles et cruels attentats du 13 novembre que nous condamnons sans réserve, le gouvernement a décidé dans le cadre de l'état d'urgence différentes mesures, parmi lesquelles l'interdiction de manifester, à Paris et dans de nombreuses autres villes.